Lors de catastrophes, le vélo est un bon moyen de locomotion

Les japonais n’ont vraiment pas de chance : après un terrible tremblement de terre, un effrayant tsunami, la catastrophe nucléaire approche.

De nombreuses photos et vidéos circulent sur internet. Celle-ci m’a frappé. On y voit un cycliste (en bas à gauche) traverser une zone dévastée. Le cliché est d’autant plus symbolique qu’on y voit une voiture et un 4×4 inutilisables.

De nombreux témoignages annoncent des trajets de plus de 15h pour faire quelques dizaines de km.

Dans un no man’s land, sans trop de charge, le vélo parait encore une fois, le moyen le plus rapide pour se déplacer après, sans doute, le char d’assaut.

Courage à tous les japonais !

17 commentaires sur “Lors de catastrophes, le vélo est un bon moyen de locomotion

  1. Vélops

    J’ai pu le vérifier à l’occasion de la « pagaille » lors des chutes de neige en décembre : les bus ne passant plus, j’ai mis une heure pour rentrer à pied, alors que j’aurais mis deux fois moins de temps à vélo…

  2. ianbai

    Bonjour
    Je trouve ça très indécent de profiter d’une catastrophe pour vanter les mérites d’un objet.
    Je crois qu’il y a d’autres vraies situations avantageuses pour le vélo pour éviter ce genre d’article.

  3. Pim

    pas moi!
    Après tout, peu à peu on se dirige vers un monde de plus en plus chaotique non? D’accord, rien à voir avec une catastrophe sismisque et nucléaire, mais sans pétrole bon maché, il va bien falloir se rendre compte des avantages du vélo.
    Et très franchement, je vois pas en quoi c’est choquant. C’est une constatation (certes un peu subjective, car issue d’une seule photo). Si Renault avait une photo avec un 4×4 de chez eux à montrer au milieu des décombres en train de sauver héroiquement 3 victimes, ils s’en priveraient pas, tu crois pas? Et si la situation nucléaire était parfaitement maitrisée, Areva féliciterait ses homologues japonais de leur efficacité tout en rappelant que le nucléaire, c’est parfaitement sans danger!
    Après tout il n’y a pas tant de mal que ca à jouer sur ce meme terrain.

    Le seul truc que je reproche à ce billet, c’est son unique image « prouvant » une généralité

  4. Legeographe

    Assez d’accord avec Pim. La technologie vélo ne peut pas être vantée sur une autoroute. Or, une autoroute, c’est un aménagement du territoire dans le meilleur des mondes, avec aucun pépin et des ressources illimitées. Or, tout ce que l’on dit sur Carfree, on ne le dit pas seulement pour l’entraînement sportif quotidien, mais aussi parce que ce monde ne tourne pas rond.

    Pour retourner la question autrement, est-ce bien décent de nous vanter un véhicule dit durable quand les industriels savent pertinemment qu’il n’est pas durable et que la situation fossile et climatique va mal ?

  5. Legeographe

    Ce que l’on peut dire, néanmoins, c’est qu’il y a des niveaux de chaos où il n’est plus la peine non plus de compter sur le vélo. Sur la photo de cet article, l’homme que l’on voit se sert de son vélo une fois qu’il est sorti des débris, pas avant. Bref, les jambes aussi sont utiles, plus essentielles encore !

  6. ianbai

    Ce terrain-là est celui foulé par les vendeurs de sensasionnel. La pratique quotidienne du vélo pour remplacer la voiture (vélo utile) est avantageuse mais très rarement sensasionnelle. Il ne faut pas leurrer les candidats à cette pratique. Ca risque de créer des frustrations par la suite.

  7. Legeographe

    Je comprends votre crainte, Ianbai. Néanmoins, si l’on doit anticiper le futur, alors nous pouvons clairement dire que le vélo aura de plus en plus d’avantages sur la voiture. La « pétrole apocalypse », c’est du sensationnel, mais ça risque d’arriver…

    La frustration vient déjà en ce moment de l’augmentation des prix de l’essence à la pompe : les gens ne sont pas avertis de la pourtant simple conséquence logique de la fin du pétrole facile. Ou ils ne veulent pas le croire.

  8. BromptonAddict

    S’il y avait un accident nucléaire en France (sans séisme, raz de marée,…), c’est écrit d’avance, il y aurait de longs embouteillages de voitures (et peu de vélos). Tous les gens voudraient fuir.

    Il faudrait suggérer aux constructeurs automobiles d’ajouter des filtres d’habitacle à particules radioactives!

    Enfin non, pas la peine, je suis bête, Areva nous a construit des centrales française où les accidents sont quasi-impossibles…

  9. Vélorutionnaire Caennais

    Salut,

    Je ne pensez pas une seconde que certain pouvait être « choqué » par l’article.

    Néanmoins je réaffirme qu’en cas de catastrophe, avoir un vélo peut-être (pas obligatoirement…) un atout pour se déplacer ou pour fuir ou pour transporter du matériel (quitte à marcher à coté). La coïncidence fait que j’ai publié un article intéressant sur l’infanterie cycliste qui renforce l’idée du vélo-outil-multi-usages.

    Je n’ai pas pensé à parler de la pénurie de pétrole que subit actuellement le nord du Japon mais vous aurez compris que c’est un argument de plus à l’utilisation du vélo dans les catastrophes.

    Merci Carfree, les photos sont effectivement hallucinantes !

    Personnellement si cela pète (nucléaire) à Cherbourg (Normandie), je me barre en vélo, certainement pas avec ma voiture à l’arrêt dans les bouchons.

  10. LÉCOLOMOBILE

    C’est vrai que les voitures ont toujours montré leur vulnérabilité lors des catastrophes.

    Les pieds, c’est bien aussi pour fuir et se réfugier en haut d’une colline.

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