Bilan Atmo 2007: L’ozone et les particules en augmentation

Élaboré par l’ADEME avec le concours des AASQA, le bilan 2007 de l’indice ATMO vient d’être publié. Il fait état des grandes tendances en matière de la qualité de l’air dans 59 agglomérations françaises de plus de 100.000 habitants. L’année 2007 est marquée par une augmentation des teneurs en particules en suspension. Cela est dû au changement de méthode de mesure des particules (meilleure prise en compte des composés volatils) et aux conditions météorologiques.

En 2007, l’indice ATMO est apparu légèrement moins bon sur l’ensemble des agglomérations que les années précédentes (excepté 2003). Les poussières en suspension, puis l’ozone sont les principaux polluants responsables des indices ATMO. Rappelons que la circulation automobile est responsable d’une grande partie de la dispersion de ces polluants dans l’atmosphère.

Pour l’ensemble du territoire, le polluant souvent responsable de l’indice ATMO est les particules en suspension, excepté dans le sud de la France, où l’ozone reste le polluant majoritaire. Pour les autres polluants de l’indice ATMO, les dioxydes d’azote sont très légèrement à la baisse et poursuite de la baisse du dioxyde de soufre.

Bien que la majorité des indices se situent entre 3 et 4, (indices bons), il y a une augmentation du nombre de jours où l’indice ATMO est moyen à médiocre, voire mauvais. Ceci s’explique par un plus grand nombre de jours de pollution liés aux particules en suspension observés surtout sur la moitié nord de la France, en Rhône-Alpes, et dans les DOM.

En 2007, 18 agglomérations (contre 12 agglomérations en 2006, 3 en 2005, 2 en 2004 et 26 en 2003) ont subi, pendant plus de 5 jours, un indice qualifiable de « mauvais » (> 7). Les particules en suspension sont souvent à l’origine de ces indices ATMO qualifiés de « mauvais ».

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La liste 2007 des villes ayant eu pendant plus de 5 jours un indice qualifiable de « mauvais » (> 7) est la suivante: Amiens, Besançon, Douai, Dunkerque, Forbach, Fort-de-France, Le Havre, Lens, Lille, Lyon, Marseille, Montbéliard, Mulhouse, Nancy, Paris, Rouen, Valence, Valenciennes.

Contrairement aux autres années, l’analyse des tendances saisonnières 2007 montre que l’indice ATMO a été globalement moins bon en hiver qu’en été. Les situations peu ensoleillées de l’été 2007 n’ont pas conduit à des niveaux élevés d’ozone. Tandis que deux épisodes de pollution par les particules ont été observés en mars-avril et au cours de la troisième semaine de décembre.