Le rôle de l’automobile dans les émissions de CO2

La situation en Ile-de-France

En plus de l’effet de serre naturel qui permet à la Terre d’être habitable, certains gaz sont responsables d’un « effet de serre additionnel » qui est à l’origine du réchauffement climatique observé à l’échelle de la planète (l’année 2005 a par exemple été la plus chaude depuis la fin du 19ème siècle).

Ces gaz comme :

  • le dioxyde de carbone (CO2 ou gaz carbonique),
  • le méthane (CH4)
  • ou le protoxyde d’azote (N2O),

sont émis en quantité toujours croissante par de très nombreuses activités humaines et sont donc appelés « gaz à effet de serre » (GES).


Contribution des différentes catégories de véhicules aux émissions de CO2 du transport routier en Ile-de-France

Ces gaz font l’objet d’un engagement international de réduction ou de stabilisation de leurs émissions à l’horizon 2008-2010 : le Protocole de Kyoto, en vigueur depuis février 2005. Au titre de ce protocole, la France doit stabiliser ses émissions de GES au même niveau qu’en 1990. Ses engagements sont déclinés dans un Plan Climat au niveau national puis des Plans Climats Territoriaux et ils nécessitent un suivi de l’évolution des GES.

Comme il n’existe pas en Ile-de-France d’environnement représentatif de l’atmosphère terrestre pour pouvoir suivre l’évolution des concentrations de CO2, le suivi des GES se fait par l’évaluation de leurs émissions (quantités de gaz émises dans l’atmosphère par les activités humaines) et non de leur concentration (quantité de gaz présent dans l’air ambiant). Au même titre que pour les polluants urbains suivis pour leur impact sur la santé, les GES en Ile-de-France sont recensés par AIRPARIF grâce à un inventaire et à un cadastre des émissions de ces polluants.

Lire aussi :  Le négationnisme climatique

L’exploitation de cet inventaire et de ce cadastre présenté dans le AIRPARIF Actualité n°28 « « les Gaz à effet de serre en Ile-de-France, par qui sont-ils émis ? » permet de définir :

  • les spécificités de l’Ile-de-France,
  • les contributions respectives des différentes activités émettrices de GES,
  • l’utilisation possible de ces outils par les collectivités dans leur stratégies de réduction des GES

Source: www.airparif.asso.fr