La fabrique d’obèses à quatre roues

Un automobiliste marche en moyenne huit minutes par jour alors que trente minutes sont recommandées par l’Organisation Mondiale de la Santé. Conséquence : la moitié de la population mondiale prend lentement du poids. « La voiture est un facteur essentiel du développement de l’obésité », explique le professeur Froguel, spécialiste de l’obésité et du diabète à l’Impérial College de Londres. Et ce n’est pas un problème d’esthétique, mais bien de santé. Qui dit excès de graisse, dit diabète, maladies cardio-vasculaires, dépression, cancers. L’inactivité physique est responsable en Europe de 500000 à 1000000 de décès par an. Déjà 60% des américains (40% en Europe) sont en surpoids, 30% franchement obèses. En Europe, le nombre d’enfants obèses a doublé en cinq ans. Combien d’enfants, par exemple, marchent encore pour se rendre à l’école ? Les parents pressés prennent de plus en plus leur voiture pour accompagner leur progéniture, même si l’école est proche. Dans vingt ans, l’Europe sera aussi obèse que les Etats-Unis. Merci la voiture !

Source: Sciences et Vie junior

3 commentaires sur “La fabrique d’obèses à quatre roues

  1. feenix

    N’ayant pas de voiture, n’en ayant jamais eu d’ailleurs, je mets 20 mm à pied pour aller à mon travail. Ce qui m’etonne toujours c’est l’incrédulité de ceux à qui vous dites que vous allez travailler à pied : en plus il y a une cote !
    la plupart des gens n’imaginent pas d’autre vie que celle qu’ils ont.

  2. Axel

    Comment ? vous montez une côte pour aller travailler ? Mais comment faites vous ? Vous devez sentir la sueur au travail. A moins que vous n’ayez la possibilité de prendre une douche et de vous changer en arrivant au boulot…

    Axel

  3. Lomoberet

    La SUEUR
    Question de culture !
    L’odeur de sueur n’est gènante que pour les fabricants de déodorants, et pour les gogos (majoritaires certes) qui se sont fait avoir par les pubs.
    Pour ma part, urbain depuis 35 ans, je trouve toujours bien plus agréable l’odeur de l’étable de mes beaux-parents, l’odeur de gens qui travaillent de mes beaux-frères et belles-soeurs que la puanteur de produit chimiques que mes élèves (plutôt nuls par ailleurs) se pulvérisent trois fois par jour sous les aiselles !
    Vive la sueur !
    Vive la campagne !
    Vive les vaches qui nous donnent du lait !
    Je ne dis pas « mort aux cons » car je crains le retour !

Les commentaires sont clos.