Katrina, Rita…

L’homme blanc a fini par dérégler le climat, il part seul avec l’ultime objet de son monde finissant.

Les idéologies productivistes ont pollué le monde. La notion de progrès est aujourd’hui plus porteuse de négatif que de positif. Après avoir repoussé les dangers, c’est elle qui les crée. Plus le progrès avance, plus son travail est de réparer ses avancées.

L’air du pétrole aura déréglé le climat : déclenchant son réchauffement, entraînant la montée des eaux, généralisant les maladies respiratoires, créant un trou dans la couche d’ozone… et augmentant l’écart entre les riches et les pauvres.

L’ouragan Katrina nous a montré qu’il fallait être blanc et rouler en 4×4 pour ne pas être touché.

La catastrophe est proche et cet homme sauve encore la cause de cette catastrophe. Incapable de s’extraire de son idéologie destructrice. Il ne sauve pas ses enfants, sa femme, non… sa voiture.

Cet homme est le reflet de la génération qui a encore un peu de pouvoir avant la retraite. Ne penser plus qu’à soi et à sa voiture, à sa retraite et à son prochain voyage, à sa santé et à sa prochaine prise de bénéfice.

Le reste du monde ne l’intéresse plus et le sauver encore moins.