Initiative des villes pour la mobilité douce

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Le canton de Genève table officiellement sur une augmentation de 42% du trafic d’ici l’année 2020 ! L’initiative des villes a pour objectif que la plus grande part de cette augmentation n’aille pas vers la voiture mais vers la mobilité douce (mobilité piétonne et cycliste). Si l’initiative est acceptée, les déplacements sans voitures seront sécurisés et attractifs pour les habitants de tout âge, habitant en ville ou à la campagne.

L’initiative genevoise pour la mobilité douce (vélo et marche) demande :

* l’établissement d’un Plan directeur cantonal pour la mobilité douce (MD)
* la réalisation de pistes cyclables continues et sécurisées sur tout le réseau de routes primaires et secondaires
* l’installation de stationnements pour vélos abrités et sécurisés par des potelets
* la pose d’îlots au milieu du parcours de traversées piétonnes pour permettre une traversée en deux temps.

Pourquoi lancer une initiative en faveur de la mobilité douce ?

* Le transport individuel motorisé ne permet pas d’absorber les grands flux de trafic quotidien sans atteinte à la convivialité, à la sécurité et à l’environnement. Seuls les transports publics (TP), le vélo et la marche permettent de gérer la mobilité en ville de façon économiquement intelligente et écologiquement viable.
* Le trafic motorisé individuel et les TP bénéficient de l’attention de Plans directeurs cantonaux, la MD pas. L’initiative rétablit cette erreur de planification. Lorsque le canton a soumis son plan d’agglomération aux autorités fédérales, Genève a dû rapidement revoir sa copie et rajouter des projets pour le vélo et la marche.
* Près de la moitié de tous les trajets parcourus en voiture en Suisse comporte moins de 5 kilomètres, un trajet sur huit même moins d’un kilomètre. Une large majorité de ces transports pourrait s’effectuer en MD ou en TP.
* La promotion du vélo et de la marche freine le réchauffement climatique. Les transports sont les principaux émetteurs de gaz à effet de serre en Suisse, puisque les transports routiers à eux seuls produisent 30% des émissions de CO2 et la tendance est à la hausse.
* Près de 40% de la population suisse, soit environ trois millions de personnes, absorbent régulièrement trop de particules fines nocives pour la santé. Elles habitent le long d’axes de trafic très fréquentés. La concentration trop élevée en particules fines est la cause de 3 700 décès prématurés par an. (Source : www.pm10.ch et Ligue suisse contre le cancer).
* De plus en plus de personnes, et surtout des enfants, souffrent de surcharge pondérale en Suisse. Des cheminements piétonniers et des pistes cyclables sécurisés conduisent à un meilleur état de santé. (Source : Médecins en faveur de l’environnement).

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Source: www.actif-trafic.ch