Google : Le chant du cygne de la vieille industrie automobile

google

La société Google ne s’intéresse pas uniquement à John Lennon! Son volontarisme en matière de diversification laisse rêveur.

Je m’appellerais Renault ou Peugeot (vieilles industries et vieilles idéologies commerciales totalement inadaptées aux révolutions urbaines, mentales, numériques et écologique) j’aurais la trouille!

Le richissime Google qui se diversifie dans une multitude de secteurs, vient marcher sur les plates-bandes des constructeurs.

J’avoue que cette information que j’ai trouvée ici m’a étonné dans un premier temps, mais elle m’a aussi conforté dans la perception que j’ai depuis longtemps que l’automobile est une construction mentale du passé subvertie par la révolution numérique.

Ben oui ! pourquoi croyez-vous que le Big Brother Google se soit lancé, avec Google-Street, dans le recensement systématique de toutes les rues et de toutes les routes du monde entier? L’automatisation des voitures est la conséquence logique de cet énorme travail de numérisation de l’espace routier de la planète.

La clientèle de l’industrie automobile est, en Europe, vieillissante car les jeunes se détournent de cette idéo-technologie dépassée. Pour le troisième âge, le geste de conduire devient de plus en plus difficile et oppressant. Il lui sera difficile de résister à la tentation des véhicules autonomes.

Alors ! oui ! Monsieur Ghosn, des voitures électriques peut-être, mais autonomes certainement !

GC,
www.LecoLomobiLe.fr
www.CrypText.fr (jeu en ligne)

11 commentaires sur “Google : Le chant du cygne de la vieille industrie automobile

  1. LÉCOLOMOBILE

    Le « chant du cygne ». Après avoir lu l’article de Wikipédia sur la définition du chant du cygne, je réalise que cette métaphore n’est pas la mieux appropriée pour parler d’un phénomène de concurrence. (Ici , c’est de la concurrence à long terme). Le « crépuscule de l’industrie automobile » aurait mieux convenu. D’un autre côté je trouve l’expression intéressante parce qu’un cygne ne chante pas ! tout comme un industriel du moteur à explosion ne fait pas du numérique.

  2. joshuadu34

    Sur le fond, je me demande si cette automatisation est une si mauvaise idée… Je m’explique :

    L’automobile, comme souvent souligné ici, n’est pas une si mauvaise chose, dès l’instant qu’elle n’est utilisée que ponctuellement, comme ce qu’elle est, un outil de déplacement afin de se rendre d’un point A à un point B, et à la condition, bien entendu, que cet usage ne soit pas immodéré et imbécile (les 2 à 3 kms quotidiens afin de se rendre à un travail, le meilleur moyen de perdre sa vie à croire la gagner, qui pourraient logiquement être effectués d’une autre façon qu’en utilisant la conserve polluante), voir déplacé dès l’instant qu’un moyen plus commode existe (le train, le tram, le vélo, les pieds, …)

    Donc, la voiture pourrait être envisageable dans une société humanisée, mais le réel problème de cette voiture, c’est, comme je l’avais signalé sur un billet, l’individualisme intrinsèque qu’elle porte et qu’elle sublime ! « MA ouature » n’étant, en fait, qu’un symbole phalique d’une société individualiste et égocentrée !

    L’automatisation pourrait, dans l’absolu, permettre de remettre cet outil à sa réelle place, et lui retirer l’attrait passionné ridicule démontré par ces malades accélérant au point mort devant le feu rouge, pour ne pas rater la micro seconde précédent le feu vert, et partir sur les chapeaux de roues, et permettre de dépassionner ce qui n’est qu’un objet en lui redonnant le status d’outil…

    L’autre condition étant, bien entendu, la collectivisation de cet outil, ce qui, bien entendu, n’est surement pas le but recherché par gogol…

    Donc, dans l’idée, une auto collectivisée et automatisée, c’est à dire désabillée de ce ridicule sentiment de puissance, d’appropriation égocentrique et de projection hominisante de l’objet, pourrait permettre un regard plus humaniste sur l’auto, débarassée de ce sentiment de supériorité ridicule vécu par son conducteur.

    Maintenant, je rassure tous le monde, je ne suis pas dupe du but de gogol, bien éloigné de ça !…

  3. Minou

    « Donc, dans l’idée, une auto collectivisée et automatisée, c’est à dire désabillée de ce ridicule sentiment de puissance, d’appropriation égocentrique et de projection hominisante de l’objet, pourrait permettre un regard plus humaniste sur l’auto, débarassée de ce sentiment de supériorité ridicule vécu par son conducteur.

    Maintenant, je rassure tous le monde, je ne suis pas dupe du but de gogol, bien éloigné de ça !… »

    Joshua, il y a un autre problème : que fais-tu de la laideur de la bagnole ? Que fais-tu du problème crucial de la reproductibilité technique ? La reproductibilité technique a fait que nous vivons dans un monde uniquement profane. L’homme peut-il vivre sans poésie, sans divin ? Je n’ai pas dit dieu, hein, je dis bien divin. Et comme je parle de reproductibilité technique, ce que je dis est valable autant pour la bagnole que pour l’ordinateur ou tout autre objet reproductible à la chaîne, fabriqué en série.

    Dans les « alternatives » à la bagnole ou au nucléaire, j’ai rarement vu soulevé, sur Carfree, le problème de la laideur de la modernité. Un tramway, c’est laid, une éolienne, c’est laid.
    Un pont en béton c’est laid, alors qu’un pont de bois comme on en construisait jusqu’au XVIIIe siècle, c’est beau. Est-ce que je me caricature ou est-ce que quelqu’un comprend que nous vivons dans un monde vidé de toute poésie et que remplacer une technique par une autre nous sauvera peut-être momentanément, mais ne repoétisera pas l’existence. Or une existence sans poésie, où tout n’est que profane, c’est un monde dans lequel tout est permis.

    Dans ce que tu dis, Joshua, on croirait entendre l’éternel « la technique n’est pas mauvaise en elle-même, tout-dépend-de-comment-qu’on-s’en-sert ». Mais avec cet argument, tu peux aussi dire que l’énergie nucléaire est neutre, et que tout dépend de l’utilisation qu’on en fait.

    On pourrait extraire l’uranium au Niger sans rendre radioactifs l’eau et le sol de ses habitants, on serait des gentils bisounours, la technique serait neutre.

    J’admire presque toujours tes interventions ici, Joshua, mais là tu tombes dans le panneau. Mais je sais que tu n’es pas dupe. Seulement, par pitié, ne laissons pas croire aux apôtres de la technique que nous pouvons être d’accord, ce n’est pas vrai, et ce ne serait même pas un « compromis ». Ce ne serait que continuer de ne pas poser la question du problème de la technique, qui touche à l’être le plus profond de l’homme.
    En deux siècle, elle a tout changé : nous vivons dans un monde sans poésie. L’homme peut-il se rendre compte d’une telle détresse, tellement elle est horrible ? Pas vraiment, finalement, parce que nous sommes nés dans ce monde laid. C’est pour ça que tant de bagnolards ici n’envisagent pas d’autre monde : parce qu’ils n’en n’ont jamais connu d’autre. Pour eux, le passé, c’est toujours la bougie, les cavernes, le silex. Parce qu’il n’y a plus de passé ; tout tourne autour du nombril de l’homme moderne et de ses nouveaux gadgets destinés à bannir du monde la souffrance. Mais il ne connait pas le passé. La technique est son seul mode d’existence. Il est bien douillet, l’homme moderne, de ne rien supporter à ce point. De ne même plus pouvoir se servir de ses jambes.

    Nous avons besoin d’une réflexion sur la technique moderne, sur toutes les régions qu’elle touche de l’âme de l’homme, sur l’être même de l’homme. Il faut arrêter de croire qu’une technique va nous sauver d’une autre, ou qu’on peut pacifier la technique. Sinon, nous restons prisonnier du mode de la pensée calculante. Il faut vouloir l’impossible et ne pas seulement « s’adapter » à la technique ou la rendre « neutre » ou encore « moins nocive ». Dans ce cas, nous resterions les marionnettes de la technique.

    Alors je sens à deux km ceux qui vont me dire « tu es contre tout, même contre les éoliennes ». Mais je leur répondrais, non, je ne suis pas contre tout, c’est vous qui êtes contre la beauté du monde. Votre progrès est un mensonge. Et pourquoi tous ces objets ? Sont-ils vraiment indispensables, vitaux ? Marcher, envoyer des lettres manuscrites transmise par un facteur en calèche vous fait-il tant souffrir ? Est-ce vraiment la barbarie ? Est-ce vraiment « les cavernes », « le retour à la bougie », le « silex » ? Pourquoi aujourd’hui le problème qui va décider de la vie ou de la mort de l’humanité est-il la technique ? Est-ce que cela ne vaut pas le coup de faire une pause et de réfléchir à son essence. Chercher d’autres techniques, solaires, éoliennes, etc ne reviendrait-il pas à dire que le seul mode d’existence de l’homme, c’est celui du progrès de la technique ? Cela ne donnerait-il pas raison à toutes les tentatives barbares des apôtres de la technique pour que toute chose soit mise dans un cadre technique, toute chose comprise dans un seul horizon, celui de la technique ?

    Aujourd’hui, l’homme n’a comme horizon que la technique. Vous rendez-vous compte de l’horreur que cela signifie ?

  4. Gari

    @Joshua:
    Pour moi, le principal problème de l’automatisation des bagnoles (ou de quoi que ce soit, d’ailleurs), c’est que c’est un pas de plus vers le tout-technologique, le tout-technicien, vers cette complexification du monde qui fait que le citoyen perd pied avec la réalité que la société a inventée.
    Par ailleurs, il me semble que tu proposes de résoudre un problème social (la sacralisation de la voiture) avec une solution technique, et ça me semble voué d’avance à l’échec.

  5. cycliste alcoolique

    Mais alors complement contre cette idee puante de Google – qui dit « vouloir resoudre par la technologie de vraiment grands problemes »- ca s’incrit dans le developpons plus pour ne rien changer a notre mode de vie- Au final c’est encore une solution pour que l’honnete citoyen continue a prendre sa voiture en pensant etre responsable. En plus de ne pas a avoir a user de ces jambes pour se deplacerr, il pourra avec ca mettre son cerveau en veille dans cette voiture automatise. Pourquoi pas y installer une petite tele privee pour qu’il puisse passer le temps vu qu’il n’aura plus a porter attention aux pietons et cyclistes.

  6. joshuadu34

    C’est là, pour moi, tout le débat ! Pas dans un aspect de la technologie, mais plutôt dans l’idéologie qui y est associée, et dans ce rapport d’asservissement qu’elle porte dévotement ! Je ne suis pas contre la technique quand elle sert l’Homme dans un esprit autre que celui d’une supériorité présumée sur un monde qui ne nous appartient pas, mais auquel nous appartenons, et auquel nous devons notre vie. Tu as raison, Minou, de souhaiter de la poésie, absente de toute recherche… mais je pense que, justement, c’est cet esprit de domination qui ne permet pas la présence de cette poésie ! Et ce n’est pas lié uniquement à la technologie, puisque déjà, puisque tu parle de la bible, on trouve cette trace d’un sentiment de supériorité de l’homme sur la nature et d’une appartenance de cette nature à l’homme… Mais, en remontant encore plus loin, c’est à dire aux civilisations précédentes, cet aspect existe déjà, juste atténué par un sentiment de crainte face à l’inconnu…

    Cette crainte, nous la perdons, par la technologie, je te l’accorde, et nous perdons, avec, cette poésie du monde tel qu’il nous entoure, mais c’est, sans conteste, uniquement dans le but de cacher nos craintes passées, ou plutôt de faire un bras d’honneur à cette nature en lui faisant porter cette imbécilité toute humaine qui nous a fait la craindre ! Et nos recherches technologiques ne sont que moyen d’asservissement là où, justement, elles devraient nous permettre, ayant compris une partie du monde qui nous entoure et nous ayant remis à notre place, celle d’une poussière parmi les poussières, de nous permettre non seulement de la préserver, mais aussi et surtout de le faire en facilitant et allégeant la vie de tous les humains !

    Pour ma part, je trouve de la poésie à cette nature qui nous entoure, même si je n’ai pas la crainte de nos ancêtres face à la foudre, même si j’en comprend le fonctionnement, son existance même est poésie !

    Tiens, la vie même, telle qu’elle est, est poésie, de par son incroyable surgissement ! Songe donc au parcours qui a mené à la possibilité d’une vie… Les conditions permettant l’évolution étaient infimes, peu de chances, même, qu’on puisse trouver ailleurs une vie telle que celle qui existe sur terre ! Il fallait que le soleil ai une taille suffisante pour réchauffer notre planête, mais pas trop, pas la griller, il fallait que cette planête soit à une distance idéale, il fallait, encore, qu’un astre tourne à une distance, elle aussi, idéale afin de donner à cette planête une course éliptique sans oscillement pour créer les saisons et éviter les brusques changements climatiques, il fallait, encore que se développe suffisament de bactéries pour créer une atmosphère chargée d’un poison nommé « oxygène », il fallait, encore, que des organisme évolués se développent pour permettre de créer une balance atmosphérique respirable, etc, etc…

    Le savoir n’enlève rien à la poésie de ces faits, bien au contraire ! Ce qui, à l’heure actuelle, me sidère, même, c’est que le fait de connaître cette fragilité d’un écosystème ne fasse pas prendre conscience de la nécessité de la respecter !

    Le problème n’est pas dans une compréhension, ni dans une recherche qui ne serait plus basée sur l’asservissement ! Je sais bien que la technologie telle que développée par gogol and cie ne l’est que dans une recherche de poursuite de cet asservissement ! Cette recherche là, il faut, bien entendu, la banir ! Ceux qui croient en une solution « technologique » de sortie de crise face aux changements climatiques, et autres desastres écologiques, sont aveugles face à la réalité d’un monde et refusent totalement de voir le rapport de domination qu’il porte ! Là dessus, je suis entièrement d’accord ! Et cette recherche, je la conchie, tout comme toi ! Il n’est qu’à voir le traitement biologique fait par la recherche, par les OGM et son corolaire d’éradication, cette ridicule (et extrèmement dangereuse) recherche d’asseptisation ! Nous sommes, encore là, dans un rapport de domination ! La nature doit être dominée, à nous Roundup et produits sanitaires lachés dans la nature sans aucune étude réelle sur ses effets ! C’est là la technologie telle qu’elle est pratiquée, et qui, déjà, dans le milieu médical (autrement plus cloisonné et, pensaient-ils, plus contrôlable qu’un champ) a montré sa totale inefficacité ! Et cette recherche la, cette technologie la doit être combattue !

    Ce combat est beaucoup plus un combat sociologique, puisqu’il consiste en un changement radical de notre façon de penser le monde… et en un changement radical de ce que nous pensons être ! La terre n’est pas à nous, nous sommes à la terre ! L’homme n’est pas au service de la société, la société est au service de l’homme ! Et la technique n’est pas là pour nous aider à asservir le monde, mais à nous aider à vivre heureux en le respectant, ce qui est, bien entendu, loin d’être le cas !

    Le progrès actuel est un mensonge, nous sommes d’accord, mais c’est un mensonge nécessaire au maintien du monde tel qu’il est : égocentrique et individualiste ! Ce mensonge là est à combattre, encore d’accord, mais le combattre, ce n’est pas combattre la technique, c’est combattre le mensonge qui l’entoure et nous y asservit ! C’est aussi remettre la technologie au service de l’homme et de la nature ! En fait, il s’agit beaucoup plus de combattre l’esprit égocentrique et individualiste… dès l’instant que nous n’accepterons plus que certains hommes meurent de faim pour que puisse être maintenu un pseudo confort occidental ne profitant qu’à une extrème minorité, nous aurons aussi compris, je pense, la nécessité de ne plus détruire le monde, parce que sa destruction signifie aussi la notre !

  7. dominique

    pourquoi croyez-vous que le Big Brother Google se soit lancé, avec Google-Street, dans le recensement systématique de toutes les rues ??

    Pourquoi ????

    Pour nous vendre des abonnements supplémentaires à nous, et des emplacements publicitaires virtuels aux commerces qui seront sur notre parcours !
    en effet, tant de technique et d’intelligence déployée pour en arriver à ça …..
    Voilà le pourquoi !!

  8. LÉCOLOMOBILE

    Joshua: Personnellement, je ne suis pas technophobe; je ne suis pas contre les perceuse électriques ou les hélicoptères: je deviendrais hélicophobe ou perceusesophobe si l’espace public devenait envahi d’hélicoptères ou de perceuses électriques.

    Donc, en soi, je n’ai rien contre une automobile de même que je n’ai généralement rien contre un usage modéré des objets electro-ménagers. C’est contre l’usage de grande consommation de masse de l’automobile que je lutte: en un mot, contre le commerce automobile.

    Pour moi, l’informatique est une évolution extraordinaire d’émancipation sociale c’est pourquoi je considère Google comme une société plus intéressante que les constructeurs automobiles et il est normal qu’une société aussi riche que Google s’investisse dans la recherche scientifique fut-elle technologique.

    Enfin, avec mon labo d’idées http://www.lacpa.fr, j’ai toujours estimé que la numérisation des voitures contrarierait l’idéologie marchande des constructeurs qui a besoin d’héroïser ses clients en les dévalorisant.

  9. joshuadu34

    @ Lécolomobile

    Sur la fin de ton intervention, c’est un peu ce que je disais dans ma première intervention… la désacralisation de l’auto que pourrait induire une telle chose est plutôt interessante… Maintenant, la démarche est purement commerciale, pour gogol, et est indentique à celle des marchants de conserve… et leurs recherches ne tendent, comme dans quasiment toute recherche pseudo scientifique, qu’à piller un peu plus et à maintenir un profit ! Nul doute que, d’ailleurs, leur communication là dessus en passera par un nouvel épisode de greenwashing ! Bref, ne nous laissons pas berner non plus, c’était le sens de ma première intervention, mais l’idée est bel et bien de désacraliser non seulement l’auto, mais aussi et surtout le consummérisme et l’idéologie liée tendant à maintenir constamment les esprits dans un esprit de dépendance à une pseudo technologie qui n’est, en fait, que l’habillage d’une société de consommation se foutant non seulement de l’avenir, mais aussi de l’homme et de cette poésie du monde dont parle Minou, pour ne vivre que dans l’optique du profit rapide, quel qu’en soit le prix à payer à plus ou moins longue échéance !

  10. LÉCOLOMOBILE

    @Joshuadu34: Attention avec la notion de « science » et de « pseudo-science ». L’autre soir j’ai entendu une intervention de José Bové lors de son procès avec 44 autres prévenus. Je n’ai retenu qu’une chose de son interview: il a employé l’adverbe « scientifiquement ». Il doit être gêné aux entournures de s’être attaqué à la communauté scientifique.

    Selon le camp auquel on appartient, on décrètera telle ou telle recherche de pseudo-scientifique. La science c’est un énorme ensemble de recherches disparates dont la légitimité est sociologique.

    Il n’y a pas de morale dans la science: il n’y a ni mauvaise, ni bonne science.

  11. Jean-Marc

    2 gros points :
    A- mon désaccord partiel avec Joshua sur l’intérêt idéologique d’un Véhicule automatique en Libre Service par rapport à un véhicule possédé

    B- mon avis sur la forme que pourrait prendre le Véhicule automatique de google, et ses avantages/inconvénients


    A- différence entre objet possédé ou objet dont on est un simple usager … niveau utilisateur, mais aussi -briévement- niveau comportement :

    le VLS n appartient pas à l’utilisateur.
    Mais, si on compare les téléphones satelitaires (le truc des navigateurs et des baroudeurs, qui émet jusqu’à un satellite) au cellulaire à abonnement (le truc de tlm, qui émet à 1km, jusqu’à l’antenne relais la plus proche).

    L’un est la propriété de son utilisateur (de sa boite), il coûte un bras, ses communications coûtent un bras, et il est (sauf reportage TV sur le dernier repas des navigateurs « en solitaire + 2 TV » ) utilisé en cas de nécessité.

    L’autre n’appartient pas vraiment à son utilisateur :
    il est « offert » contre un abonnement,
    les appels et sms sont relativement peu chers

    Alors, que se passe-t-il ?

    le cellulaire à abonnement est-il un progrès par rapport au vieu satellitaire ?

    précision : dans un tél portable avec abonnement,
    -le boitier nous appartiens (mais bloqué chez un opérateur, sauf opération illégale de déSIMlockage)… mais on en change tout le temps
    -la carte SIM/le numéro de ligne ne nous appartiennent pas :

    si on cesse de payer, après un certain temps, l’opérateur récup le numéro
    – les applis (sauf sous android ou linux pour tél.) ne nous appartiennent généralement pas (il faut lire les C.L.U.F.) : on est utilisateur d’une license conçédée…. et le proprio est soit la boite qui a créée le programme, soit la boite qui tient le « magasin » de vente d applications.

    Illustration de la différence entre CLUF et propriété :
    Si j achete un livre, je peux le lire, le mettre en cale sous armoire, le préter, le vendre, le laisser en héritage…, et même, en hiver, le bruler : j en fais ce que je veux… et ceci, que ce soit le jour de son achat, ou 40 ans après.

    avec un e-livre ou une appli, je n ai qu’une license -> je ne peux faire que ce que le propriétaire me laisse faire, tant que le propriétaire accepte encore que je le fasse :

    il y a deja eu des pb de programmes (entre autre un programme de synthèse vocale utilisé par des enfants handicapés retiré de l apple store, c.f. http://www.framablog.org/index.php/post/2012/06/14/silence-maya) et avec des e-livres (suppression, par amazon, de nombreux e-livres achetés, directement des mémoires des kindles des « propriétaires » de ces e-livres, sans aucun avertissement : http://www.numerama.com/magazine/13484-kindle-amazon-efface-a-distance-des-centaines-de-livres-achetes-legalement-maj.html ).

    Ainsi avec un tel portable sous abonnement, surtout s’il n est pas sous android ou linux pour tel., +/- RIEN ne vous appartient… sauf les communications, le droit de payer chaque mois + le droit de payer des options (roaming, applis,…).

    Alors, est-ce que le monde de la non-propriété est tout rose ?
    en fait… non :

    au niveau démocratisation, c est un progrès, c est sûr…
    (bcp plus de tel à abonnement que de tel satellitaires, pour un prix bien moindre)
    donc au niveau pollution aussi… il pollue bpc bcp plus..
    d ailleurs, comme dans le leasing auto, où on change très souvent pour des voitures tjrs plus neuves; l abonnement entraîne -favorisé par le systeme de points- une course à la nouveauté, à l’obsolescence de mode, à la surconsommation.

    il permet de consommer bcp plus… de changer d appareil alors que l ancien est tjrs fonctionnel
    et niveau comportemental… je vous laisse prendre un TEC avec 4 personnes qui téléphonent, ou manger au restau avec une personne qui tel/sms de temps en temps et des personnes aux autres tables qui tel., pour me dire si c est forcément un progrès au niveau comportemental…

    (Bien sûr, le renouvellement accrut ne sera pas forcément vrai avec le VLS-google, car le proprio n a pas forcément intérêt à renouveller sa flotte très souvent; mais c était juste pour signaler que la non propriété n est pas forcément la panaçée.

    Un avantage de la non-possession,
    SSI on n a pas d abonnement illimité, mais qu’on paye à chaque usage,
    Alors celà favorise la non-utilisation… surtout si l usage est cher (cas des tel. à carte pré-payées).
    Donc la google-car, si elle n est pas subventionnée à mort, pourrait être intéressante pour inciter les gens à utiliser de moins en moins la voiture : 1€ du km ou plus (« plus » sera nécessaire, si on veut qu’elle fonctionne sans grosses subs)


    B- Les Véhicules en LS :

    le pb des VLS est divers, entre autre, un pb de
    – coût de fabrication
    – coût d entretien
    – coût de déplacement par les employés (pour les monter en haut des cotes/pour les ramener aux bornes vides)
    – coût d’usage (accident, occupation au sol lors des déplacements, conso d’énergie)
    – offre d espace public à une entreprise, qui en profite pour l’encombrer + pour augmenter la pub (et donc,par ricochet, la (sur)consommation)

    pour un faible coût de fabrication et d entretien,
    le véhicule le plus simple est le mieux (pas de frein à disque ni patin; pas de vitesse, pas de chaine… ni encore moins de batterie, ou de moteur élec.)

    Les VLS sont fait pour être utilisé en urbain, sur des distances de moins de 5km (ou de 15 max), seul ou à 2, rarement en montée.

    classement perso, du mieux au moins bien :

    1- Trottinette en LS, avec panier, à pédale* (oui… je sais, ce n est plus une trottinette… mais un vélo sans selle), sans vitesse, sans frein autre que le frein arrière par pied, en appuyant sur le garde-boue; géré par municipalité; remontée gratuite par les TEC (on monte 1/plusieurs trottinettes jusqu’aux bornes du haut, les TEC sont offerts (demi-tarif?) ainsi, les usagers remontent les trottinettes d eux-même. (véhicule qui n existe pas… c’est ma déclinaison du VéhiculeLS le moins pire)
    2- VéloLS géré par municipalités
    3- VéloLS géré par decaux (ou autre)
    4- VAE-LS géré par decaux (n existe pas, à ma connaissance)
    5-mini-twizy LS de google (ma supposition pour la google-car)
    6- twizy-LS de renault (n existe pas en LS)
    7- auto-2places-LS de bolloré (blue car)
    8-auto 4-5places LS (n existe pas en LS?)

    « mini-twizyLS de google » :
    une twizy, est une 2 places; « ma » google-LS serait une 1.5 place :
    une place adulte + une place enfant derrière
    (rappel : taux d occupation d’une voiture : 1.2)

    véhicule (3) moins pire qu’une voiture (1), ou qu’une VoitureLS (2) mais moins bien qu’un VAE-LS (4) ou un vélo-LS(vélo renforcés, lourds, 5):(1)/(2)/(3)/(4)/(5) :

    – poids (celà donne une approche de la conso de matière première et de la conso en route.. mais fausse : la conso route du vélo est de 0, et la conso des twizy et blue car, capables d’aller à des vitesses illégales en ville, sont bien trop élevées. De plus, par la difficulté à freiner, à réagir, et par les conséquences d’un choc, celà donne une idée de la dangerosité du véhicule… à coupler à la vitesse) :
    1.2t / 1.2t (1.1 pour blue car) / 375kg (473 pour twizy) / 25-30kg / 15-20 kg
    tous… pour transporter 80 à 110kg de « charge utile »

    – occupation au sol :
    8m² / 8m² (5.6 blue car)/ 2m² (2.75 twizy) / 0,5m²/ 0.5-0.4m²

    vitesse max (dangerosité + conso) :
    150km/h / 130-70km/h (125km/h blue car o_°) / 45 pour être utilisable dès 16 ans (80 et 50 selon le modèle de Twizy)/ +/-25km/h / 15 à 30km/h

    – Places de stationnements nécessaires :
    4-5 (stat moyenne places parkings pour chaque voiture indiv…) / 2?+2? / 2?+2? / 2?+0 / 2?+0
    (2? bornes pour chaque véhicule LS? ou 3? 1.5? 1.2?
    + compter les places de stationnement hors bornes (2?) pour les arrêts hors bornes des LS (pour faire un achat ou autre); ne concerne que les non-vélo : les vélosLS peuvent -illégalement- utiliser les réverbères/les murs)

    Pourquoi une mini-twizy ?
    car celà suffit
    + car il faut une personne avec un compte en banque, et sans doute responsable* (pb du freinage d’urgence : même si le véhicule est automatique, on peut demander au « passager-conducteur » de faire face aux imprevus… car essayer de prévoir tout, en incriminent le créateur du programme automatique posera pb aux assurances… et encore plus aux créateurs du programme (c.f. les travaux du C.R.A.N. centre de recherche en automatisme de nancy)
    * donc limité à 45km/h, pour que le permis ne soit pas nécessaire + que dès 16 ans on puisse monté seul

    * « trottinette à pédales » / vélo sans selle :
    pas de selle (fabric. moins chère), pas de plateau, chaine, pignon, ni changement de vitesse ni frein à disque ou patin (moins cher et plus fiable),

    mais, pour le pédalage, soit un systeme à cardan (c.f. beixo) intégré dans le tube-cadre horizontal (seules les manivelles+pédales dépassent); soit un système proche des patinettes (c.f. http://torderes.unblog.fr/files/2009/07/patinettes3.jpg ou http://torderes.unblog.fr/files/2009/07/patinettes10.jpg) :
    partie avant, soit qui traverse le cadre, soit dans le moyeu avant, qui n entraine pas la roue (roue/moyeu qui tourne sur l axe des patins/pédales), et un engrenage dans roue arrière, pour la propulsion (l engrenage entraine une démultiplication… pour avancer plus vite qu’en prise directe… surtout avec des roues de trottinettes qui n’ont rien à voir avec celles du grand-bi…(16 à 20 pouces cependant, pour le confort); présence d’une roue libre pour se reposer dans les descentes/sur les longueurs)

    Ainsi, une mini-Twizy-automatique-LS de google serait moins pire qu’une voiture indiv… mais pire qu’un VAE-LS ou un Vélo-LS.

    Or l argent des municipalités n est pas infini.
    Le coût actuel de chaque vélo de VLS est de… 2.5 à 3 000€/an pour une municipalité !
    je n ose imaginer le prix d’un VAE-LS, d’une google-twizy ou de la blue-car…
    des véhicules plus cher à produire et à entretenir qu’un VLS.

    Les VLS sont très très chers, par rapport à d autres actions en faveur du vélo…
    là, avec la google-car, elles vont devoir inventer les péages urbains pour vélos, afin de s offrir les services de google…

    Autre pb, de la google-car.
    elle est automatique = rien n empêche (sauf la légilation, à cause des taxi… et à cause des pb de responsabilité en cas d accident) qu’elle arrive seule à un lieu de RDV, pour nous transporter, puis retourne seule à la borne la plus proche
    => meilleur service pour nous… mais des véhicules de 375kg en circulation avec 0 personnes à bord…
    celà battrait les 1.2 des voitures indivs…
    et celà pourrait doubler la conso des google-cars…

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