Les profiteurs du bizness écolo

canard-profiteurs

Le vert n’est plus dans le fruit, il est partout. Bâtiments à haute qualité environnementale, aliments bio, voitures propres, même les industries les plus polluantes tentent de se repeindre en vert. L’inspecteur Canardeau mène l’enquête.

Sarko n’échappe pas au phénomène, qui a tenté l’hiver dernier à Copenhague de devenir le plus vert de tous les présidents de la planète.

Depuis les régionales, qui ont gonflé les contingents d’élus écolos, il trouve que  »l’environnement, ça commence à bien faire »… Tout le monde, il est bio, tout le monde il n’est plus vert ? Le dernier numéro des  »Dossiers du Canard » paru mercredi dernier vous en révèle de vertes et de pas mûres sur le sujet.

Extrait:

« Outre ce que lui rapporte “Ushuaïa”, via sa société Eole Conseil, Nicolas Hulot empoche de coquettes royalties sur les produits dérivés (5,25 % du pactole, soit 700 000 euros par an). Il y a des gels douche Ushuaïa, des lunettes Ushuaïa et même un très vert tout-terrain Peugeot Ushuaïa ! » Ushuaïa aïe aïe aïe !

Les dossiers du Canard enchaîné  »Les profiteurs du bizness écolo », avril 2010, 84 p., 5,35 € est disponible en kiosque.

http://www.lecanardenchaine.fr/

3 commentaires sur “Les profiteurs du bizness écolo

  1. Ronuick

    Je cours l’acheter (bon, après le boulot !). A trop parler environnement, on culpabilise les gens… Or, pour être acceptée, dans notre société de loisirs, l’écologie doit être ludique !
    Et puis c’est si facile de se dire « Après nous le Déluge ».

    Bref, alors qu’en peu de temps on a mis sur le devant de la scène tout ce dont on parlait 20 ans avant (mes livres de 1ere de 1993 évoquaient déjà le dérèglement climatique), on a saturé l’opinion publique. Et on en profite pour s’en mettre plein les poches.

    J’ai hâte de lire l’analyse du Coin-coin !

  2. LécoLomobiLe

    Personnellement, je me félicite que les entreprises qui investissent dans les produits respectueux de l’environnement dépassent et déclassent celles qui le polluent! Il est vrai que je suis libéral, c’est-à-dire que je crois à la libre concurrence.

    Je me félicite qu’une entreprise (américaine je crois, évoquée récemment sur carfree) vende mieux sont bitume en prétextant que son albédo est plus faible que celui de ses concurrentes. Idem pour les tuileries. Après l’enrobé phonique, voilà l’enrobé à faible albédo!

    Oui ! le vert est partout! même dans le bitume 😎

    Le Canard Enchainé ne fait que constater l’incroyable puissance de l’idéologie environnementaliste que nous contribuons à alimenter avec nos blog. @Carfree: tu as raison de dénoncer les excès de ce filon idéologique: mais ne nous trompons pas de cible: ne jetons pas le libéralisme avec l’eau du bain. Dénonçons les excès comme l’écoblanchiment pas le mécanisme de l’économie libérale.

    Il faut discriminer entre les bons exemples comme celui du bitume à faible albédo et les mauvais exemples comme celui évoqué par Yannick JADOT qui expliquait hier sur France 2 que Total recourt à l’image d’une éolienne alors que ça ne représente qu’un pour cent de sa production.

    A-tu vu le concept de « géo-ingénierie » qui est détaillé sur un article de notre-planète.info que j’ai relayé sur mon blog? C’est vertigineux: selon ce concept, il faut, en priorité, « punir » les transports, avant les usines parce que les polluants industriels (aérosols, suies, imbrûlés) que rejettent les usines rafraichissent l’atmosphère! Ce sont les scientifiques qui font la puissance de l’idéologie écologiste!

    (ça contrariera Fédida qui dénonce l' »écologie punitive »).

  3. Plum'

    Ce numéro spécial du Canard montre à quel point la libre concurrence et la publicité à tout crin font partie d’un leurre écologique que nous sommes de plus en plus nombreux à rejeter. Pourtant, je ne pensais pas que Le Canard ferait un aussi bon n° sur le sujet… Même s’il n’aborde que la forme, pas le fond, ça fera réfléchir…

Les commentaires sont clos.