Gronulle de l’environnement

Les retombées du Gronulle de l’environnement continuent à nous fasciner. Pour relancer l’économie, Sarko a déjà décrété le bonus automobile et la prime de 1.000 euros à la bagnole ainsi que la reprise des chantiers d’autoroutes.

Il donne également 400 millions d’euros aux constructeurs automobiles pour développer un énième projet de voiture électrique et leur prête près de 8 milliards d’euros pour faire ce qu’ils veulent, y compris délocaliser et supprimer des emplois… On apprend récemment qu’EDF avait menti sur le coût de l’EPR de Flamanville : ce sera 1,5 milliard de plus (au lieu des 3 prévus), mais bon, il faut bien du jus pour la voiture électro-sarkoziste! Le gouvernement, tout en laissant filer le déficit, sucre 379 millions à l’enseignement supérieur et la recherche et 302 millions à l’écologie et au développement durable. L’Institut Français de l’Environnement passe à la casserole.

Ceux qui proclamaient que la crise financière constituait l’occasion unique de réorienter l’économie, oubliaient les prédateurs toujours à l’affût (lobbies du nucléaire, de la chimie, de la bagnole…). La spéculation à court terme, crise ou pas crise, reste le credo des requins. Borloo, l’amuseur du Gronulle, n’est pas de taille à s’y frotter et ses invités d’il y a un an, encore tout émoustillés d’avoir posé leur postérieur sur des chaises en velours, n’ont pas assez vite raccroché leur cravate. Celle-ci s’est transformée en corde, et ils pendouillent aujourd’hui au bout de la branche.

VARIANTE :
En vérité je vous le dis : il est plus facile à une bagnole de passer par le trou d’un borloo qu’à un sans papier d’entrer au royaume des Droits de l’Homme.

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Source: http://pagesperso-orange.fr/kergrist/