Bogota : la fin du « tout automobile »

Bogota prône désormais la fin du “tout automobile”. Avec la mise en place d’un concept prometteur de gestion du trafic urbain, la ville a pu libérer la mégalopole colombienne de l’encombrement quotidien automobile…

Bogota en Colombie. 2600 mètres d’altitude, près de 8 millions d’habitants. Caractérisée jusqu’alors par un trafic chaotique, responsable de 60% de la pollution, la ville se distingue aujourd’hui par un concept prometteur en matière de gestion du trafic urbain.

Le trafic automobile, réduit de 40%, est mieux géré grâce à l’adaptation des voies de circulation pendant les heures de pointe.

La mise en place d’un service de »métro de surface », d’un service de bus sur voie rapide appelé Transmilenio et l’ouverture de 250 km de pistes cyclables (le plus long réseau dans un pays en développement) ont libéré la mégalopole colombienne des bouchons monstrueux qui l’asphyxiaient.

Les rues sont plus propres, mieux entretenues. Sans compter l’aménagement d’espaces verts le long d’un réseau de 202 km de routes et la création de nombreux parcs. Loisir et mobilité font partie intégrante de l’identité de la capitale colombienne.

Une expérience en matière de transport reconnue au niveau international qui ne cesse de faire des émules.

Un reportage à voir sur La Chaîne Parlementaire (LCP) samedi 17 janvier 2008 à 10H59.

Bogota : la fin du « tout automobile »
De Marco Berger – ARTE GEIE / Paramo Pictures – Colombie 2006

Un commentaire sur “Bogota : la fin du « tout automobile »

  1. o'toh

    J’ai vu çà à la télé. La preuve que si on veut on peut…
    Il faut noter que c’est un pays du tiers monde qui donne un exemple de ce qu’il faudrait faire partout.
    Evidemment les mauvaises langues de service vont rétorquer que la Colombie c’est pas vraiment un modèle de vertu, mais 40 pour cent de réduction, c’est pour le moins radical et c’est génial, bravo les bogotiens !

Les commentaires sont clos.