Les transports collectifs ne sont pas une priorité

Communiqué de presse du Groupement des Autorités Responsables de Transports Publics (GART)

Les transports collectifs ne sont pas une priorité du PLF 2006

Outil majeur des politiques de développement durable et de promotion des déplacements alternatifs à la voiture particulière, les transports collectifs ne sont pas une priorité du Projet de Loi de Finances (PLF 2006).

La hausse du prix des carburants doit être l’occasion de promouvoir les transports collectifs. Pourtant le projet de loi de finances pour 2006 ne propose pas un soutien aux collectivités territoriales dans ce domaine : les subventions de l’Etat aux projets de TCSP (Transports en Commun en Site Propre) et au développement des PDU (Plans de Déplacement Urbain) n’ont pas été rétablies. Les 100 millions d’€ promis sur le budget de l’AFTIF (agence de financement des infrastructures de transport) ne se retrouvent qu’à hauteur de 30 millions d’€ de crédits de paiement dans le budget de l’agence. Malgré la suppression des aides de l’Etat en 2004, les autorités organisatrices de transports ont maintenu un niveau d’investissement élevé afin d’offrir un service de qualité. Pour faire face aux besoins de financement qui en découlent, les élus du GART ont demandé de nouvelles ressources comme la décentralisation et la dépénalisation du stationnement payant sur voirie ou la possibilité, pour les employeurs de prendre en charge une partie des abonnements des salariés par l’intermédiaire d’un « chèque déplacement ». Le GART attend du gouvernement une réponse concrète.

L’avenir du réseau ferré français demeure incertain

Le récent Audit sur l’état du réseau ferré national français, rendu public le mardi 20 septembre 2005, conclut à la dégradation progressive de notre réseau faute d’investissements de renouvellement suffisant depuis plusieurs années. Il propose de retenir un scénario « optimal » qui, à l’horizon de 20 ans et moyennant quelques 500 millions € supplémentaires chaque année, permettrait « d’aboutir à un coût moyen annuel de maintenance qui soit minimal à long terme tout en garantissant un réseau de qualité ». 70 millions d’euros supplémentaires sont inscrit pour 2006, en plus de l’enveloppe affectée à la régénération du réseau qui devrait être identique à celle de 2005. Le GART souhaite une augmentation conséquente de cette enveloppe.

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Source: http://www.gart.org/