A Paris, le trafic automobile est surtout une affaire de riches

Commandée par la direction de la Voirie parisienne, une étude montre que l’utilisation de la voiture indépendante varie en fonction du revenu, pas de la qualité de l’offre de transports en commun. Autre enseignement : en dehors des déplacements domicile-travail, les banlieusards ont de plus en plus tendance à déserter la capitale.

Il apparaît clairement que le trafic automobile, qu’il soit le fait des Parisiens ou des banlieusards, est surtout produit par les plus hauts revenus. Et par les ménages à une personne.

Cela contredit le discours larmoyant selon lequel on ne peut pas diminuer l’accès à la voiture dans Paris sans accentuer la fracture sociale car il existe une fracture modale… Il ne s’agit pas de nier que certains sont mal desservis et obligés de prendre l’automobile, mais c’est un phénomène marginal.

Source: Ville & Transports-MAGAZINE – 26/10/2005
http://www.6t.fr/download/VT261005.pdf

Un commentaire sur “A Paris, le trafic automobile est surtout une affaire de riches

  1. Jean-Marc

    Une étude intéressante,
    qui part de la réalité, et non des fantasmes de certains défenseurs du tout automobile

    (à en croire certains,
    la place de voiture ne peut être réduite,
    car les voitures seraient essentiellement utilisées par des familles nombreuses, dans des zones mal desservies par les TEC, et sur des pentes (toujours en montée) telles qu’aucun vélo ne pourraient les utiliser)

Les commentaires sont clos.