Cul-de-sac, l’impasse de la voiture en milieu urbain

Souhaitons-nous vraiment ensevelir des sommes astronomiques pour maintenir la dictature automobile dans nos quartiers densément peuplés ?

“CUL-DE-SAC, l’impasse de la voiture en milieu urbain” montre que la domination de la voiture entraîne des dommages moraux dont nous sommes tous responsables par nos actes ou par notre indifférence.

Dans cet essai, Martin Blanchard et Christian Nadeau, chercheurs au Centre de recherche en éthique de l’Université de Montréal (CREUM), soutiennent qu’un changement réel, où la voiture ne serait plus reine, est non seulement possible, souhaitable et nécessaire, mais à portée de main.

D’une manière générale, la dégradation de la qualité de l’air est aujourd’hui source d’inquiétude. Il y a quelques mois, la ville de Montréal dévoilait un ambitieux plan vert pour les vingt années à venir.

Et plusieurs capitales européennes ont déjà annoncé ou mis en place des plans similaires. C’est dans ce contexte que paraît ce livre qui plaide en faveur d’une rupture graduelle avec l’omniprésence de l’automobile en ville.

Cet essai montre, dans un premier temps, que les problèmes nombreux que suscite la voiture en zone urbaine ont des répercussions sur tous. Sur la base du tort à autrui dont serait responsable la voiture, les auteurs déboulonnent l’argument de la liberté individuelle que brandissent les pro-voitures. Mais cet essai, écrit dans une langue claire, ne se contente pas de critiquer le tout-voiture. Il propose aussi, dans un second temps, un large éventail de solutions simples qui permettraient de sortir progressivement de la propriété privée de la voiture en milieu urbain.

Cul-de-sac. L’impasse de la voiture en milieu urbain
Martin Blanchard et Christian Nadeau
Essai, 128 p.
Publié aux Éditions Héliotrope