Aller au travail à vélo

Entre les embouteillages, le coût de l’essence, le stationnement, la pollution, le réchauffement climatique, l’image has been de l’automobile, etc., vous en avez assez de prendre tous les matins votre voiture pour aller au travail? Vous hésitez encore à prendre votre vélo? Voici les 10 raisons qui vous manquaient pour sauter définitivement le pas et aller au travail à vélo.

1-Aller au travail à vélo permet d’éviter les embouteillages. A la différence de l’automobiliste, votre temps de trajet est à peu près constant, quel que soit l’horaire ou la période de l’année. Résultat: vous êtes ponctuel à vos rendez-vous. C’est en outre un grand plaisir de pouvoir doubler par sa seule force musculaire les files de voitures agglutinées lors des heures de pointe…

2- Aller au travail à vélo permet d’aller aussi vite et parfois même plus vite qu’en voiture, particulièrement en milieu urbain sur les trajets inférieurs à 5 km. Pour information, 50% des trajets faits en voiture en ville font moins de 5 km… Le vélo, c’est aussi l’efficacité et la rapidité!

3-Aller au travail à vélo permet de faire de l’exercice et c’est bon pour votre santé physique et mentale. L’exercice stimule, alors oubliez l’argument: «je vais arriver trop fatigué(e) !» Il est prouvé qu’un peu d’exercice le matin stimule la concentration et donne de l’énergie!

4-Aller au travail à vélo permet de brûler des calories! Vous brûlez environ 400 calories à l’heure en roulant à 16 km/h, une vitesse facile à atteindre sans gros efforts. Pour perdre une livre par semaine, il faut créer un déficit hebdomadaire de 3500 calories, faites le calcul!

5- Aller au travail à vélo permet d’avoir un autre point de vue sur la ville. Vous avez l’occasion d’observer le paysage, de découvrir votre ville et de voir des choses parfois drôles ou insolites.

Lire aussi :  Du Grenelle de l'environnement au pacte automobile

6- Aller au travail à vélo permet une grande liberté de mouvement, depuis les grands axes jusqu’aux petites rues, en passant par les bandes cyclables et les sens interdits autorisés aux vélos! Vous avez également la possibilité de stationner votre vélo au plus près de votre lieu de travail et parfois même dans votre bureau si vous utilisez un vélo pliant!

7-Aller au travail à vélo permet de réduire votre empreinte écologique. Avec le vélo, vous contribuez à préserver la qualité de l’environnement et vous limitez votre responsabilité dans le réchauffement climatique.

8- Aller au travail à vélo permet d’arriver au boulot de bien meilleure humeur parce que vous avez l’impression de vous être amusé avant même de commencer votre journée de travail.

9- Aller au travail à vélo permet de décompresser et de se défouler. En finissant votre journée de travail, vous décompressez en revenant à la maison au lieu de stresser dans les embouteillages durant l’heure de pointe.

10- Aller au travail à vélo permet d’économiser énormément d’argent par rapport à la voiture: pas de carburant, pas de frais de parking, pas de contraventions, voire même pas de voiture du tout si vous prenez conscience que le vélo peut avantageusement se substituer à l’automobile et pas seulement pour aller au travail!

Crédit image: Sportpictures

45 commentaires sur “Aller au travail à vélo

  1. cycliste alcoolique

    Et encore vous avez voulu vous limiter a 10 raisons…
    Il est certain qu’ une fois qu’on y a goutte, il est difficile de s’en passer Meme pour les trajet plus longs.

  2. bipbip38

    « votre temps de trajet est à peu près constant, quel que soit l’horaire ou la période de l’année »: Je suis toujours étonné de mettre le même temps a 2 minutes près sur un trajet de plus de 45 minutes (soit moins de 5% d’écart) quelque soit les conditions sauf en cas de non-déneigement des pistes cyclables qui deviennent impraticable après quelques jours de gel/dégel.

  3. Legeographe

    Oui, le choix des 10 est bien limitant, même si vous avez choisi les 10 raisons les plus valables. On pourrait aussi dire que le vélo est incommensurablement plus pratique que la voiture, quand sur les 5 km du retour (du boulot), on doit passer par l’épicerie, la boulangerie, la banque, autant d’arrêts qui ralentissent l’automobiliste.

  4. Laurent

    il y a les bonnes raisons
    et les moins bonnes raisons
    11 – Aller au travail à vélo permet d’avoir le grand le plaisir de réparer la crevaison devant les passants narquois
    12 – Aller au travail à vélo permet suer bien avant de travailler, sweating système quand tu nous tiens
    13 – Aller au travail à vélo permet de rouler la nuit dans l’obscurité totale avec une toute petite lumière comme les ouvriers (prolo) du XX° siécle, avec un vélo les déplacements sont des aventures
    14 -Aller au travail à vélo permet de pouvoir porter un « cycliste » et de monter ses jolies fesses moulées à ses collégues
    15 – Aller au travail à vélo permet de prendre sa douche au travail, vous aussi vous mouillez votre chemise au travail …

  5. apanivore

    L’argument le plus inattendu et le plus important pour moi c’est la bonne humeur (8).
    On n’y croit pas tant qu’on n’a pas essayé.
    Mais c’est vrai, le matin quand je viens à vélo je suis 100 fois plus réveillé, motivé, joyeux, etc…
    A côté de ça l’écologie, les bourrelets et le portefeuille c’est des arguments trop terre-à-terre 😉 parce qu’après tout, ce que tout le monde veux c’est du bonheur.

  6. cycliste alcoolique

    @Laurent
    11-> Changer une chambre a air, ca fait chier…mais ca n’arrive pas tres tres souvent. Que les passants soient narquois, je m’en fou.
    12-> Comme vous dites dans le point 15, on prend notre douche au travail.
    13-> Je le fais la nuit et sur neige (30 km A/R). Il suffit d’etre bien equipe pour etre bien vu par les automobilistes. La comparaison avec les ouvriers prolo a du charme.
    14-> Si c’est un collegue, je m’en fou, si c’est une minette…je passe au point 15 avec elle 😉

    Non, le bemol est: devoir negocier avec les gros 4×4 et les maniaques du champignon, les enerves, les aveugles…

  7. LGV

    C’est clair que l’on peut trouver beaucoup plus de raison de prendre le vélo ! juste un exemple : prendre le vélo est bon pour la santé, on l’a vu, donc si beaucoup le font la santé des français sera meilleur, donc la CQ sera elle aussi en meilleur santé. Nous n’auront donc plus besoin de l’aider autant avec nos impôts. Donc notre pouvoir d’achat, déjà bien amélioré par l’abandon de la voiture augmentera encore plus !

  8. Legeographe

    Merci, Cycliste Alcoolique, l’éthanol qui inonde votre sang vous rend tout guilleret et ça me fait bien rire.
    Pour ce qui est de la douche au travail, je pense que ce doit vraiment être le pied. Je suis encore étudiant, mais rêverais de pouvoir me doucher en arrivant à la fac (et pourtant, il n’y a que 7,3 km).

    Pour ce qui est de « l’aventure » (point 13, selon Laurent) que représente le trajet nocturne pour se rendre au boulot, je trouve ça génial. L’été dernier, je travaillais dans les champs de melons, et me tapais avec mon frère 12 km tous les matins en pleine nuit dans le marais poitevin (Vendée, FRANCE). On pouvait voir à la fin de notre trajet poindre le jour, on entendait les animaux se réveiller, l’humidité de l’air marin tout proche nous chatouillait les narines. Bref, rien de bien plus sensuel (si ce n’est la douche envisagée avec la minette par Cycliste Alcoolique) existe en ce bas monde (ça me fait penser aux balades estivales avant l’aube que détaille sensuellement Colette dans son ouvrage autobiographique « Sido »).
    Après, dans le mot « aventure », il y a peut-être la présence des véhicules motorisés (mais Laurent n’en fait pas explicitement allusion), auquel cas je dis « oui, ce n’est pas une belle aventure que celle de devoir prier pour que l’automobiliste qui me double ne soit pas un chauffard ».
    Pour ce qui est de « l’aventure » de pédaler dans le noir, seul, j’y trouve très souvent une immense poésie (et ce même en ville à 5 heures du matin, quand les rues sont vides).

  9. xtoflyon5

    Sobriété et Jubilation VS. Débauche (d’énergie, de risques, de bruit, de temps perdu…) et Frustration

    Mais tout est déjà dit…

  10. cycliste alcolique

    @APANIVORE & LEGEOGRAPHE
    Vous avez tout les deux raisons. Vous venez de toucher quelque chose qu’on n’oublie. Les 10 arguments cités sont tous vrais, mais sont pour la plupart très pratico-pratiques: efficacité, rapidité, santé, économies… Ce qu’on n’oublie c’est le plaisir de simplement pédaler, d’être un chevalier des temps modernes, proche de son monde, attentif a ce qui l’entoure, aux bruits de la campagne aux aurores. On ne va pas au travail, on se ballade.Tout cela, l’automobile ne l’offre pas.

  11. Pim

    @LGV : ton raisonnement est très juste… Sauf qu’il y a 30% de fumeurs en France. Un fumeur se préoccupe peu de sa santé, il a donc peu de chances d’être amadoué par le côté santé du vélo.

  12. Yôm

    Je retrouve dans ces petits récits ce qui m’émeut et m’attire le plus à vélo:
    L’ouverture sur le monde.
    L’éveil de l’esprit par le corps ressenti.
    L’immersion dans le paysage, sentir les images sur sa peau.
    L’automobile a fait un anticonformiste, un poète du petit homme, de la petite femme non motorisé(e).

  13. Laurent

    16 Aller au travail à vélo permet de bien comprendre que rien n’est fait pour le cycliste. Le réseau routier n’a pas été pensé pour vous cyclistes.
    Vous aimez la Résistance, faites-vous plaisir, roulez en vélo .. et RESISTEZ
    à vous de survivre aux feux, aux angles mort, aux portières, aux vols, aux chiens, aux dénivelés, aux voitures, aux bus, aux camions, aux voitures de Police, à la loi du nombre ..
    Les cyclistes, les héros du quotidien …

  14. cycliste alcoolique

    @Laurent
    Je vous trouve un peu tendu. Vous etes restez coince derriere un camion poubelle ce matin?

  15. wombie

    @Laurent
    11 – avec un pneu anticrevaison, cela n’arrive presque jamais
    12 – pas la peine d’allumer le matin ou alors un tshirt en textile antisueur et de quoi se rafraichir.
    13 – phare avant 40 lux + led arrière + led de casque + frontale + gilet fluo et des trucs fluos partout : faut être aveugle ou c… pour pas me voir
    14 – futal de ville et surpantalon étanche s’il pleut
    15 – pas faux mais la chemise propre dans le sac, c’est aussi bien

  16. Much

    Je ne vois qu’un seul inconvénient au vélotaf : être collé au pot d’échappement des voitures…

  17. ulrich

    @Laurent
    Tout a fait d’accord avec toi sur ta dernière réaction.
    Comment passer un rond point au milieu des voitures? Cohabiter le long d’une nationale? Supporter les dépassement olé olé sur voie étroite?
    Le vélo n’est pas encore reconnu comme moyen de transport.
    Il faut faire sa place. Je réalise que sur mon trajet, (trajet villes et peri urbain) les choses se sont ameliorée. Les automobilistes font plus attention, ils ont les memes horaires que moi et ont l’habitude de me voir.
    Il suffit que je change de trajet ou modifie mes horaires pour avoir l’impression de circuler dans une zone de non droit pour les cyclistes.

  18. Le cycliste pas sportif

    Se doucher quand on arrive au boulot est-il nécessaire ? Ceux qui pensent ça sont des nerveux de la pédale. En appuyant sur la pédale douce dans les 1 ou 2 derniers kilomètres, on arrive frais et pas du tout – ou très peu – transpirant. Le porte-bagage permet d’évier une grande partie de la transpiration dans le dos, même si on roule à vitesse soutenue.

    Moralité : à vélo il ne faut pas se presser, sinon on perd du temps à l’arrivée 😛

  19. cycliste alcoolique

    @ Le cycliste pas Sportif.

    Oui tu as raison qu’ilfaut se menager.
    J’ai plus de 15 km a faire, dont une belle cote a +8% sur 2 km, le tout sur-habille car je vis a Montreal et il peut faire treesss froid.
    Moi non plus je ne suis pas sportif et je transpire.
    Mais a vrai dire ca ne me derange pas, et la douche au boulot est un moment agreable.

  20. Tibug

    Ben moi je vais au boulot à vélo de jour comme de nuit. Grâce à ma dynamo dans le moyeu qui a un super rendement, rien à voir avec la vieille dynamo qui frottait sur la roue arrière du demi-course de mes 20 ans. J’avais pourtant de la tendresse pour elle mais je la sentais bien qui me freinait dès que je l’activais. Aujourd’hui je peux rouler tous feux allumés, je ne sens pas de différence. Pas besoin de piles, toujours déchargées quand on en a besoin (et en plus ça pollue), franchement je vous le conseille, le surcoût est vite amorti tant en confort qu’en sécurité.

    Pas trop de souci de transpiration non plus, faut dire qu’à l’aller je n’ai pratiquement que de la descente… Bien sûr, au retour ça monte mais arrivé chez moi je fais ce que je veux. À l’aller, il n’y a guère qu’avec le vent en face que je dois pousser sur les pédales (parce que chez nous, croyez-moi, il souffle fort).

    La voilà, la vraie adversité pour aller bosser à vélo : la météo. 60 km/h de vent dans le nez, y’a pas à dire, ça freine les ardeurs. Et quand en plus il tombe des hallebardes bien drues, alors là je prends le bus. Certes je pourrais prendre des vêtements secs et me changer au boulot mais là j’ai trop la flemme, ça m’enlèverait la plus grande partie du plaisir.

  21. Sagel

    @MUCH :
    Même en étant « collé » à un pot d’échappement – ce qui n’arrive normalement pas quand on est dans un sas à vélo – on respire moins de polluants que les occupants des voitures suivantes.
    Prouvé scientifiquement chiffres à l’appui.

  22. xtoflyon5

    @much : collé au pot d’échappement ? Je ne suis pas d’accord. Les études montrent que l’on est moins collé aux pots en vélo qu’en voiture embouteillée : plus haut à vélo et aspiration d’air par la calandre au niveau des pots en voiture ! Et sur piste cyclable, on s’éloigne un peu des pots, apparemment ça joue.

  23. apanivore

    moi je dirais plutôt collé au pare-choc parce que dans les rues pas large de ma ville aux heures de pointes c’est clair que les voitures me ralentissent ! Elles ont du mal à se croiser, ça pinaille … bref je comprends pas cette obstination à utiliser un truc aussi pas adapté.

    Ce soir j’ai longé l’autoroute A4 en sortie de Paris. Tout seul sur la belle petite route en bord de Seine j’ai doublé un paquet de voitures … à l’arrêt sur 4 voies de large.

  24. Robin

    Pour ce qui est du risque de crevaison, je dois dire qu’avec du bon matériel, le risque est quasi inexistant. Depuis un an avec mes nouveaux pneus anti-crevaison : 0 crevaison. Et pourtant je fais bien 10km en ville par jour, sur des pistes cyclables pourries, jamais nettoyées et jamais déneigées…

    Le regard narquois de passant : ça me rappelle une balade en montagne avec bouffe, duvet et tente sur le dos. Dans un endroit bien paumé, on est passé à côté du 4×4 d’un tour operateur qui transportait deux touristes. Le moteur était HS et le chauffeur essayait désespéremment de le réparer.

    Pour le coup, le passant narquois c’était moi et j’en rigole encore…

  25. PHI

    Le vent de face est à la fois très pénible et il est impossible d’y parer, à moins de mettre plus de puissance si on dispose d’une assistance électrique. C’est le seul vrai ennemi du cycliste. Il y a aussi le verglas, mais c’est relativement rare en France.

    Il est rare que les précipitations soient trop intenses pour vraiment poser un problème. Dans ce cas le mieux est d’attendre à l’abri que ça passe, si un abri est disponible, ce qui est en général le cas en milieu urbain. Les prévisions de précipitations à 1 heure sur le site de Météo-France sont utiles quand le temps est vraiment incertain. La plupart du temps, un imperméable sportif, un surpantalon et des surbottes suffisent à protéger de la pluie qui mouille. Une paire de lunettes peut également être utile si on roule vite.

    La perte d’adhérence peut jouer des tours. Mais même en cas de verglas localisé ou de neige, prendre le vélo reste avantageux par rapport à la voiture car on peut toujours descendre et pousser la monture, pour remonter dessus dès que la chaussée redevient acceptable.

    Le principal problème des périodes pluvieuses ou, pire, neigeuses, c’est l’entretien de la bicyclette, car la boue, l’eau et parfois le sel abîment la mécanique par abrasion ou corrosion. En cas de chaussée salée il faut nettoyer la mécanique presque quotidiennement.

  26. Marc Bourgois

    Cycliste quotidien à 1.000km par mois, toutes saisons : la bonne humeur, c’est vrai à tel point qu’on détonne par rapport aux collègues qui débarquent le matin livides et moroses.

    Après un temps, on ne chauffe plus en roulant : on trouve le rythme et la vestiaire adéquat. Toujours une visière, pour bloquer les feux des voitures d’en face.

    Crevaisons: 30 000km avec des Schwalbe Marathon XR sans crevaison; au bout du compte, les flancs ont lâché par l’usure. Avoir une chambre de rechange et réparer calmos à la maison.

    Changement de chaine et de cassette tous les 3500 environ, de plateau tous les 10000-12000. Trouver des rapports qui n’arrachent pas la chaine ni les pignons.

    La pluie n’est pas grave : ne pas chercher à tout prix l’étanchéité, mais se protéger du froid et organiser son vestaire…un mode de vie. Le pire est le brouillard…

    Eclairage : les leds font merveille.

    Hiver : à -10 on passe encore, mais il ne faut pas rouler des heures ainsi. Il faut respirer autrement quand il fait très froid. Lunettes quand il neige. Eviter de laver à l’eau en hiver, ça gèle ensuite dans les gaines.

    Fatigue en fin de semaine, mais un ‘ptite rando le we vous remet d’aplomb.

  27. Raghnarok

    Ça fait plaisir de voir autant de cyclistes motivés.
    Je fais du vélotaf tous les jours, j’ai un entrainement gratuit pour la saison de ski, je suis en forme toute la journée.
    J’adore rouler (bon je roule avec un truc pas trop homologué), de jour, de nuit, au froid, au chaud. Tant qu’il pleut pas c’est 100% bonheur.
    Niveau éclairage, j’utilise essentiellement des petites leds pour me faire voir, et non pour voir.

    Et oui Marc, la petite rando du week end remet les idées en place et relance la nouvelle semaine 😀

  28. Moa

    Depuis que je vais au boulot en vélo, j’ai une de ses patates !
    Le matin en arrivant (faut dire qu’en plus je prends mon temps devant un bon p’tit dej, chose que je ne faisais pas avant. Erreeeeur! Ça aussi c’est du plaisir)
    Le soir en rentrant, idem. Terminé les états façon larve !
    Week end, idem.

    J’aurais jamais cru autant.

    En fait, on change pas mal son organisation pour s’adapter à ce mode déplacement. Et on se rend compte qu’au final :
    1- c’est tout à fait possible de changer des trucs qu’on croyait immuables
    2- c’est beaucoup mais beaucoup mieux en fait.
    3- mais pourquoi je ne le fais que maintenant !!!

  29. Bromptonaddict

    Je fais du vélotaf à longueur d’année dans une ville de 40000 habitants où on doit être seulement une dizaine de cycliste quotidiens (dans ma ville, il y a des côtes!).
    J’ai trouvé 3 « avantages » supplémentaires :
    – ne pas passer inaperçu : je le cherche un peu car j’ai acheté un vélo pliant Brompton (c’est mieux qu’une Ferrari pour se faire remarquer dans ma ville)
    – renforcer sa confiance en soi : il n’est pas rare que les ados ou des plus grands également se moquent de moi sur mon « petit » vélo.
    – tenter de faire changer les mentalités pour que ceux qui ont un peu de conscience écologique passent également à l’acte (depuis 5 ans, on est passés de 2 à 5 vélotafs, c’est pas exponentiel, mais c’est déjà ça)
    – sensibiliser mes enfants pour qu’ils aient plus tard un comportement responsable. Ma 2ème fille fait du vélo depuis ses 4 mois, je vais la chercher à la crèche avec une carriole. (C’est encore mieux pour passer inaperçu que le vélo pliant d’ailleurs).

  30. Moa

    Bromptomaddict :  » Ma 2ème fille fait du vélo depuis ses 4 mois, je vais la chercher à la crèche avec une carriole. (C’est encore mieux pour passer inaperçu que le vélo pliant d’ailleurs). »

    Tiens donc… certains diraient ici que c’est un concept (de?) rigolo 😉

    Perso je trouve ça extra.

    Au fait je suppose que tu as voulu dire : « C’est encore mieux pour NE PAS passer inaperçu que le vélo pliant d’ailleurs). »

  31. mino

    Moi je mettrai quand même comme désavantage:
    – risquer de se faire voler son vélo à chaque fois qu’on le lais dans la rue plus d’une heure et de devoir rentrer à pied
    -pour la nuit : devoir enlever toutes les lumieres et autres trucs facilement volables de son velo à chaque fois qu’on se gare
    -se prendre les pots d’echappement de bus en plein dans la tete
    – aoivr peur pour sa vie à chaque croisement vu le nombre d’automobilistes qui ne regardent pas dans leur retroi avant de tourner.
    -apres la reprise du sport c’est quand meme pas top avec toutes les courbatures qu’on peut avoir.
    -il faut savoir limiter la quantité quand on fait des courses (ou sinon on se retrouve comme un con…)

    Mais bon malgré tout ca le vélo reste quand même un superbe moyen de transport (surtout quand on habite dans une ville toute plate, là c’est vraiment le pied)

  32. Raghnarok

    Pour le vol du vélo, il faut négocier avec les patrons pour pouvoir le poser en lieu sur, je peux le mettre dans mon labo moi, ça ne dérange personne.
    La nuit un vélo ne dort pas dehors, 1ère règle d’or.
    Les pots d’échappement on peut rien y faire… La peur des croisement pareil…
    Les courbatures durent pas, 2-3 jours tout au plus si on a 10-15km à faire.
    Les courses il y a toujours les charrettes qui fonctionnent très bien.

  33. stefanopoulos

    Bonjour Mino,
    Si tu aimes le vélo – c’est visiblement le cas – je tiens à te rassurer sur tes différentes inquiétudes :
    – Avec un bon antivol en forme de U, tu ne te fais pas voler ton vélo. Idem pour les lumières si elles font partie du vélo (phares vissés, alimentés par une dynamo).
    – Cohabiter avec les bus et les voitures est une question d’habitude, mais il est clair que plus on sera nombreux à vélo, moins il y aura de voitures, et plus elles feront attention à nous.
    – Pour les courses, un porte-bagages, des sacoches, éventuellement une remorque, et tu peux acheter pas mal de trucs. Avec ça, je ne fais mes courses qu’une fois par semaine, au marché et dans les magasins de proximité.
    Quant à la question des courbatures, je me demande si ce n’est pas du second degré… Tout comme le reste de ton mail d’ailleurs :o)
    Amicalement

  34. apanivore

    Ces désavantages sont inexistants pour les cyclistes habitués. C’est domage parce que ce sont les débutants qui ont le plus de chance d’abandonner rapidement pour une de ces mauvaises raisons.

    1 le vol : un bon antivol et basta, les voleurs regardent les antivols, pas l’état des vélos. Les seuls proches qui se sont fait voler leur vélo c’était chez eux, pas dans la rue.

    2 la nuit : une dynamo c’est inamovible, idem rmplacer les serrages rapides par des boulons et y’a plus grand’chose d’amovible

    3 peur : en 3 ans je n’ai jamais ressenti ça, c’est peut-être mon trajet, sans piste cyclable qui m’oblige à être avec les voitures et donc bien visible.

    4 le vélo quotidien ? du sport ? ah ah ah ! si je vais en vélo c’est parce que je suis fainéant, c’est beaucoup moins fatigant qu’à pied ! (bon c’est une boutade, c’est vrai que j’ai jamais eu de voiture alors je peux pas savoir comment ça doit être trop bien d’être vautré pépère dans les bouchons sur son fauteuil)

    5 ben suffit de faire des courses sans caddie

  35. cycliste alcoolique

    @Mino,
    Pour les courses: je prends mon velo de tout les jours equipe de deux grosses sacoches + un bon sac a dos.
    Je reserve mon autre velo (de course) pour frimer! LOL

  36. CarFree

    Pour les courses, je les fais une fois par semaine dans un hyper situé à 4 km de chez moi. Vu qu’on est 4 dont 2 enfants, au début je me suis dit qu’il allait falloir m’organiser sérieusement (j’ai meme pensé à une remorque!)…et puis en fait, j’y arrive très bien avec mon seul vélo. Je mets les packs de lait dans le siège enfant, le gros des courses dans un sac à dos, et un sac de chaque coté du guidon pour les produits frais. Meme pas besoin de sacoches sur le porte-bagage…

  37. cycliste alcoolique

    C’est effectivement hallucinant ce qu’on peut transporter a velo.
    En plus c’est tellement plus adapte pour faire des courses « locales ».
    Il y a un cote ancien temps et prolo, vous appelerez ca comme vous voulez, que j’adore. Tellement plus sympa que de chasser des places de stationnement devant un immense centre d’achat dans une enclume de 2 t.

  38. Bromptonaddict

    I have a dream: avoir un garage avec dedans
    VTT (avec charrette pour les loisirs)
    Vélo de course pour le sport
    Vélo pliant (pour les transports multimodaux)
    Back fiet (pour transporter toute la famille en ville et faire les courses).
    C’est un peu de la surconsommation et ça prend autant de place qu’une voiture mais ça pue quand même moins!

  39. mino

    Bonjour
    pour repondre à vos différents commentaires:
    1: L’antivol en U j’ai deja teste et je vous promets qu’on peut quand meme se faire voler son vélo (ou alors sinon mon vélo s’est juste évaporé)
    2: Pour les courbatures je parlais de quand on reprend le sport pas le vélo, il est évident que je vais pas choper des courbatures en faisant du velo mais moi a cote je fais du rugby et je vous jure qu’à la reprise les courbatures c’est pendant un mois
    3: Pour les courses je n’ai quasiment pas le temps de les faire (j’ai des entrainements quasi tous les soirs avec les 2 sports que je fais + match le week end) du coup quand j’ai le temps de les faire en general je les fais pour trois semaines (et pour 3 personnes) alors c’est pas deux pauvres sacoches qui vont résoudre mon problème.

    Enfin mes commentaires étaient juste pour faire remarquer que oui le velo c’est cool mais que faut arreter de dire que c’est le truc le plus genial au monde

  40. Jean-Marc

    Comme d’autres, c’est, à l’usage, le point 8 (et un peu son « cousin » 9) qui me marque le plus

    Le vol…

    Pour des courses, on laisse son vélo moins de 20 minutes normalement. Il n’y a qu’au travail que le vélo reste plusieurs heures dehors.

    Alors, suffit, pour le vélotaf, de ne pas utiliser un vélo à plus de 1K euro [à réserver pour les longues rando (course) ou parcours (VTT)], mais un vélo de base, si possible pas tout jeune, et que celà se voit.
    Et, si un jour on me le vole… ben,, j’en aurais pour moins qu’une aile de voiture abîmée sur un parking, pour en racheter un neuf basique.

    Par expé, dans mon entourage, les rétro/pare-choc/ailes/portières abîmées arrivent bcp plus souvent que les vols de vélo… et le coût est supérieur.
    (un seul vol de vélo en 30 ans… car cadenas non attaché au mobilier urbain, contre -de mémoire- plus d’une 20aine de petits problèmes pour les autos)

    p.s.
    Pour ne pas transpirer à vélo, suffit de s’habiller léger, rouler pépère, et ne pas hésiter à ralentir un peu l’allure et se déshabiller (enlever les gants ou la chemise/sweat sur le T-shirt) pour les 2 derniers km.

    Et, en hiver, mettre des gants et bonnet si nécessaire (par ex, les 200 premiers mètres, le temps de se chauffer), voire, à l extrême, quand inspirer par le nez ne suffit plus, mettre une écharpe sur bouche/nez, pour aspirer de l’air réchauffé.

    Sinon, aujourd’hui, au JT, des images d’Haïti, qui subit des inondations : on y voit des cyclistes rouler -lentement- avec le moyeu des roues sous l’eau o_°
    Comme quoi, un vélo n’a pas peur de l’eau…

  41. Moa

    Mino : « Pour les courses je n’ai quasiment pas le temps de les faire (j’ai des entrainements quasi tous les soirs avec les 2 sports que je fais + match le week end) du coup quand j’ai le temps de les faire en general je les fais pour trois semaines (et pour 3 personnes) »

    ah mince. Problème insurmontable, en effet. Effectivement, là, je ne vois pas de solution pour vous.

    Avant, il est vrai que le rugby et le sport n’existaient pas, que les familles de 3 n’existaient pas non plus (y avait que des célibataires ou des familles de 2 au delà, on les faisait pas bouffer), il n’y avait aucune contrainte avant (c’est à dire juste après le néolithique, les grottes, la chandelle, tout ça)….

    Donc du coup, ils arrivaient à régler ces problèmes insurmontables sans bagnole, sans caddie et sans hyper.

    Suffit de s’organiser. Point barre. Tout le reste n’est que prétexte hypocrite.

  42. Robin

    @ mino : « Enfin mes commentaires étaient juste pour faire remarquer que oui le velo c’est cool mais que faut arreter de dire que c’est le truc le plus genial au monde »

    Bah pourtant c’est le cas, non ?

    En tous cas c’est plus pratique que le rugby pour aller faire ses courses et visiblement cela donne beaucoup moins de courbatures…

    Quant au vol, on risque plus de se faire voler son vélo dans son garage que sur le marché ou attaché devant une boulangerie. Si si, les statistiques le prouvent !

  43. Tommilidjeuns

    Parmi ceux qui me font très marrer, y a ceux qui empruntent les escaliers roulants dans les immeubles de bureaux, les grands magasins etc…même pour descendre, ils attendent gentiment d’être arrivés en bas, sans penser une seconde à utiliser leurs jambes pour aller plus vite, pour simplement BOUGER LEUR CUL,même si y a une seule personne dessus.
    Pis y a les éternels fatigués qui font leurs courses affalés en avant sur leur caddie (leur faudrait un petit moteur au chariot), les sportifs qui « descendent » en salle de gym en appelant l’ascenseur, même pour un ou deux étages.

    Quand je descends du train pour aller bosser, j’ai encore trois kilomètres et demi que je m’efforce de faire à pied, parce que j’aime marcher (même si j’ai le bus gratuit avec l’abonnement de train), des fois avec un masque sur la tronche, (ç’est totalement inefficace contre la saleté de Co2, mais au moins je sens pas l’odeur de mort) je croise très rarement des vélos ou des piétons sur ce parcours infesté de grosses berlines (pourtant c’est plat), de SUV et de 4X4 qui roulent au pas et avec le plus souvent le seul conducteur à bord, des bus toujours à moitié vides bien que pratiquement gratuits.
    Luxembourg-ville où je travaille, capitale pognonesque et grange à fric des nantis de ce monde fait pourtant beaucoup pour favoriser les transports en commun, mais même les résidents qui habitent dans un rayon de deux ou trois km, rien à foutre, ils sortent leur grosse bagnole quand même et viennent ajouter leurs carcasses de tôle inutile et rutilante à celles des frontaliers.

    Et vous savez quoi, quand il y avait la grève des raffineries, tous les frontaliers peureux se précipitaient à la première gare luxembourgeoise pour prendre le train et économiser leur cher gas-oil, les parkings des gares étaient déjà bondés à cinq heures du mat’, tout le monde avait la trouille de rester le réservoir à sec, (alors que le carburant coule à flot et pas cher dans ce merveilleux petit pays, c’est idiot), si çà continue ON VA ETRE OBLIGES DE PRENDRE LE TRAIN , qu’ils disaient certains cons. Maintenant que la grève est finie, retour à la normale, autoroutes surchargées de frontaliers français,crétins, stressés (certains font 120 km pour aller bosser, difficile en vélo pour les lorrains, allemands et belges environnants, faut voir les rodéos matin et soir, l’horreur de l’A31 aux heures de pointe) et indisciplinés (quand les flics luxembourgeois qui ne rigolent pas, arrêtent une voiture en défaut c’est le plus souvent une plaque française, une camionnette là c’est souvent une plaque luxembourgeoise avec des ouvriers français dedans, on passe pour des barbares) et les trains luxembourgeois circulent à moitié vides.
    Ouais , c’est assez spécial par ici, mais quelle vie de merde, tout ce temps gâché rien que dans les transports, deux heures le matin, autant le soir, parfois pour faire quarante kilomètres …

    Vivement que toute cette folie s’arrête.

  44. Figaro

    Bonjour tous le monde moi avant je fesait 130 kilo je me suis fait operer pour maigrir et après rendu a 90 kilo je me suis dit faut que je fasse du sport et comme je suis fan du club des cinq je me suis dit pourquoi pas le velo. Donc un peu retissant je me suis acheter un velo de ville et maintenant je vais tou les jours au taf a velo et je trouve sa vraiment geniale, ma jaguar reste au garage donc 260 d’essence par moi en moins (je nest qun smic donc fesait pas grand chose a la fin du mois, puis aussi je respire mieux, je fait du sport sans men rendre compte etc etc… Donc merci le velos et cet article ainsi que son auteur pour mavoir definitivement convaincu d’aller au taf a velo (env 7 km et 14 aller retour)

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