Le temps qu’on nous vole

« Seuls les millionnaires gagnent vraiment du temps en auto. Les autres ne font qu’effectuer des transferts entre temps de travail et temps de transport. »

« La vitesse généralisée d’un mode de transport tient compte de la quantité de travail nécessaire à celui qui s’en sert pour acquérir le moyen d’être transporté; pour l’obtenir, il faut diviser le kilométrage annuel effectué par ce mode, par le temps passé en un an dans ce mode de transport et à l’extérieur, par exemple à gagner de quoi le payer; Jean-Pierre Dupuy a calculé que, pour toutes les classes de revenus « moyennes » – de salarié agricole à cadre supérieur, à l’exclusion des millionnaires-, la vitesse généralisée de la bicyclette est égale ou supérieure à celle de l’automobile ; seuls les très riches gagnent vraiment du temps en auto. Les autres ne font qu’effectuer des transferts entre temps de travail et temps de transport. »

(source JEAN ROBERT, Le temps qu’on nous vole, Paris, Seuil, 1980, p. 64 – L’encyclopédie de l’Agora)

4 commentaires sur “Le temps qu’on nous vole

  1. Daniel

    Bonjour.

    Moi ,c’est pluôt une question existentielle que je me pose:
    savoir le nombre de tonnes de crottes de nez que rejette l’homme(dans les embouteillages) depuis que la bagnole a été inventée.Ca doit être énorme.Quel dommage de les balancer sur le macadam,si on pouvait les récupérer pour fertiliser les potagers…..
    Bien sur c’est du vécu.

    Vive la bicyclette !!!

  2. Daniel

    Magnifique.Sur les photos il n’y a que des hommes.
    -avons nous plus d’encombrements nasal que les femmes?

  3. temps

    L’homme au volant est un consommateur,
    ce n’est qu’un des nombreux moyens qu’à trouvé le système pour mettre l’homme à son service de manière à ne plus se mettre au service de l’homme.
    L’image illustre bien le concept, l’environnement est créé pour le système et non pas pour le confort de l’homme.
    Cordialement

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