Petrol Addict : se rejoindre et se mobiliser ensemble le 19 février

Qu’on le veuille ou non le pétrole fait partie de notre quotidien. Même en agissant à notre échelle, et malgré tous nos efforts, nous sommes tous, pour l’heure, des « Petrol addict ».

Les transports, et les voitures notamment, sont bien loin d’être le seul poste de consommation de pétrole : entre 1859 et 1968, l’humanité a consommé 200 milliards de barils de pétrole. Aujourd’hui, elle consomme plus de 30 milliards de barils par an (c’est-à-dire 13 milliard de litres par jour !!). Pourquoi ? Parce que le pétrole a envahi notre quotidien : prendre un bain par jour pendant un an équivaut ainsi à 1180 litres de pétrole, la production d’un matelas futon double en coton 120 litres de pétrole (voir le dossier complet sur le site de l’internaute).

Les citoyens sont complètement démunis face à cette dépendance de nos sociétés au pétrole, et les pétroliers entretiennent cette addiction. Aux accusations multiples dont ils sont l’objet, ils répondent toujours par l’argument cynique et imparable : « Nous ne faisons que répondre à la demande« . Ils se dédouanent de toute responsabilité, et les responsables politiques laissent faire au lieu d’impulser un changement radical et inéluctable

Ce samedi 19 février, rejoignons nous pour exprimer notre ras-le-bol, montrer notre désir de voir les états, les industriels nous proposer des alternatives !

Cette journée Petrol Addict aura lieu le samedi 19 février dans 24 villes. Le pari? Venir à ces rassemblements sans utiliser une seule goutte de pétrole ! Difficile ? Impossible ? Justement, il faut que nous ayons le choix !

Voici l’ensemble des rdv qui sont proposés, dans toute la France :

  • Avignon à 14h Place des Corps Saints
  • Brest à 10h30 Marché de Kérinou
  • Bordeaux à 14H Grand Théatre de Bordeaux Place de la Comédie
  • Chambery à 10h30 Place du Marché
  • Cherbourg à 11h place Centrale
  • Clermont-Ferrand à 14h Place de Jaude
  • Dijon à 14h Place François Rude
  • Grenoble à 15h fontaine de la place Grenette
  • Lille à 11h marché Sébastopol
  • Lyon à 14h place de la Croix-Rousse
  • Perpignan à 14h30 Place Arago
  • Marseille à 11h Vieux Port, coté quai des belges
  • Montpellier à 14h Place de la Comédie
  • Nancy à 10h Place Maginot
  • Nantes à 15h Place Royale
  • Nice à 14h Place Garibaldi
  • Paris à 14h30 place Stravinsky
  • Pau à 14h30 Place Clémenceau
  • Poitiers à 14h Place Notre Dame
  • Rennes à 14h place du Colombier
  • Rouen à 11h place du Marché Saint Marc
  • Strasbourg à 11h place Kleber
  • Toulouse à 14h30 Allées du Pdt Franklin Roosevelt (Place Wilson)
  • Vallée de Chevreuse à 10h30 marché de St Rémy lès Chevreuse
Lire aussi :  « Les voitures, ça n’est plus l’avenir des villes »

Rejoignons tous les Petrol Addict via le site www.vivement-la-desintox.com, les réseaux sociaux mais aussi dans la rue !

19 commentaires sur “Petrol Addict : se rejoindre et se mobiliser ensemble le 19 février

  1. Pierre-Emmanuel Neurohr

    L’instinct grégaire dans toute sa beauté. La première réaction – et donc la plus significative – consiste à souligner le fait qu’il y aura du monde…

    Et le sens d’une telle manifestation ? N’est-on pas en droit de se poser des questions ? Par exemple : ce genre de manifestation ne va-t-il pas dans le sens d’une excuse offerte aux pays riches qui détruisent le climat de la planète, en les présentant comme les victimes d’une addiction ?

    N’est-ce pas là un mensonge monstrueux, qui tend à transformer les responsables d’un génocide à venir – via la destruction de l’agriculture dans les pays pauvres – comme étant de pauvres victimes ?

  2. MOA

    Très bien !

    Pour info, une présentation sur le pic pétrolier a été faite le 25 janvier dernier à l’Assemblée Nationale.

    Intervenant le journaliste Matthieu Azanneau, le député vert Yves Cochet, l’ingénieur conseil Jean-Marc Jancovici, le pétrogéologue Bernard Durand, l’ingénieur conseil Benoît Thévard, ainsi qu’une poignée de députés socialistes.

    http://petrole.blog.lemonde.fr/2011/02/14/presentation-a-lassemblee-nationale-sur-le-pic-petrolier/

  3. Minou

    Mr Neurohr, vous avez raison il me semble. Ma réaction optimiste a été un peu rapide. Je ne sais plus quoi penser.

  4. Minou

    Cependant, Mr Neurohr, gardez à l’esprit que vous ne me connaissez pas, vous ne savez rien des luttes que je mène de mon côté. Il n’y a pas un militantisme pur, sacré, unique. Ne jugez pas si vite. Il m’arrive de me tromper, et vous aussi. N’exigez pas la perfection de la part de ceux qui sont du même camp que vous.
    Merci.

  5. Pierre-Emmanuel Neurohr

    Merci d’avoir admis qu’une action qui, une fois de plus, dit « c’est la faute aux méchantes multinationales, et les citoyens français sont de pauvres victimes », peut être critiquée, voire critiquée durement.

    Je suis un ancien de Greenpeace, j’y ai des ex-collègues que j’aime beaucoup, mais je sais que certains d’entre eux partent en vacances en avion au bout du monde. Or l’avion est LA machine la plus efficace pour détruire le climat de la planète – Les voir ensuite dire « les méchantes multinationales, gnagnagna » heurte un peu beaucoup mon sens de l’hypocrisie.

    Quant à la pureté, où y a-t-il marqué dans ma remarque que les gens doivent être « purs » ? Par contre, s’ils pouvaient éviter de détruire le climat de la planète, et donc de détruire des dizaines de millions d’êtres humains, ça serait très sympa. Et ce n’est pas être pour la « pureté » que de demander cela.

  6. Minou

    Eh bien dans « Un génocide et 700 fantômes », vous avez attaqué les gens qui ne se sont pas mobilisés ce jour-là sans vous demander si peut-être ils luttent aussi de leur côté à leur manière. Votre reproche à notre absence lors du tractage ressemble un peu à une exigence de pureté, comme s’il n’y avait que cette voie pour lutter, et pas d’autre. Je voulais simplement dire qu’il n’y a pas qu’une seule voie, et qu’au contraire ce serait peut-être bien que toutes les voies (qui sont contre la déresponsabilisation de l’individu) se rejoignent.

    Je reconnais avoir lu l’article trop vite. Après coup je me rends compte qu’il est stupide et naïf. J’irai quand même à cette manifestation pour parler aux organisateurs de cette déresponsabilisation.

    Avec des arguments rationnels et des chiffres précis, je crois qu’il est possible d’amener certains responsables et organisateurs à changer d’avis sur ce mensonge qu’est l’irresponsabilité de l’individu.

    Bon, après, il y a toujours ceux qui se croient subtils en disant « ah-mais-toi-tu-sais-où-ont-été-fabriqués-ton-ordinateur-et-tes-chaussures-hein ? » Conclusion : ne nous donne pas de leçons, et continuons de rien faire.

    À ceux-là aussi, faut-il essayer de leur répondre avec des arguments rationnels ? Je n’ai pas la réponse. Peut-être faut-il leur parler de la différence de proportion entre l’utilisation d’une bagnole tous les jours de sa vie et l’achat de quatre pantalons et d’un ordinateur-branché-au-réseau-électrique-nucléaire, peut-être faut-il leur dire qu’en effet, le capitalisme a incrusté jusqu’aux actes et aux objets les plus banals de notre vie quotidienne, et que par conséquent il est plus dur de lutter contre une pieuvre à mille bras que contre un cyclope. Ma métaphore est pourrie, mais nous pouvions leur montrer que, si déjà nous en finissons avec la vitesse de transport de personnes et de marchandises (le cyclope qui protège la pieuvre), alors c’est tout le système de la mondialisation qui s’effondre, et donc de toutes les pollutions (la pieuvre) !
    Fini le kiwi à 20 centimes importé de Nouvelle-Zélande, fini la paire de chaussures importé de Chine. Tout peut changer à partir de l’acte simple : abandonner sa bagnole. Le reste suit nécessairement. Toute la représentation de l’espace et du temps change forcément. Pas en un jour bien sûr !

    Les « mais-tu-utilises-un-ordinateur-donc-de-l’énergie-nucléaire » peuvent-ils comprendre ça ? Peuvent-il entendre ? Lire ? Écouter ?
    Je ne sais pas. Souvent, non. Ils se contentent de nier, de ne pas lire, de ne pas écouter les arguments qu’on prend le temps de développer pour eux. Est-ce de la paresse ou du déni ? Est-ce la peur du silex-caverne-bougie ? Pour les paresseux, j’ai mis en gras l’essentiel, parce que c’est fatigant d’écouter les arguments des autres.

  7. Pierre-Emmanuel Neurohr

    « (…) comme s’il n’y avait que cette voie pour lutter, et pas d’autre »

    C’est une évidence, et il serait incroyablement prétentieux de notre part de prétendre le contraire. Mais ce n’est pas de ça que nous parlons.

    Le Parti de la Résistance (PR) a une particularité : il s’agit de dire que si on analyse les choses en s’extrayant un peu de notre background culturel, qui a tendance à affaiblir notre capacité critique, on se rend compte qu’un génocide se prépare. Et que nous sommes issus de la société qui prépare ledit génocide (ce qui n’aide pas à voir la chose, évidemment). Cette approche change beaucoup de choses : il ne s’agit plus de dire benoîtement qu’il y a des « problèmes environnementaux », ce qui est, quelque part, aussi dingue que de dire que l’extension du camp d’Auschwitz à Birkenau posait surtout un problème parce que les allemands l’ont fait sans une étude d’impact environnemental…

    Arrivé là, de deux choses l’une : soit les 700 fantômes expliquent où est l’erreur logique de l’argumentaire qui aboutit à la conclusion que nous sommes face à la préparation d’un génocide.

    Jusqu’à présent, les argumentaires dans l’autre sens sont à peu près inexistants, et ont surtout recours au cynisme ou à l’argument circulaire (« je suis gentil, donc je ne peux pas être en train de participer à la préparation d’un génocide »).

    Soit les 700 fantômes font quelque chose pour dénoncer ce génocide… avec le PR ou dans une autre structure, comme je prends soin de l’écrire souvent.

    En l’occurrence, le PR est la seule entité à dire ce qui sera une évidence dans une dizaine d’années : le fait qu’une minorité d’humains choisisse un mode de vie qui prépare la destruction de l’agriculture dans des pays entiers, ça s’appelle un génocide, pas un « problème environnemental » ou un « changement climatique ».

  8. baillecyclist

    « mais-tu-utilises-un-ordinateur-donc-de-l’énergie-nucléaire »
    Pour info, à ceux qui n’ont plus envie de donner leur argent au nucléaire (outre les impôts), il y a enercoop, coopérative vendant de l’énergie provenant de productions renouvelables.
    A PE Neurohr : ne serait-ce pas une bonne idée d’aller tracter sur ce genre de rassemblement, où les personnes présentes ont déjà fait un premier pas et seraient plus ouvertes à réfléchir et changer leur comportement, et peut etre même à t’accompagner à de futurs tractages?

  9. Minou

    Vous n’êtes pas seul : google donne des milliers de résultats pour « climate genocide », et 104 000 pour « climate crime »…

  10. Pierre-Emmanuel Neurohr

    Pour quelqu’un qui critiquait le « militantisme virtuel », il faut que j’arrête ! 🙂

    Donc, dernière réponse : nous avons mis en ligne il y a un an une liste de gens qui disent, peu ou prou, qu’il s’agit d’un génocide.

    Evo Morales, président bolivien, pourrait, par exemple, être ajouté à cette liste. Il y a aussi visiblement un petit groupe en Australie. Et il y a plein de gens qui disent des choses plus vagues, qui ont l’avantage pour eux de rester plus vagues, comme « crime », ce qui ne mange pas de pain. Par contre, au niveau français (yes, j’aurais peut-être dû préciser la chose, mais c’était tellement évident pour moi), nous sommes les seuls à développer cette notion comme argumentaire central… et à agir dans le monde réel par rapport à cet état de fait !

  11. Minou

    Peut-être que je me trompe, mais « les esprits », la « majorité » ou tout simplement les pointilleux du vocabulaire refuseront toujours le mot génocide, parce qu’un génocide est une fin en soi, un crime organisé pour lui-même. Or, les bagnolards sont « justes » égoïstes, ils ne bagnolent pas dans le but d’exterminer l’humanité, même si leur égoïsme aboutit à ce résultat.
    Si leur égoïsme n’est pas un génocide, il est par contre un crime contre l’humanité. Est-ce que ce n’est qu’une question de mots ? Je ne veux pas faire de provocation, mais pensez-vous que l’ « appellation » génocide soit cruciale ?

    Peut-être aussi avez-vous raison :
    Pour que je puisse bagnoler (fin), il est nécessaire, indispensable, qu’ils meurent (moyen : ils meurent par mon bagnolisme, je les tue). Il faut donc que je les tue pour que je puisse bagnoler.

    Les nazis ont exterminé les Juifs non seulement en raison de leur simple existence (fin en soi) mais aussi dans la mesure où cette extermination était un paramètre nécessaire à l’avènement de la domination aryenne (moyen).
    Le génocide des Juifs était donc à la fois moyen et fin. Dès lors, on peut considérer que le crime climatique est un génocide. Bon, moi je dis ça mais je ne suis pas logicien. Mon raisonnement est trop brouillon mais si vous pouvez prouver que le mot génocide est légitime, allez-y. L’idée est glauque mais cela peut amener des gens à réfléchir.

  12. CarFree

    Je trouve que le débat est un peu trop binaire. Il n’y a pas d’un côté Greenpeace et ceux qui mettent tout sur le dos des multinationales et de l’industrie en exonérant les responsabilités individuelles et de l’autre ceux qui se contenteraient du « tous coupables ».
    La réalité est sans doute plus nuancée: bien sûr que nous avons tous individuellement une responsabilité, par nos actes & comportements, nos choix de vie, etc. Il n’en demeure pas moins que les multinationales et l’industrie ont une responsabilité encore plus forte que les simples individus, une responsabilité collective qui contraint fortement le choix des possibles à l’échelle individuelle.
    Sur ce type d’action, effectivement Greenpeace (qui est une sorte d’association généraliste grand public) joue avec les mots : « Les citoyens sont complètement démunis face à cette dépendance… » pour faire porter l’attaque principale sur les multinationales. Mais, insidieusement, l’association porte également un autre message implicite à visée individuelle sur l’addiction et la dépendance, sur les choix de vie individuels (« prendre un bain », etc.).
    Par ailleurs, j’avoue ne pas vraiment comprendre cette simplification du débat. Je pense personnellement qu’il faut en priorité taper sur les multinationales et les industriels ou autres constructeurs automobile qui ont « toutes les clés en main » (argent, emploi, publicité, marketing, influence, conditionnement, etc.) et qui façonnent jour après jour le monde dans lequel nous vivons.
    Et tous les « petits gestes quotidiens » à l’échelle individuelle participent au contraire à nier l’évidence de la catastrophe en se donnant bonne conscience (je ne gaspille pas l’eau, je prends mon vélo, etc.):
    http://carfree.fr/index.php/2011/01/31/pendant-que-la-planete-flambe-50-gestes-simples-pour-continuer-a-nier-levidence/
    Donc, personnellement, quand je vois une association grand public comme greenpeace s’attaquer aux multinationales, je me dis que c’est la moindre des choses… Par contre, ce qui me gène plutôt dans leur démarche, c’est leur grande naïveté: « rejoignons nous pour exprimer notre ras-le-bol, montrer notre désir de voir les états, les industriels nous proposer des alternatives ! »
    Le problème, c’est que le système (états, industries) n’a aucune alternative crédible à proposer puisque son essence repose sur la surconsommation, le pillage, le gaspillage, la destruction, etc.

  13. Minou

    Le système actuel, non, mais le Front de Gauche en a une : la planification écologique. Et juger d’avance qu’il ne l’appliquera pas (ce que de nombreuses personnes font, écoeurées des beaux discours – ce qui est compréhensible) ne changera rien à l’affaire. À mon avis, nous devrions encourager cette bonne volonté.
    Dans le cas où les promesses du Front de Gauche venaient à être trop mollement tenues, nous continuerons la lutte, le harcèlement, nous irons le pousser, dans la rue, à tenir ses engagements. Et une chose est sûre – à moins d’être de très mauvaise foi en disant le contraire – nous ne serons pas réprimés et ignorés comme sous un gouvernement de droite.

  14. Minou

    Je suis allé à leur rassemblement. J’ai un peu discuté avec eux, mais comme je l’avais prévu, ils refusent de bouger du discours « il-ne-faut-pas-braquer/culpabiliser-les-bagnolards ».

    Quand je leur ai demandé « est-ce que c’est violent de dire à quelqu’un qu’il peut se passer de bagnole pour faire 1km, ou 3, ou même 30 ? », ils n’ont pas su quoi répondre. Ils sont sympathiques, vraiment de bonne volonté, mais se contentent d’attendre que « les esprits soient prêts ». Bon, rendez-vous à la toute fin alors…

    Surtout, ne pas braquer les bagnolards, ces fragiles petits agnelets. Les gros-méchants, c’est d’abord et surtout les industriels et les gouvernements !

    Nous avons aussi vu sur la place deux jeunes connards qui faisaient de la publicité pour bagnole… à vélo. « Il faut bien gagner sa vie », nous ont-ils répondu…

  15. JiBOM

    Je ne savais pas où mettre cette info mais, s’agissant de dépendance automobile, voilà ce que je lis aujourd’hui : http://www.lanouvellerepublique.fr/ACTUALITE/Faits-Divers/24-Heures/OYRE-Il-se-suicide-apres-un-accident

    Un mec se suicide par crainte de perdre son permis de conduire. N’y avait-il pas d’autres raisons plus profondes, la perspective de perdre le permis n’étant que la goutte d’eau faisant déborder le vase ? Si l’on s’en tient à l’article, alors on vit dans un monde de fous, ceux-là même qui nous rabâchent que la voiture c’est la liberté, l’indépendance… Et ben voilà, ce pauvre gars de 29 ans en est mort car il ne voyait pas d’issue sociale correcte en dehors de ce « miracle de la technologie » qui nous fait rentrer dans la norme et nous ouvre au monde merveilleux du travail !

  16. romain bonnet

    bonjour,
    la discussion sur la dénomination de la catastrophe et les moyens à utiliser pour l’éviter semble devoir être interminable…
    je n’en rajouterais donc pas et me contente demander une précision :
    je lis dans le tableau qu’un kilo de viande de boeuf nécessite 2 litres de pétrole, puis dans l’article à propos du verre de lait je vois : 1 kg de veau 17 litres. . . j’aurais cru que le chiffre serait au moins identique, voire plus élevé pour un boeuf (vivant à priori plus longtemps qu’un veau).
    si j’ai mal compris, mal lu, ou mal interprété merci de m’expliquer.

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