Peut-on vivre sans voiture?

Pourquoi proposer la traduction d’un tel article alors que ce thème a déjà été traité sous toutes les coutures sur CarFree? Un peu bateau donc. Pas si sur. Cet article présente plusieurs aspects particuliers: d’abord, il traite le sujet d’un point de vue purement financier et pratique, sans jamais aborder le thème de l’écologie, tout en mettant en scène des personnages singuliers. Pour une fois, les détracteurs ne pourront pas dire: « Haaa les Escrolos »!

Ensuite, (et là tenez vous bien), cet article a été publié sur le site MSN à la rubrique Auto! En fait, il s’agit d’une publication de Jacob Gordon, blogger pour TreeHugger. Enfin, n’oublions pas qu’aux Etats-Unis, on compte 813 voitures pour 1000 habitants (triste record), alors aborder un tel tabou outre Atlantique… Mais place à l’article!

  • INTRODUCTION

Henri Ford a réalisé quelque chose d’impressionnant: il a apporté l’automobile aux masses. Cela a frayé un chemin pour de nouvelles libertés de mouvements, remodelé les villes, le thème de la voiture a été repris dans de nombreux films allant de Grease à ‘Fast and Furious’. Et bien que nous soyons fous de notre voiture et que nous chérissons tant notre mobilité, nous détestons rester bloqués dans les embouteillages, payer les réparations, les dépannages et cracher notre pain durement gagné pour y mettre du carburant.

L’Américain moyen passe environ 100h par an sur son trajet domicile travail (plus de temps qu’en 2 semaines de vacances!), et ça n’aide pas l’Amérique à résoudre ses problèmes d’obésité ou autres problèmes de santé publique. Selon le département des transports, la voiture coûte plus de 80 milliards de dollars à l’économie U.S par an. Quant aux poids lourds, ils totalisent environ 20% des émissions de gaz à effet de serre du pays. Ainsi, il est peut être temps d’imaginer l’impensable et d’abandonner l’automobile.

Mais peut on vivre sans voiture?

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  • LA CLÉ DE LA LIBERTÉ OU LE POIDS DES CHAINES?

C’est sur, une voiture ça coûte de l’argent, mais combien casque-t-on réellement? Chris Balish, l’auteur de « Comment bien vivre sans posséder de voiture » l’explique très sérieusement. « La plupart des gens ne s’en rendent pas compte, mais leur voiture est ce qui leur pompe le plus leur argent ».

Son livre n’est pas un traité sur l’écologie, mais un guide sur un « mode de vie personnel et financier ». Et le message est clair: posséder une voiture est vraiment un mauvais coup. Selon Chris, « pour la plupart des gens, acheter et posséder sa propre voiture est la pire opération financière qu’ils aient réalisés de toute leur vie, et les gens commettent cette erreur encore et encore ».

Mais à quel point est-on dans l’erreur? Balish explique qu’après l’achat de la voiture, on la repaie entièrement tous les cinq ans. D’après l’institut ‘AAA statistics’, les américains y consacrent 20% de leur budget, soit 8 410$ par an (en se basant sur un prix de l’essence de 2004 à 1.83$/gallon (1 Gallon =  3.78L, NDLR)).

Dans son livre, Balish ne prend pas seulement la liberté de nous montrer de ce qu’on pourrait économiser, mais ce qu’on gagnerait à réinvestir cet argent autrement, comme par exemple un crédit immobilier ou les études de nos enfants.

  • Zip and Flex : LA RÉVOLUTION C’EST L’AUTOPARTAGE

Bon OK, peut être qu’une voiture est une poche percée sur 4 roues, mais j’ai tout de même besoin d’aller travailler, d’aller voir des gens et d’aller les week-end pêcher à la mouche dans la cabane que je me suis achetée grâce aux économies que j’ai réalisées en me débarrassant de ma voiture. L’astuce consiste pour un nombre croissant de personnes à recourir à un service d’autopartage.

Les deux plus grosses compagnies américaines, Zipcar et Flexcar fonctionnent sur les mêmes principes : vous réservez votre voiture en ligne, la récupérez sur le lieu de réservation. Puis, vous l’utilisez pour votre course et enfin payez au nombre d’heures utilisées. Carburant, assurances, maintenance : tout est compris dans le prix et vous choisissez parmi une flotte de véhicules couvrant une large gamme de besoins.

J’ai interviewé P.J Palmer, acteur et réalisateur, à propos de son mode de vie sans voiture, alors qu’il conduisait une voiture de location Flexcar de Santa Monica à Hollywood. « Si je n’habitais pas en ville, il est clair que je possèderais une grosse voiture » admet-il, « mais en ville, personne ne devrait posséder de voiture. Tant que je vivrai ici, je n’en n’achèterai pas. »

P.J. était venu à Los Angeles en Dodge Durango (un 4×4, NDLR), mais la consommation et sa bonne conscience ont eu raison de lui et il l’a troquée contre une Jetta (une berline moyen haut de gamme, NDLR) plus sobre pour le retour. « Cependant, rouler avec une voiture plus sobre ne m’a pas donné meilleure conscience. Je reste au volant d’une voiture, qui pèse encore une tonne (en réalité, elle pèse 1.5T), c’est plein de métal, de produits toxiques, de plastique et de pétrole. Ai-je besoin de cette machine monstrueuse pour vivre? ». C’est après avoir vu une pub Flexcar sur un panneau d’arrêt de bus, alors qu’il était au volant de sa voiture, que P.J. a changé de bord. Il a revendu sa voiture – ses amis on dit qu’il était fou. Mais cela fait maitnenant 18 mois et il est toujours très heureux ainsi. « J’ai l’impression d’avoir 1 tonne de moins à porter sur mes épaules ». C’est également 500$/mois d’économies et il n’a pas l’idée du coût du carburant en ce moment.

  • LE RETOUR DU COVOITURAGE
Lire aussi :  Automobile, CO2 et concentrations de polluants

Il est difficile d’aborder le covoiturage sans penser à ces souvenirs de l’école primaire et de ses bus scolaires qui sentaient mauvais avec leurs vitres qui s’ouvraient à peine. C’est peut être pour cela que 77% des Américains préfèrent conduire seuls. Mais le covoiturage, fait un retour en force parmi ceux qui veulent rompre avec l’ère du moteur à explosion. C’est du moins ce que les gens comme Robin Chase constatent.

Chase est l’une des fondatrices du Zipcar mais elle est partie pour créer GoLoco, un site de covoiturage qui est un peu un mix de MySpace et de petites annonce à la Craiglist. Les utilisateurs se créent un profil et élaborent un réseau social, pendant que des « algorithmes sophistiqués de mise en correspondance » cherchent à apparier chauffeurs et passagers. Chaque membre peut seulement contacter celui de son réseau et chacun laisse des commentaires sur les autres covoitureurs.

J’ai demandé à Chase en quoi un service comme GoLoco résout les craintes du covoiturage. Elle répond que cela résout les 3 principaux freins : la peur de l’étranger, une organisation lourde, et un manque de reconnaissance du partage avec autrui.

Avec GoLoco, le réseau social donne le sentiment aux gens qu’ils ne voyagent plus avec des étrangers, l’aspect high-tech du site le rend agréable et encourage à son utilisation. Les gens sont libres de la façon dont ils partagent les coûts du voyage : ils utilisent un porte monnaie virtuel et n’échangent pas d’argent en main propre. Chase espère que le covoiturage sera la prochaine évolution du comportement et que « si nous pouvons établir des liens forts entre voisins, collègues etc… ce sera plus facile de se passer de la voiture ».

  • FAIRE LE GRAND SAUT

Pourtant, choisir d’aller à pieds, sans posséder de voiture demeure intimidant pour la plupart des Américains. Comme le souligne Chris Balish, nous avons bâti nos vies (et nos villes) autour de la voiture, il faut donc replanifier nos déplacements pour sortir en douceur l’automobiliste de sa voiture. « Le mieux à faire? C’est de penser à planifier votre prochain déménagement », nous explique Balish au sens propre du terme. « Selon le US Census, la plupart des Américains déménagent 12 fois dans leur vie ».

Michelle Knepel fait partie de ceux-là. Elle travaille pour le département des finances chez General Motors. Elle a décroché ce job à la fin de ses études et a immédiatement déménagé pour Troy. « Je passais des heures tous les jours pour aller au boulot, et j’étais vraiment déprimée que ma vie soit réduite à travailler et à effectuer mon trajet domicile travail ». Elle a déménagé à Fendale, un peu plus près, mais ça continuait à lui gâcher la vie. Finalement, elle à déménage à Détroit dans le simple but d’éliminer ce fichu trajet. Elle possède encore une voiture, mais l’utilise seulement le Week End. C’est son vélo qui l’amène à travers les rues de la ville du moteur jusqu’à GM tous les matins.

  • CONCLUSION

Cette année, pour la première fois dans l’Histoire, les villes sont plus peuplées que les campagnes : cela signifie plus de voiture dans moins d’espace, plus de trafic, plus de pollution. Londres, Singapour, et désormais New York essaient de combattre cette croissance du trafic, en faisant payer les automobilistes à l’entrée des villes aux heures de pointe par exemple. Le temps que nous passons dans les embouteillages continue d’augmenter, la part modale des transports publics est encore faible et nous roulons en solo plus que jamais.
Pour une société évoluée, posséder sa propre voiture devient de plus en plus ringard. Peut-être qu’apprendre à vivre sans automobile est la solution du futur, le style de vie du citadin branché. Un mélange subtil d’autopartage, de covoiturage, de marche, de vélo et un choix de location pourraient signifier que prendre le volant redevienne agréable.

Traduction proposée par Pimousse3000, d’après l’article original de Jacob Gordon, « Can you live without a car? »

25 commentaires sur “Peut-on vivre sans voiture?

  1. URB

    Au final, ce serait plutôt « Peux t-on vivre sans voiture personnelle ? »

    Car la voiture est toujours présente avec l’autopartage, le covoiturage.
    La chose qui change avec ces solutions ?
    Moins de voiture garée dans la rue ou les parking.

    Après comme c’est dit : “Si je n’habitais pas en ville, il est clair que je possèderais une grosse voiture” admet-il, “mais en ville, personne ne devrait posséder de voiture. Tant que je vivrai ici, je n’en n’achèterai pas.”

    Mais malheureusement toutes les villes ne sont pas « équipé » de la même manière.

  2. LécoLomobile

    Attention Urb: vous avez raison: il y a toujours usage de voitures. Mais il faut vous placer du point de vue des industriels: du point de vue du commerçant, du concessionnaire ou du marchand: si les gens préfèrent louer une voiture ou co-voiturer, à usage égal, les ventes déclineront considérablement. C’est la raison pour laquelle les altermobiles se réjouissent de cette évolution: elle contrarie la perverse stratégie commerciale des constructeurs 😎

  3. carmous

    moi personellemnt je prefere les motos, c moi moi consommant, ou les velos meme, pour une vie meilleure sans pollution

  4. apanivore

    Et pendant qu’on y est on précise « véhicule automobile personnel » ?
    Histoire d’être sur que tout le monde comprenne qu’il ne s’agit pas d’une voiture ferroviaire destinée au transport de voyageurs ou d’un véhicule à propulsion hippomobile.

    Le type qui dit qu’il n’achètera pas de voiture habite à Los-Angeles … alors dire que toutes les villes ne sont pas équipées de la même manière c’est se trouver une excuse de mauvaise foi. Los-Angeles c’est quand même pas le paradis des transports en commun et du vélo !

  5. URB

    Tu sais Lecolomobile (on se tutoie hein), que ce soit les concessionnaires, les marques de voitures, c’est normal qu’ils veulent vendre, c’est leur but comme tout fabricant ou commerce, quelque soit le domaine.

    @Carmous > moi aussi je préfère la moto, après niveau consommation c’est selon la cylindrée et aussi la marque.
    Les 125cc consomment peu en général, après il y a des marques comme BMW qui font des motos qui même avec une cylindrée de 800cc consomment un peu plus qu’un 125cc.

    Les vélos consomment le moins, bien qu’il faut voir la consommation qu’entraine l’alimentation supplémentaire dû à l’effort.

    Sinon en juste milieu il y a les VAE et bientôt les motos électrique, mais là c’est un autre problème car la pollution ne se trouve pas dans les rejets du véhicule mais dans la fabrication de l’énergie nécessaire.

  6. pimousse3000 Auteur

    citation URB : « Les vélos consomment le moins, bien qu’il faut voir la consommation qu’entraine l’alimentation supplémentaire dû à l’effort. »
    C’est vrai que mes collègues qui viennent bosser à vélo mangent beaucoup plus depuis! HAHAHAHAHAHA HOHOHOHOH HIHIHIHIHI!!!! merci, tu m’auras bien fait rire!

  7. Yôm

    Evidemment, ces salops de cyclistes, ils bouffent le pain des autres!
    Affamés par l’effort, ils sont contraints d’avaler 3 steaks par jours, consomment au moins un litre d’eau suplémentaire, rejette plus de CO2 dans l’atmosphère et même de méthane tellement bouger son cul ça fait péter.
    Et puis, imaginez une allée où circulent 100 cyclistes transpirants à la minute, quelle pollution olfactive!
    Au final, trou dans la couche d’ozone et réduction considérable de la surface de terres arables due à l’alimentation carnée.
    Et qu’on ne vienne pas me dire qu’il existe des cyclistes végétariens!
    Vive les vélos nucléaires et la moto (800cc mini, on est pas à ça près)!

    Citation un pote à URB:
    « Nan mais faut pas déconner, le vélo, là tous ceux qui disent qu’ils ont déjà rouler avec, j’suis sûr que c’est un canular, j’ai déjà vu ça à la télé avec tous les effets spéciaux, y en a qui croient que ce machin tient debout tout seul et qu’il suffirait de bouger ses jambes pour que ça avance… des fois y en a qui sont vraiment trop naïfs… c’est obliger qu’il faut un moteur, sinon ça tombe, hé banane!
    D’ailleurs t’as déjà vu une pub pour un vélo à la télé?
    Ça veut bien dire que ça existe même pas! »

  8. URB

    Tiens au fait Pimousse3000, tu dis « C’est vrai que mes collègues qui viennent bosser à vélo mangent beaucoup plus depuis! ».

    Mais toi tu vas bosser comment ?
    Apparemment pas le vélo, d’ailleurs tu dois pas en faire des masses sinon tu aurais donné ton expérience personnelle.
    C’est bien pour quelqu’un qui parle souvent du vélo quand même.

    Alors tu utilise quoi ?

  9. pimousse3000 Auteur

    En 4×4 évidemment! mais attention pas n’importe lequel, l’Audi Q7 parce que je le vaut bien.
    Non je ne vais pas bosser à vélo parce que 30km aller et 30 retour = beaucoup. Donc j’utilise le train. Et le vélo, j’en fais bien plus que tu ne le crois. Et pas le dimanche matin (enfin parfois si ça arrive).
    Au fait URB ton comportement agressif (et 100% Troll) envers pas mal de membres mériterait largement que tu sois exclus…

    Et meme que la semaine dernière, j’ai pris le périph (pfiou ca faisait un bail), pour aller dans un lieu pas très bien desservi en IDF par les transports (eh oui il y en a). Mais à l’aller on était 4 et au retour aussi : ca s’appelle le covoiturage. Tu sais le truc que les égoistes ils connaissent pas, mais qui pourrait résoudre pas mal de problèmes.

  10. URB

    Quoi, il y a des zones pas très bien desservi en IDF par les TEC ?
    Et tu as été obligé de prendre une voiture ?

    Imagine alors dans les communes bien plus petites mais avec, proportionnellement parlant, beaucoup moins de moyens et donc de TEC.
    Au fait tu as réussi à t’en remettre de ton séjour sur le périph ?
    Courage… 🙂

    Pour l’agressivité, je ne sais pas si tu as remarqué, mais je ne suis pas tout seul, je peux même retourner ta réflexion, car même si vous vous en persuadé vous êtes loin d’être tout blanc.

    Tu connais le proverbe : « On voit la paille dans l’oeil de son voisin, mais pas la poutre dans le sien. » »

    🙂

  11. pimousse3000 Auteur

    C’est vrai qu’avec des Trolls, le comportement tourne parfois un peu à l’agressif aussi. Mais c’est bien là le but des Trolls non? Sortir des arguments stupides, de mauvaise foi etc.., de les répéter inlassablement au cas où personne n’aurait compris, dans le but d’appauvrir la qualité des débats et de décrédibiliser le site sur lequel il va « Troller ».

  12. Sagel

    Cycliste et végétarien ne font pas bon ménage ?
    On lit de ces choses aujourd’hui … beaucoup de CALC quand même :p
    Kesk’on smarre 🙂

  13. Gari

    Petite précision :
    Il n’est pas certain du tout qu’un cycliste mange plus qu’un non cycliste (faire une activité physique ne nécessite pas forcément de manger plus).
    Je me base sur mon expérience personnelle : je ne vois pas de différence sur ce que je mange lorsque je fais du vélo et lorsque je n’en fait pas. C’est certainement du au fait que les repas sont relativement « calibrés » et qu’on mange ce qu’il y a dans l’assiette, qu’on en ait un réel besoin physiologique ou non. Et comme on a tendance à manger trop…

    (Attention : je fais du vélo pour me déplacer, par pour suer. Je parle bien de transport et non de sport – même si ça peut faire 40km tous les jours).

    A propos de la polémique sur URB qui sévit sur un peu tous les articles : Effectivement il se fait l’avocat du diable en présentant des objections « faciles » (cela dit on peut trouver bien pire). Si vous trouvez que c’est un Troll, pourquoi lui répondre ? « Don’t feed the Troll » dit l’adage…
    Parce que l’agressivité, personnellement je la ressens des deux côtés de la barrière, chacun attisant celle de l’autre.

    Surtout que sur le coup, je suis plutôt d’accord avec son premier message :
    >>Au final, ce serait plutôt “Peux t-on vivre sans voiture personnelle ?”
    >> Car la voiture est toujours présente avec l’autopartage, le covoiturage.
    >> La chose qui change avec ces solutions ?
    >> Moins de voiture garée dans la rue ou les parking.
    Dans ce message, il ne me semble pas que URB hurle et jette le discrédit sur l’article ; il se contente de proposer un titre différent à l’article. D’ailleurs, je suis assez d’accord : lorsque j’ai lu le titre de l’article associé à son image de vélo-taxi, je ne m’attendais pas à lire que rouler en 4×4 loué était une bonne chose pour vivre sans voiture…

  14. lechatz

    Vivre sans voitures en ville c’est possible et c’est meme très pratique
    surtout dans les grandes aglomérations,ou les transports en commun
    sont nombreux et de qualité.Ayant vécu plus de trente cinq ans à
    Lyon, je sais de quoi je parle.Si vous vivez à la campagne c’est bien différent, vous ètes loin de tout.Personnellement j’habite dans une
    commune d’environ soixante kilomètres carrés pour moins de huit cents habitants,comprenant un boug et une trentaine de hameaux.Le seule commerce restant est la boulangerie,les autres ont tous diparus meme les itinérants,sauf le boulanger qui fait encore des tournées.la première ville importante est à plus de trente kilomètres,les transports en commun sont presque inéxistants.les actifs sont dans l’obligation d’etre motorisés,c’est guere mieux pour les retraités,un car le samedi
    matin qui relie la commune à une petite ville.Dans ces conditions il
    est impossible de se passez de voitures car ici ce n’est pas le plat pays

  15. PtitSuisse

    Je tombe par hasard sur cet intéressant article, qui recoupe mon expérience personelle de « sans voiture », bien que je vive dans un contexte complètement différent (en Suisse…)

    1 remarque à propos du car sharing:

    L’auto-partage (car-sharing) est une excellente solution. A utiliser bien sûr en complément de la mobilité douce et des transports publiques. En Suisse, il existe Mobility (www.mobility.ch), la plus grosse boîte d’autopartage d’Europe: 1150 emplacements et 2250 véhicules disponibles dans toute la suisse (dans toutes les grandes gares).

    Personellement, j’effectue environ 1500km par an comme ça, pour les courses importantes, pour les achats particulièrement encombrant (on peut louer des petites fourgonettes), et pour les loisirs (pic nic dans des endroits isolés, ou alors retour nocturne tardif).

    Celà montre également qu’une fois qu’on a une voiture personnelle, on est largement poussé à l’utiliser. Si la voiture peut s’avérer « essentielle » pour une partie des déplacements (1000-2000km annuel), rouler aussi peu et utiliser les TP en parallèle, c’est un luxe tant les frais fixes (amortissement, assurances) sont important !!

    A mon avis, il ne faut pas se dire « j’utiliserai moins ma voiture », parce que celà revient vite horriblement cher comme solution (payer bus/train + voiture), mais il faut faire le grand saut, et l’abandonner complètement.

  16. titus50

    NON
    he les gars,reveillez vous on est au 21 eme siecle
    c’est comme si vous disiez « peut on vivre sans electricité »
    ben oui, pourquoi pas il n’y a pas si longtemps les gens on vecu sans, pourquoi pas nous

    n’importe quoi
    encore des types qui ne sont pas nés au bon siecle
    allez vivre en forét et habillées vous en peaux de bétes et vivez de votre chasse
    il doit bien y avoir encore des foréts vierge non ?

    allé, bonne retraite

  17. noisette1325

    A Titus50

    Avoir une vision d’avenir, ce n’est pas s’accrocher coûte que coûte aux choix faits par d’autres avant nous. Avoir une vision d’avenir, c’est concevoir l’avenir autrement que le présent.

    Vouloir vivre sans voiture, ce n’est pas retourner au moyen-âge, c’est accepter que le choix du tout à la voiture, qui a été fait avant nous, n’est plus d’actualité aujourd’hui. Ce choix avait peut-être du sens à un moment donné. Aujourd’hui les données ne sont plus les mêmes et il est nécessaire de se reposer des questions sur des choix précédents.

    C’est plutôt vous qui vivez dans le passé, puisque vous imaginez la mobilité telle que d’autres l’ont imaginé pour vous avant vous.

    Il y a de multiples manières de concevoir la mobilité du futur. Vivre sans voiture en est une. Vivre avec voiture n’en est pas une, puisque la voiture est la mobilité du présent et bientôt du passé.

  18. veloce

    @TITUS50
    Alors que la question se pose, Titus à la réponse, ouf!
    Par contre ton manque d’argumentation me laisse dans l’embarra.
    Je vais donc rester sur ma position qui est « OUI », puisque je suis un de ceux qui vit sans voiture (contrairement a ton affirmation), et bien en plus.

    «  » »allez vivre en forét…il doit bien y avoir encore des foréts vierge non ? » » »
    Bah plus trop, je sais pas pourquoi…
    Actuellement on demande au derniers habitants s’ils peuvent vivres sans arbres. Tu devinera jamais se qu’ils ont répondu…NON!
    Eh! comme toi dit donc!
    On les a viré a coup de bulldozers. On va pas cultiver des biocarburants chez nous, y plus la place, je sais pas pourquoi…

  19. URB

    Surtout dans dans cet article on ne parle pas de vivre sans voiture, mais seulement de vivre avec la voiture des autres (autopartage, covoiturage, location).

    Mais la voiture est toujours présente…

  20. titus50

    « Surtout dans dans cet article on ne parle pas de vivre sans voiture, mais seulement de vivre avec la voiture des autres (autopartage, covoiturage, location). »

    elle est bien bonne celle là
    je resume
    je suis écolo je ne veux plus avoir de voiture (j’ai bonne conscience) mais il y a trop loin pour aller a vélo donc je demande aux « méchants, ceux qui sont arrierés, vivent dans le passé » de bien vouloir me transporter avec leur diabolique engin!!

    pour reppel
    les moyens de transport representes 13 %de la polution mondial
    dans ces 13 % , la voiture represente31 % lol

    quand un bateau coule, on ne bouche pas les petits trous d’abord parceque ces le plus simple, mais d’abord les plus importants car ce sont ceux qui mettent vraiment « l’embarcation « en péril

    cherchez les VRAIS cause de pollusion, pas les (pas fait exprés) arrbres qui cachent les foréts

    ps: pour moi, la voiture n’a jamais eté ,à la base un moyen de transport, mais un plaisir, car possibilité d’aller ou je veux quand je veux (et sans avoir a etre aux crochés de qui que se soit
    c’est cella ausi LA LIBERTE ne vous en déplaise

    /*NOTE MODERATION : merci de donner vos sources pour ces 13 et 31% et de soigner votre orthographe illisible */

  21. Lord Schreiou

    Non en ce qui me concerne.

    Pour moi vivre sans voiture ne serait pas forcément impossible, mais très contraignant.

    La voiture présente de nombreux avantages que n’égalent pas les autres modes de transport : indépendance, capacité, protection (vis à vis de la pluie par exemple), etc.

    J’apprécie quand même le vélo et la marche à pied car ils ne coûtent rien et ont le mérite d’entretenir la forme, mais ils ne répondent pas aux mêmes besoins que l’automobile.

    J’aurrais apprécié pouvoir me rendre au boulot à pied ou en vélo justement, mais la route et la distance ne s’y pretent pas.
    Transports en communs ? Covoiturage ? Etant cadre je n’ai pas des horaires fixes donc exit. D’autant que le bus, j’en ai eu ma dose au collège/lycée et les horaires ne me conviennent pas du tout. Enfin, je préfère garder mon indépendance.

    Bref, la bagnole est la meilleure alternative et ça tombe bien, c’est un de mes domaines de prédilection.

  22. Pim Auteur

    C’est dingue comme peu de gens ont l’air de n’avoir lu que le titre…. On dirait qu’ils se sont passé le mot, genre sur forum4x4!
    @Titus50 : Un peu de sérieux. Là où tu as raison, c’est que si demain, toutes les voitures cessent d’exister, ca ne va pas fonctionner, car le monde actuel est ainsi fait que beaucoup de personnes en ont besoin : il manque beaucoup d’infrastructures pour que l’on puisse tous s’en passer totalement. La voiture peut rendre de sacrés services dans certains cas (transport de matériel, horaires vraiment peu courants etc…), c’est indiscutable.
    Ce qui est plus discutable en revanche, c’est son utilisation abusive et de masse : « L’AUTOSOLISME » et le culte qu’on lui voue, à tel point qu’on doive s’essuyer les pieds avant d’y rentrer et que « jamais je ne prendrai un inconnu sur mes sièges (sacrés), l’inconnu c’est sale ». (j’ai connu ca dans ma jeunesse). « La vie dans sa voiture! »

    Bref, a-t-on réellement besoin de déplacer 1T et de gaspiller toute l’énergie qui va avec pour transporter ses 60 petits kilos personnels?

    Combien de déplacements sont réellements utiles ? indispensables ?
    Est il utile de posséder sa propre voiture ? (Location et autopartage ne sont elles pas des solutions intéressantes)
    Aurais-je pu faire autrement? (Transports/ covoit / vélo / pieds etc..)

    Enfin, et là, il faudra un peu de temps (beaucoup trop meme) pour faire bouger les choses. Les pouvoirs publics doivent mettre en place toutes les solutions alternatives possibles à cet individualisme automobile! Mais c’est très difficile, vu que la plupart d’entre eux défendent cette idée du passé, car ils ont vécu le développement auto comme un progrès de la société … C’est désormais révolu

    Enfin, j’invite tout le monde à lire ou relire ce témoignage : http://carfree.fr/index.php/2008/07/10/vivre-sans-voiture-dans-une-zone-non-urbaine-c%E2%80%99est-possible-meme-en-famille/
    Même les difficultés de vivre sans voiture y sont abordées…

  23. lechatz

    La location,s’il faut faire plus de trente kilomètres pour trouver un véhicule
    à louer,c’est pas très pratique,l’autopartage avec des voisins qui sont des
    actifs,une meme famille tous avec des horaires différents.
    Vivre sans voiture dans une zone non urbaine c’est possible,ci le pays
    est plat ou presque.
    J’utilise un utilitaire à deux place,je ne risque pas de véhiculer beaucoup
    de monde.

  24. mimi

    YOM tu est faché contre les cycliste apparament !!!
    Tu ne croit pas que le probleme de la pollution n’est pas ailleur ?
    Frenchement dire qu’un cycliste en transpirant et en pétan pollus je croit que tu est aveugle mon gars !!!

  25. Yôm

    @MIMI

    Ravis que tu ne partages pas ce point de vue.
    Je doute tout de même que l’on puisse sans vouloir faire sourire, partager ce point de vue…

Les commentaires sont clos.