Le lourd impact de la voiture sur la santé

Si on fustige régulièrement l’impact de la voiture sur l’environnement, on oublie par contre souvent ses effets néfastes sur la santé.

Personne n’ignore que l’automobile émet une quantité impressionnante de polluants ou qu’elle blesse et tue lors des accidents de roulage. Par contre, on connaît moins son influence sur le stress, tant du conducteur englué dans le trafic que de la population harcelée par un bruit de fond permanent. On oublie aussi souvent que l’auto contribue au développement de l’obésité en évitant à ses utilisateurs de produire un effort physique quotidien. Et on ignore carrément certains faits, par exemple que l’habitacle d’une auto est plus pollué que son environnement extérieur.

A titre d’exemple, le benzène est un élément cancérigène responsable, entre autres, de la leucémie. Il a en outre un effet dépressif sur le système nerveux central. Suite aux réglementations interdisant progressivement le plomb dans l’essence, il est utilisé comme produit de substitution pour augmenter l’indice d’octane et le caractère antidétonant du carburant. Très volatile, il s’évapore même quand la voiture est en stationnement et s’infiltre dans l’habitacle. Quelques chiffres tirés de l’étude européenne PEOPLE (Bruxelles, 2002) sont à cet égard édifiants.

Précisons que la norme de concentration dans l’air ambiant du benzène est de 5 μg/m3, valeur moyenne annuelle à atteindre pour le 1er janvier 2010.

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Il n’est donc pas inutile de dresser un petit inventaire des nuisances sanitaires de la déesse à quatre roues. Vous pouvez lire l’article complet paru dans le magazine Imagine N°69 sur www.iew.be