Bilan d’un mandat de politique des transports à Lyon

Avec les élections municipales, jetons un œil sur les politiques « d’alternative à la voiture » menées à Lyon par l’équipe de Gérard Collomb durant ces sept années de mandat électoral. Constatons que ce fut le mandat du renoncement à la reprise de l’espace réservé à la voiture individuelle. D’ailleurs les propositions des autres candidats de grands partis n’apportent rien de plus dans ce domaine.

La baisse de la circulation automobile observée, à Lyon (en centre ville) lors de l’enquête ménages de 2005 semble être le résultat cumulé de la politique transport des mandatures précédentes (construction de deux lignes de tram par exemple avec la suppression des voiries automobiles équivalentes) croisée avec d’autres facteurs externes à la politique locale (hausse du prix du pétrole, développement notable des TER). Mais la baisse se confirme partout ailleurs en France, avec les résultats des enquêtes ménages qui tombent un à un : après Lille et Lyon à l’automne dernier, la baisse est constatée à Rouen, Rennes et Reims… Ca donne à penser que la politique des transports n’a pas grand chose à voir avec cette baisse, et que les causes de cette baisse sont ailleurs…

En analysant la politique de transport du Grand-Lyon, on constate que derrière les beaux discours n’existe pas une réelle orientation afin de répondre aux problèmes sanitaires, écologiques urbanistiques, économiques et humains de notre ville.

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