Sécurité routière : un problème de santé publique

On rapporte que, lors de l’enquête sur le premier décès dû à un accident de la circulation, en 1896, le coroner aurait déclaré: « Cela ne doit plus jamais se reproduire ». Pourtant, plus d’un siècle plus tard, 1,2 million de personnes meurent chaque année sur les routes et l’on recense plus de 50 millions de blessés. Si l’on ne prend pas les mesures nécessaires, ces chiffres augmenteront encore.

Dans le monde entier, d’innombrables voitures, bus, camions, cyclomoteurs, motos et véhicules à deux ou trois roues sillonnent les routes. En rendant le transport des personnes et des marchandises plus rapide et plus efficace, tous ces véhicules contribuent au développement économique et social dans de nombreux pays. Mais, si les transports motorisés ont bien des avantages, ils peuvent aussi entraîner de lourds préjudices si la sécurité n’est pas une priorité. Les piétons et les cyclistes sont particulièrement exposés. Les collisions sont fréquentes, de même que les décès et les traumatismes.

Si les tendances actuelles se poursuivent, le nombre des tués et des blessés sur les routes du monde augmentera de 60 % entre 2000 et 2020. La plupart de ces accidents surviendront dans les pays en développement où de plus en plus de personnes utilisent des transports motorisés. Dans ces pays, les cyclistes, les motocyclistes, les usagers des transports publics et les piétons sont particulièrement exposés aux traumatismes dus aux accidents de la circulation.

Voir aussi : Un 11 septembre 2001 chaque jour !