Renault-Dacia clôt la semaine du développement durable par la commercialisation d’un nouveau 4×4, le Duster !

duster

Renault-Dacia doit débuter, jeudi 08 avril, la commercialisation du Duster, son nouveau 4×4 dit « low cost ». Agir pour l’Environnement constate qu’en matière de stratégie industrielle, « tout change… rien ne change. Pour Renault-Dacia, les crises passent, la stratégie climaticide reste. » La seule différence, et elle est de taille, c’est que la plupart des constructeurs automobiles ont cessé de commercialiser ce type de véhicules, lourds, énergivores et climaticides. Pour l’association Agir pour l’Environnement, « Renault-Dacia, c’est un peu la cavalerie qui arrive après la bataille, les chevaux en moins, la pollution en plus ! »

Pour accueillir à leur manière ce nouveau 4×4, les Greenwashers, spécialistes en verdissement écologique, ont mis en ligne une nouvelle page web sur duster.fr. Après www.koleos.tv et www.renault-ze.fr… le constructeur hexagonal a une fois encore omis de déposer le nom de domaine associé à ce nouveau 4×4. Les Greenwashers en ont profité pour détourner le nom de domaine et y apporter un contenu volontairement ironique.

Pour l’association Agir pour l’Environnement, « avec la commercialisation du nouveau 4×4 de Renault-Dacia, la pseudo semaine du développement durable trouve son point d’orgue. La contribution de Renault-Dacia au développement durable sera reconnue par tous les spécialistes en croissance verte et blanchiment écologique ! » La commercialisation d’un nouveau 4×4 tout en communiquant sur l’intérêt supposé de la voiture électrique dite abusivement « Zéro émission » est la définition même du blanchiment écologique, stratégie où la communication prime sur la réalité industrielle et commerciale.

Les centaines de millions d’euros que l’Etat français a englouties dans la sauvegarde du secteur automobile n’ont produit aucun effet perceptible en matière climatique, énergétique et environnemental. Deux ans après le début de la crise du secteur automobile, l’association regrette que l’Etat n’ait pas conditionné le versement d’aides substantielles à l’obtention de résultats écologiques.