L’automobile est une régression psychique

Un moteur qui s’emballe. Une expérience vertigineuse

Par Gilles Chomel

Depuis 21 mois que mon blog existe, depuis 37 mois que ma page web perso existe, j’ai l’impression de vivre une expérience cognitive presque étrange par la synergie que ces sites provoquent.

En fait, cela fait 3 ans que j’ai entamé une sorte d’expression publique sur mon ressenti hostile à l’automobile particulière avec le site « Lavissan », antérieur à LécoLomobiLe. Ensuite j’ai connu le blog antivoitures qui m’a amené à ouvrir ce blog agonieautomobile.

Avec Marcel Robert et tous les acteurs de la mouvance altermobile, j’ai l’impression de dérouler une pelote sans fin: il y a toujours du grain à moudre si on en juge par les 551 articles publiés en 4 ans par antivoiture.

Une sorte d’émulation s’entretient avec mon site sur les voies vertes qui est une approche plus sportive de la problématique de la mobilité: Côté LécoLomobiLe les choses s’emballent ces temps-ci avec 2 applications web: ‘Openrunner’ d’une part et ‘Géoportail’ d’autre part qui m’obligent à faire un gros travail de saisie de mes itinéraires doux et à une restructuration du moteur de ma carte interactive.

En plus de tout ça, il y a LACPA.fr, le laboratoire de prospective sur l’électronique appliquée à la bagnole. D’où cette impression d’emballement:

Mais où tout cela va-t-il nous mener ?

à cette évidence: l’automobile est une régression psychique:

– regression du corps humain (son physique et son psychisme)
– regression sanitaire
– regression sociale
– regression planétaire

Pensons au millions de « travailleurs » salariés de l’industrie automobile: à tous ces cadres, tous ces ouvriers, tous ces designers et tous ces chercheurs qui produisent avec aveuglement: ils sont payés pour ça.

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A côté de ça prenez 3 ou 4 « clampains » (Marcel Robert, les quelques webmestres de la mouvance altermobile dont moi-même: nous ne sommes pas payés, nous ne faisons qu’aligner quelques neurones et nous produisons -grâce à internet- une quantité astronomique d’articles, d’itinéraires doux et d’idées prospectives qui, au final, pèsent un poids idéologique équivalent au poids de la publicité industrielle.

Par rapport au salarié lambda de l’industrie automobile, nous sommes pauvres mais d’une richesse idéologique et destructive hallucinante.

GC

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