Quelle place pour les VAE ? ça cogite en provence

Belle anticipation, le vélo à assistance électrique (VAE) est promis à une rapide ascension parmi les modes de transport doux.

Au Lavandou, Myriam Ciano, adjointe déléguée à l’environnement, a organisé jeudi soir une réunion visant à présenter aux élus et aux personnels municipaux une station de vélos électriques avec démonstration. voir sur Varmatin.com.

Deux question se posent à nous :

-Pourquoi l’état qui propose des primes allant jusqu’à 5000 Euros pour l’achat d’une voiture électrique dont l’impact environnemental est loin d’être négligeable, ne prévoit rien à l’échelle nationale pour les V.A.E.? Seules quelques communes font figure de précurseurs comme Paris qui offre une aide qui peut atteindre 400 Euros .

-Pourquoi personne n’anticipe sur les besoins en équipements spécifiques pour la voirie? Les V.A.E. sont des vélos soit mais potentiellement plus rapides que les vélos à propulsion humaine (problème déjà évoqué). Comment se passera la cohabitation avec les autres modes de déplacement ?

Le champ d’action de ces nouveaux véhicules permettra aisément des liaisons inter-communes. Or, aujourd’hui rien n’existe, pas même des projets, ni même une réflexion pour assurer au mieux l’insertion de cet engin véloce dans le trafic.

Toulon , La Seyne , Ollioules, Sanary, St mandrier feraient bien de se poser la question de la continuité des pistes cyclables. Les discontinuités s’expliquent souvent par l’entité publique en charge du tronçon. Chacun bricole sa liaison dans son coin sans tenir compte des projets du voisin.

Ainsi la future liaison pont des Gaux Pyro (une bande cyclable de chaque coté) ne semble pas en cohérence avec l’équipement déjà réalisé à la Seyne du coté de Brégaillon (trottoir partagé au sud de la route).

Lire aussi :  Un simulateur du budget déplacements dans la Mayenne

Il serait bon que l’ensemble des communes communiquent sur leurs projets, et fassent appel aux associations, clubs et collectifs avant d’attaquer les réalisations.

Voici quelques idées:

-prévoir sur les échangeurs autoroutiers présents et à venir sur l’ A50 une voie en parallèle et double sens pour éviter les pièges et traquenards générateurs d’accidents.

Imaginer à titre d’essai pour les VAE la solution de la matérialisation de la distance de sécurité préconisée par le collectif pour l’essor du vélo à Toulon. Certes pas réglementaire à ce jour , mais il faut parfois savoir innover quand les technologies nous bousculent. (un avis sur cette approche a été demandé à la Fubicy, aux animateurs du site Carfree, et au Premier Ministre, nous vous tiendrons au courant..)

Source: http://lamassecritique.free.fr/

23 commentaires sur “Quelle place pour les VAE ? ça cogite en provence

  1. Yefka

    A propos de « Pourquoi l’état qui propose des primes allant jusqu’à 5000 Euros pour l’achat d’une voiture électrique »

    J’y vois 2 raisons :
    – réduire l’impact sur l’environnement proche de l’utilisation des voitures, en particulier dans les villes. Une voiture électrique pollue moins (en tout cas localement) qu’une voiture thermique.
    – inciter d’avantage les gens à acheter un véhicule électrique envers lequel les personnes ont actuellement peu confiance en terme d’autonomie et de facilité de recharge, et qui coûte beaucoup plus cher qu’une voiture thermique.
    – soutenir l’industrie automobile (et toutes ses dépendances) mise à mal par la « crise » économique.

  2. Moa

    Gilles : « Pourquoi l’état qui propose des primes allant jusqu’à 5000 Euros pour l’achat d’une voiture électrique […] ne prévoit rien à l’échelle nationale pour les V.A.E.?  »

    Je propose comme réponses :

    – Parceque pour une très gande majorité de nos concitoyens : vélo c’est pour prolo écolo, c’est pas pas efficace et on a froid l’hiver, on se fatigue et on pas le choix.
    – Parceque les politiques n’iront surtout pas dans un sens contraire car cela risquerait de leur faire perdre une élection, ils vont donc dépenser l’argent public donnés généreusement par ces mêmes concitoyens dans quelquechose qui semble être une bonne dépense pour eux : la bagnole, l’autoroute, de nouveaux échangeurs (cf. du côté de mongiscard vers toulouse) etc…

    Gilles : « Pourquoi personne n’anticipe sur les besoins en équipements spécifiques pour la voirie? »

    – parceque si nos politiques anticipaient, ca se saurait ! c’est pas une réponse pertinente?
    Les lobbies industriels sont plus influents que les lobbies environnementaux de par, notamment, les intérêts financiers qu’ont les politiques ; intérêt financiers motivés par leur besoin d’une croissance du PIB infini de façon à convaincre les banques de leur preter toujours plus d’argent tous les ans (« z’avez vu comme ma prévision de croissance est bonne? allez file moi des biftons maintenant ! je pourrai te les rembourser grâce à ma croissance ») et ainsi rembourser la dette de l’état et investir toujours plus dans ce que veulent nos concitoyens : du bagnolage… pour faire augmenter le PIB l’année d’après. Le cercle vicieux est bouclé.

    Cette croissance infini provoque le pillage au niveau planétaire des ressources et les dysfonctionement que l’on observe tous les jours ; ils ont parfaitement consicence mais ils préfèrent fermés les yeux en espérant :

    1- que leur successeur s’occupent du problème dont les solutions devraient remettre en cause logiquement tout un modèle de société.

    2- qu’une solution technologique règle tous les pbs planétaires d’un claquement de doigt.

    Concernant les VAE :

    Gilles :  » Les V.A.E. sont des vélos soit mais potentiellement plus rapides que les vélos à propulsion humaine  »

    ah bon. Pourquoi?

    A noter qu’un VAE est aussi un vélo à propulsion humaine (faut appuyer sur les pédales) mais assisté par un moteur électrique… ce qui fait que l’on a pas besoin d’appuyer très fort sur les pédales pour avancer contre le vent ou en côte.. ou sur du plat aussi bien sûr. Mais il faut tourner les jambes quand même.

    A noter que l’assistance d’un Vélo à Asistance Electrique se coupe à 25km/h (et généralement l’assistance décroit à compter de 16 km/h).

    Bref, je ne vois pas trop en quoi un VAE est potentiellement plus rapide qu’un vélo sans assistance électrique. Il ne s’agit pas d’un scooter électrique.

    Gilles : « Comment se passera la cohabitation avec les autres modes de déplacement ? »

    Ben comme ça se passe avec un vélo sans assistance.
    C’est à dire, très bien à Copenhague par exemple et de façon bordélique à toulouse toujours par exemple.

    Les problématiques pour s’insérer dans un flux de circulation se pose très excatement de la même façon que pour un vélo sans assistance. Il faut des aménagements bien pensés et nombreux.

    Gilles : « ni même une réflexion pour assurer au mieux l’insertion de cet engin véloce dans le trafic. »

    Associé VAE et vitesse de cette façon est péjudiciable au VAE car cela lui confère une image de dangerosité supérieure au vélo sans assistance, ce qui est complètement faux.

    Tiré du lien fourni dans l’article :

    « La présence sur les pistes de vélos électriques souvent plus ‘’véloce’’ que les autres est inquiétante souligne Philipe PRIQUET , »

    Eh bien force est de constater que M Philipe PRIQUET Chef du service Déplacements Transports Stationnement à la mairie de Toulon n’y que dalle !!
    Un deplus qui parle s’en s’informer avant et qui a une ceratine influence.

    S’il est aussi compétent sur les autres moyens de déplacement, ça promet.
    Affligeant… et désespérant !

  3. Moa

    yefka, en reprenant la question de Gilles, vous l’avez amputée de toute sa fin (volontairement? inconsciemment?) et donc vous lui avez ôté tout son sens.

  4. Yefka

    Je répondais à la première partie de sa question.
    Concernant le VAE, cela découlait de ma réponse puisque :
    – il n’y ont sans doute même pas pensé
    – la prime sert essentiellement à soutenir l’industrie automobile
    Sa question supposait que la prime avait un objectif écologique, alors qu’elle a un objectif avant tout économique.

    Concernant la vitesse du VAE il me semble qu’il s’agit ici de vitesse moyenne et non de vitesse de pointe.
    Un VAE devrait être forcement plus rapide qu’un vélo traditionnel puisque si on ne gagne pas de temps sur le plat ou les descentes, on en gagne dans les montées.

  5. Tassin

    Pour l’auteur, il existe effectivement des VAE qui montent à 50/60kmh sans pédaler mais ils ne sont pas légaux.
    Comme là : http://www.hi-powercycles.com/product.sc;jsessionid=52D5993D6B862295BC2370DE30A74068.qscstrfrnt06?productId=48&categoryId=4

    Ou là (4,5kW!!) : http://www.stealthelectricbikes.com/

    La principal avantage du VAE est d’effacer le problème du vent, ou des côtes pour le pilote qui n’aura a pédaler que comme s’il étant sur le plat à vitesse stable et sans transpirer déraisonnablement (très pratique pour ceux qui doivent aller au boulot en chemise et veste de costard).

  6. Moa

    Un VAE homolgué en France :
    – l’assistance se coupe à 25km/h
    – il faut pédaler pour déclencher l’assistance.

    Tous les autres systèmes (même monté sur des structures type vélo) ne sont pas des VAE en France par contre ils sont considérés comme des cyclomoteurs… port du casque obligatoire, immatriculation obligatoire.

    La vitesse moyenne :

    -1- Je ne vois pas en quoi une vitesse moyenne -soit disant supérieure- en VAE permet de justifier ça :
    « […] besoins en équipements spécifiques pour la voirie? Les V.A.E. sont des vélos soit mais potentiellement plus rapides que les vélos à propulsion humaine (problème déjà évoqué). Comment se passera la cohabitation avec les autres modes de déplacement ? »

    et ça : « La présence sur les pistes de vélos électriques souvent plus ‘’véloce’’ que les autres est inquiétante »

    L’article parlait bien de la vitesse de pointe. L’auteur pourra confirmer ou non.

    On attribue au VAE une dangerosité / spécificité en terme de voirie qui n’a pas plus lieu d’être que pour un vélo non assisté.

    -2- J’utilise tous les jours un VAE. Je vais plus vite en vitesse de pointe et en vitesse moyenne… avec mon vélo non assisté. Mais j’arrive en sueur. L’assistance me permet juste de ne pas arriver en sueur au boulot, ou facilite l’avancée en cas de fort vent ou de côte.

    A noter qu’un VAE est plus lourd (moteur, batterie, etc) qu’un vélo non assisté. Ceci expliquant partiellement cela.

  7. Pim

    @Yefka : « Une voiture électrique pollue moins (en tout cas localement) qu’une voiture thermique. »
    avec de tels arguments, on va très loin !!! Elle est belle ta philosophie!
    Polluer moins localement, polluer plus globalement.

    « soutenir l’industrie automobile (et toutes ses dépendances) mise à mal par la « crise » économique. »
    Qu’est ce qu’on ferait pas pour l’emplouah. Tellement plus important que préserver la planète. En réfléchissant un peu plus, cette fameuse crise montre bien que l’auto c’est fini, et vouloir la préserver à tout prix, en réinjectant quelques ultimes picouses de rappel, c’est juste reculer pour mieux sauter. Car coute que coute, on va prolonger la vie d’une grosse vieille gravement malade et incurable, dans la souffrance, en lui injectant quelques utlimes milliards de drogues.

    Sinon, je suis assez peu d’accord dans l’article sur la vitesse du VAE. Il me semble que l’assistance au pédalage se coupe automatiquement à partir de 18-20km/h (ca fait parti du cahier des charges des VAE?). Il ne s’agit pas de mobylettes électriques!
    Or à vélo, sur des bonnes pistes cyclables goudronnées et sans carrefours à perte de priorité tous les 100m, on roule à peu près à cette vitesse.

  8. Pim

    @MOA : merci des précisions pour le 25km/h, je croyais que c’était moins. et désolé pour la redondance dans les commentaires, j’aurais du les lire en entier avant de poster! Shame on me

  9. Yefka

    @PIM: ce n’est pas « ma » philosophie, mais à mon sens l’une des raisons avancées pour soutenir l’automobile électrique plutôt que thermique.

    Si l’état souhaite soutenir l’industrie automobile ce n’est pas par dévotion envers ce moyen de transport mais parce qu’il représente une part très importante de l’emploi en France.
    Après qu’on aime ou pas l’automobile c’est un autre sujet, je répondais seulement à la question du « pourquoi ».

    Pour revenir au VAE et au vélo 18-20 km/h, tu dis « Or à vélo, sur des bonnes pistes cyclables goudronnées et sans carrefours à perte de priorité tous les 100m, on roule à peu près à cette vitesse. »
    Cela me semble relativement peu quand même.

    Quand j’étais au lycée je prenais souvent le vélo pour faire les 10 km qui séparaient mon village de la ville la plus proche et je faisais dans les 25km/h de vitesse moyenne (alors qu’il y avait une belle côte…).
    Donc sur du plat goudronné, on peut rouler bien plus vite.
    D’ailleurs on doit pouvoir se faire facilement flasher par les radars à 30 km/h 🙂

  10. Pim

    L’état est entièrement l’esclave de l’industrie auto, sous prétexte de l’emploi.
    Hervé Kempf le dit très bien dans son interview pour le journal la mèche (merci à Arno pour le lien)

     »
    LM – Pourquoi le gouvernement s’entête-t-il alors qu’il sait que l’industrie

    automobile va dans le mur ?

    HK – Il répond à l’addiction de notre société pour l’automobile. Comme tout toxicomane, nous repoussons l’échéance. On se dit « Encore dix ans et après on arrête », alors que la raison serait de passer rapidement au sevrage, malgré la difficulté. Mais je pense que globalement les gens sont plutôt conscients des nuisances globales de l’automobile. Mais on ne peut changer seuls un système. Il faut que les cadres globaux changent. Et ce sont en fait les puissants, que j’ai l’habitude d’appeler « l’oligarchie » qui font tout pour maintenir cette dépendance. Parce que la remettre en cause obligerait à changer la société. Ils refusent la transition parce qu’ils veulent conserver leurs privilèges.
     »
    lien de l’interview complète : http://lameche.org/Members/karine/actualites/comme-tout-toxicomane-nous-repoussons-l2019echeance-interview-de-herve-kempf/

  11. jms

    Il y a énormément d’articles sur carfree illustrant de manière très pertinente le projet totalitaire véhiculé par la voiture automobile. L’industrie automobile et plus généralement le monde de la circulation automobile représente justement le réseau de ce statu quo politique. En finançant massivement l’industrie automobile, les gouvernements européens ne se préoccupent aucunement de « l’emploi » mais bien de leur survie en tant que technocratie. Ou encore plus exactement de leur pouvoir total sur les « masses travailleuses ».
    Si l’industrie automobile s’effondre, comme à Detroit, les « masses laborieuses » opèrent naturellement un retour joyeux vers la préhistoire. Elle redécouvre qu’elles sont capable de penser, de marcher, de se prendre en charge en travaillant la terre et de se nourrir.
    La classe politique dominante, la « noblesse d’état », la technocratie, les « fonctionnaires » militants du FMI ou encore les « bons élèves » des « agences de notations internationale », toute cette marmaille surdiplômée, ont leur pouvoir et leur force de frappe économique intimement lié aux conversions énergétiques. Le monopole et les maitrises multiples de l’énergie monopolisée liée aux diverses industries du transport. Il ne faut donc pas croire que Renault ou Peugeot…, sont de simples industries produisant des automobiles. En finançant l’industrie automobile les gouvernements sont entièrement dans une démarche de survie de la « caste politique », celle ayant émergé avec le pétrole comme énergie pilote du monde.
    Le passage de la voiture au vélo électrique représente une « grosse réduction de voilure » pour la technocratie. Le capital financier est aussi touché avec la disparition des assurances automobile. La dangerosité intrinsèque de l’automobile doit être aussi considéré comme « vitale pour l’économie » et s’intègre parfaitement dans la hiérarchisation totalitaire de la société.

    Il y a aussi énormément d’article sur carfree montrant tout ce qu’il est possible faire avec un vélo « ordinaire » (sans assistance électrique) et, pour quiconque se déplaçant en ville à vélo et croissant régulièrement des personnes âgées sur le leur, il est claire que le VAE est d’un très faible intérêt en ville. Un gadget anti-transpirant supplémentaire.

  12. Moa

    JMS : « Le VAE […] Un gadget anti-transpirant supplémentaire. »
    En tant qu’utilisateur quotidien, je suis d’accord.

    Tiens, ça peut en intéresser certain-e-s, donc petit retour d’expérience de ma condition de « VAEiste ».
    Au final, il n’y a que 4 cas pour lesquels je me dis que l’assistance s’avère être une bonne chose :

    – Faire le trajet matinal (en ville) pour me rendre au boulot en 30 minutes alors que j’aurais besoin avec un vélo sans assistance : soit de 45 mn pour arriver dans le même état de fraicheur, ou bien de 20/25 minutes mais avec douche obligatoire en arrivant. Pour le retour du boulot : quasi jamais d’assistance.

    – Par jour de forts vent (ex. aujourd’hui, rafale à 65km/h) sur une portion de 2 km où je ne suis protégé par aucun bâtiment/arbre (digue de la garonne).

    – quand je ramène plusieurs dizaines de kilos de course (sacoche/sac à dos) ET que j’ai la flemme.

    – quand la grosse flemme me prend… même sans course à ramener.

    15 minutes de gagner tous les matins ou alors une grosse suée en moins, quelques jours (15?) par an de forts vents pendant que je pédale, de la flemme, quelques dizaines de kilo supp…. bref : autant dire, rien !… si ce n’est des problèmes de « riches ».

    Ce que le VAE m’a apporté de positif mais en fait même sans assistance électrique, (j’aurais très bien pu le realiser seul ou bien quelqu’un aurait pu me le faire réaliser) :

    – prise de consience de l’efficacité du vélo dans une multitude de situation en remplacement de la bagnole. Je ne l’avais pas réaliser avant bien que je faisais très régulièrement, depuis de nombreuses années, du VTT en loisir / ballade entre potes ou en solo.

    – L’utilisation quotidienne du vélo fait (re?)découvrir les bienfaits sur la forme physique ET mentale. Bien être général immédiat même les jours où il fait soit disant froid ou qu’il pleut. Cela n’a rien à voir avec le bien être ressenti après une utilisation même très régulière du vélo en loisir. Rien à voir.

    – on appréhende les choses différemment au quotidien. Le climat (il ne fait « jamais » froid, il ne pleut « jamais », il ne fait « jamais » très chaud), la nature (même en ville : héron cendré(?) en train de pécher sur la garonne le matin, même trajectoire que certains vols d’oiseaux en formation V etc…), l’écoulement du temps (on n’est jamais pressé, on arrive toujours à l’heure, on ne se plaint plus de ne « jamais avoir le temps »…), les gens (on communique plus, on a moins d’afressivité qu’en bagnole).

    Paradoxalement, il est bon de noter que grâce au VAE, j’utilise de plus en plus le vélo ordinaire dans un grand nombre de situation au détriment du….. VAE.

  13. JMS

    @ MOA
    Ta réponse est très instructive et pourrait faire l’objet d’un article sur le thème de la toxicomanie à l’automobile. Le titre pourrait être :
    « Si vous avez du mal à vous sevrer de votre auto, le VAE peut vous aider »
    J’avais hésité à faire un commentaire sévère sur l’article, car le contenu du texte me paraissait très en retard sur ce que l’on sait déjà en fréquentant assidûment le site de carfree.
    Puis finalement je me suis retrouvé récompensé par ta réponse, en le faisant.
    Puisque l’on aide les personnes pour le sevrage du tabac de l’alcool ou des autres drogues en les considérant comme des malades ou, du moins, des personnes en souffrances, pourquoi pas le faire avec l’automobile.
    Donnes nous plus de détails concrets et subjectifs sur ton expérience…
    Voici déjà quelques idées de phrases pour un éventuel article.
    « Il ne faut pas croire comme certains « médisants », le VAE n’est pas seulement un gadget supplémentaire dans l’arsenal déjà grand des « anti-transpirants ». Le Vélo à Assistance Électrique peut vous venir en aide… Comme beaucoup de vos semblable à travers le monde vous devez souffrir sans le savoir d’un mal qui vous posséde et vous détruit en secret…»

  14. Alain

    Le VAE n’est pas un mal en soi, car il n’empêche pas l’effort (il se coupe à 25 kms: réglementation française) et apporte une assistance (réglable de surcroit).
    Ces batteries sont hautement envisageables avec un équipement de recharges solaires dès lors que certains se pencheront sur l’affaire de façon correcte.
    Les batteries au lithium-ion supportent 1000 recharges soit 3 ans de vie pour une utilisation intensive et le moteur a une durée de vie de 80000 kms.

    Ils peuvent largement remplacer une voiture sur des longs trajets (voir les utilisateurs du site Velotaf) et ont un attrait pour les populations vieillissantes qui peuvent continuer à faire du vélo.

    Tant que le VAE n’est pas vu comme un objet de fainéantise, il reste à mes yeux un objet intéressant.

  15. Gilles

    Bonjour à tous

    Le thème de l’article est bien quelle place pour les V.A.E ?
    C’est une question sans a priori pour lancer le débat.
    Le paradoxe du V.A.E si j’en crois les témoignages ci-dessus, c’est qu’il ne va réglementairement pas plus vite qu’un vélo à propulsion strictement humaine mais permet de gagner facilement 15 minutes sur un trajet de 45 minutes. Pour le coup le sentiment d’inquiétude évoqué par un responsable de la mairie de Toulon n’est pas saugrenu.

    Imaginez une piste cyclable double sens par un jour de mistral .Sans les VAE nous voyons des paquets de cyclistes urbains ,les uns peinent face au vent , les autres se grisent vent dans le dos. Il y a peu de dépassements. Rajoutez des VAE sur chacun des sens il y a des groupes aux vitesses « potentiellement » différentes et donc beaucoup plus de dépassements…de quoi s’inquiéter. La situation est la même sur un faut plat qui accentue aussi les écarts de vitesse. La question porte en fait sur l’écart de vitesse des flux .

    Hors aujourd’hui les VAE sont encore marginaux, ils peuvent attirer (c’est souhaitable) une population nouvelle mais inexpérimentée , la densité sur les pistes va augmenter d’où la question : Quelle place pour les VAE ?

    Pour le coup personne n’a critiqué (ni en bien ni en mal) la proposition de la matérialisation de la distance de sécurité dont une image de simulation est proposée dans le compte rendu du collectif pour l’essor du vélo à Toulon.

    Un tel dispositif profiterait à tous types de vélos et offrirait une alternative supplémentaire pour désengorger les pistes cyclables de demain à peu de frais.
    Alors vos sentiments là-dessus , bof , oui peut être, nul , inutile …

    Sans compter qu’un jour l’état pourrait penser à aider l’achat d’un V.A.E , juste pour créer de l’emploi et soutenir la croissance …verte.

  16. cedric

    bonjour,

    vous pouvez lire sur le site de var matin un article sur les parking relais de l’agglomeration toulonnaise apres la voiture mr Chenevard propose le bus le ter mais pas le vélo !!!!! vae ou pas alors que c’est parking seront pour la grande majorité à moins de 10 km du centre ville de toulon donc malheureusement à Toulon on est encore loin d’un espace pour les VAE et encore loin de traverser toulon d’est en ouest sur un espace cyclable (pourtant promis de longue date comme les vélos en libre service!!!!)
    on sera encore la ce jeudi pour la masse critique de novembre pour que le vélo à Toulon est un jour sa place!!!!!!!!!!!

    toulon bouge toulon avance à vélo

  17. Moa

    Gilles : « mais permet de gagner facilement 15 minutes sur un trajet de 45 minutes. Pour le coup le sentiment d’inquiétude évoqué par un responsable de la mairie de Toulon n’est pas saugrenu. »

    Cette inquitétude vis à vis des vae est complètement saugrenu à mon sens.

    Pour le coup votre conclusion est partielle et du coup n’est pas pertinente. Rapidement : dans le cas décrit, je gagne bien 15 minutes mais la moyenne n’en demeure pas moins d’env. 20km/h en vae.

    Le différentiel de vitesse entre VAE et vélo classique n’est que de quelques kilomètres / heure. Dangerosité? (notez, je n’ai pas dit dans quel sens va ce différentiel de vitesse).

    Tous les jours je me fais doubler par des vélos sans assistance. Et j’en croise d’autres. Dangerosité ?

    Tous les jours je croise ou double des piétons qui marchent ou qui courent. Dangerosité?

    Bref, arretons d’aseptiser ce qui nous entoure et de déresponsabiliser les gens.

    Faut faire un minimum attention, c’est un fait, et malgré tout vous n’empecherez pas quelques gadins et après?… de là être inquiet vis à vis des vae parceque « c’est super véloce ces trucs là », faut pas exagérer… bon, et puis personnellement, je m’en fiche un peu de cette problématique à vrai dire.

    Sinon, je n’ai pas encore consulté le lien.

    Cédric : au moins là tout est réglé.

    JMS : j’ai bien noté. Et il est vrai qu’en tant qu’ex fumeur j’ai noté pas mal de similitudes entre la dépendance au tabac et à la bagnole.

  18. gilles

    Moa
    Si c’est un faux problème tant mieux.

    je me plaçais dans la perspective d’un flot important de VAE, pour le coup la piste double sens du littoral (une seule à Toulon sur ce secteur) ne suffirait plus , d’où la proposition d’ouvrir un espace de plus aux vélos en matérialisant au sol la distance minimale de sécurité, soit un pointillé a environ 1m+0.5m du trottoir ( en agglo)si pas de parking voiture sinon en plus largeur voiture +portière ouverte .

    Pour en débattre une page spécialement crée avec photo simulation, venez donner votre avis.
    lien ci-dessous.

    Qui veut débattre de cette proposition: matérialisation de la distance de sécurité.

    mais cela ne

  19. Moa

    Dans le cas d’un flot important de vélo (à assistance -vae- ou non), je crains fort qu’un grand nombre d’aménagements cyclables en France ne conviennent plus du tout…

    Dans votre simulation, je ne pense pas que la matérialisation de la distance de sécurité soit suffisante pour dissuader les automobilistes de ne pas vous tailler un short. A moins de tout peindre mais là cela devient une voie cyclable…. ce qui n’est pas l’idée si j’ai bien compris.

    Gilles : « la proposition d’ouvrir un espace de plus aux vélos en matérialisant au sol la distance minimale de sécurité, »

    Pour moi, matérialiser une distance de sécurité ne représente pas un espace de plus pour les vélos mais juste…. une ligne (informative pour les automobilistes).

    Si vous obtenez cette ligne, vous risquez d’attendre longtemps pour avoir de vrais aménagements à mon avis.

  20. stefanopoulos

    J’attends avec impatience les CAE (chaussures à assistance électrique) qui permettront de gagner 10 sacro saintes minutes en marchant.

    Certes, il faudra changer la batterie pleine de métaux lourds tous les trois ans, à 400 euros la paire on aura tout le temps peur de se les faire voler et quand elles auront un problème il faudra les porter à réparer, mais au moins, on marchera branché !

    Les CAE seront un vrai plus, car elles permettront de remplacer le vélomoteur. Elles permettront d’attirer à la marche tous ces feignants de vélomotoristes + tous les gens qui habitent dans des quartiers en côte + tout plein de vieux. Comme chacun sait…

  21. Wombie

    En plus, il est c…, le VAE homologué de ma femme : il s’arrête de m’assister quand je commence à approcher de ma vitesse de croisière (35/40 avec le course ou le VTC, 25/30 avec le cargo)…
    bref, après 2 ans et 6000 km de vélotaf, il ne vaut plus les kilos supplémentaires à trainer (pas les miens qui ont disparu, ceux de la batterie et du moteur)….
    Par contre, un vrai plaisir pour mon épouse

  22. Gilles

    Moa

    « A moins de tout peindre mais là cela devient une voie cyclable…. ce qui n’est pas l’idée si j’ai bien compris. »

    Non, l’espace ainsi délimité ne devient « cyclable » qu’en présence d’un cycliste. C’est comme un « écran protecteur » ,une nouvelle zone de droit pour les vélos qui ne coute pas cher et libère la route pour les voitures quand il n’y a pas de cycliste présent.

  23. david

    Bonjour,
    Je suis à la recherche d’études, de chiffres, de statistiques concernant la vente et l’utilisation des VAE en France et en Europe. Ceci afin de d’appuyer mon projet. Dans le cadre de celui-ci et d’une étude de faisabilité pour obtenir des financements régionaux et européens j’ai besoin de chiffres démontrant l’évolution positive des VAE.
    Pouvez vous m’aidez à trouver ces chiffres? Sincères salutations.

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