Quand deux sénateurs veulent imposer un circuit de Formule 1

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Paris, le 23 janvier 2008 : Au travers d’un amendement de circonstance, deux sénateurs ont proposé un cavalier législatif visant à imposer de façon expéditive (rompant ainsi avec le légendaire « train de sénateur ») un circuit de Formule1 dans les Yvelines ! En service commandé, ces deux sénateurs espèrent ainsi obtenir par la loi ce que le Président du Conseil général des Yvelines n’arrive pas à imposer sans concertation aux riverains du projet. 

Antoine Lagneau, administrateur d’Agir pour l’Environnement et animateur d’une pétition ayant déjà recueilli plus de 1300 signatures en quelques semaines s’interroge ouvertement sur le sens à donner à ce coup de force législatif : « Alors que la mobilisation locale démontre une opposition résolue à ce projet d’un autre âge, Pierre Bédier semble vouloir agir à la vitesse de la Formule1, au risque d’aboutir à une sortie de route démocratique ! ».

Quelques jours avant le passage du projet de loi Grenelle1 devant les sénateurs, ce cavalier législatif démontre par l’absurde l’absolue schizophrénie de certains parlementaires. Quelques sénateurs peuvent ainsi tout à la fois se faire les chantres du développement durable tout en promouvant un circuit de Formule1 qui serait construit sur l’un des captages d’eau les plus importants d’Ile de France et sur des terres prochainement dédiées à l’agriculture biologique !

L’association Agir pour l’Environnement appelle le Gouvernement à s’opposer résolument à ce cavalier législatif et invite l’ensemble des sénateurs à rejeter cet amendement de circonstance qui aboutirait une fois encore à la sortie de route du Grenelle de l’environnement.

Lire aussi :  Vivement le litre d'essence à 2 euros !

Source: http://www.agirpourlenvironnement.org/

2 commentaires sur “Quand deux sénateurs veulent imposer un circuit de Formule 1

  1. CarFree

    Formule 1 : le début de la “Flins” ?

    Soirée-débat avec des représentant-e-s d’Agir pour l’Environnement, de
    l’Association pour un Contrat Mondial de l’Eau, du Réseau Action
    Climat, de Vélorution, de la Fédération Nationale des Associations de
    l’Agriculture Biologique et du Collectif “Flins sans F1″

    Lundi 30 mars à partir de 19h
    Mairie du 2e (salle des mariages)
    8 rue de la Banque, Paris 2e

  2. Jean

    Contrairement à ce que son nom indique, le « sport » automobile n’est pas un sport. Ce néologisme est comparable à l’expression « étoile du soir » qui désigne la planète Vénus, donc n’est pas une étoile. C’est comme la « Révolution d’Octobre » en Russie qui s’est produite en fait en novembre 1917. C’est comparable au terme « astrologie » qui signifie étymologiquement « astro-logos » = étude des astres, alors qu’elle prétend simplement prévoir l’avenir et n’a aucun fondement scientifique. C’est comme la « future maman » qui n’est ni future, ni maman. Bref, le « sport » automobile est un sport Canadadry. Ca ressemble à du sport, ça sonne comme un nom de sport, mais ça n’est pas du sport. C’est tellement plus facile d’appuyer sur le champignon pour avancer. Le coureur de F1 doit être sacrément atteint par la marée noire, car il a du pétrole à la place des muscles.

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