Vivre sans voiture: En voiture, on conduit. A pied, on pense.

En voiture, on conduit. A pied, on pense.
Vivre sans voiture

Il y a exactement 6 mois, je me débarrassais de ma voiture. Je ne m’ennuie toujours pas. Même si je triche de temps en temps en empruntant la voiture de ma copine pour les nécessités, mon constat est que l’on peut aisément se passer d’une voiture quand on fait les choix de vie qui vont avec, comme de vivre dans un quartier où les services et commerces sont accessibles à pied. Ça tombe bien, généralement ce sont les quartiers les plus agréables!

La location occasionnelle d’une voiture, l’appartenance à un service comme Communauto et le taxi pour les autres jours sont des moyens économiques, écologiques et absolument réalistes pour les jours où une voiture devient vraiment nécessaire. Même pour les gens qui ont un horaire atypique, dont je fais partie.

Autre chose que je note : moins on conduit, plus on déteste ça. Il m’est devenu très désagréable de conduire en ville. Je trouve cela ridicule, peu productif, inutilement polluant et terriblement long au regard des innombrables entraves à la circulation. Je comprends de moins en moins l’entêtement des gens qui utilisent leurs voitures pour des déplacements qu’ils pourraient souvent effectuer à pied, ou en utilisant le transport en commun. Et je déplore de plus en plus l’étalement urbain, qui oblige parfois à prendre la voiture pour se rendre à un endroit qui pourrait être accessible au transport en commun si la densité de la population le permettait.