Ça peut arriver près de chez vous

À l’heure où se déroule l’une des pires catastrophes nucléaires de l’histoire, les Français veulent être informés sur le nucléaire et sa réalité en France. Le Réseau « Sortir du nucléaire » a édité en décembre 2010 la première carte de France montrant l’ampleur réelle de l’implantation du nucléaire sur le territoire national. On y retrouve toutes les centrales et usines, mais aussi les sites de stockage de déchets, les résidus de l’exploitation minière de l’uranium, les sites militaires…

Vous pouvez consulter cette carte en téléchargeant le fichier PDF suivant :
http://www.sortirdunucleaire.org/carte/

Réseau « Sortir du nucléaire » – www.sortirdunucleaire.org

24 commentaires sur “Ça peut arriver près de chez vous

  1. Vélorutionnaire Caennais

    On ne s’éloigne pas trop loin de la critique de l’automobile (et de ses alternatives) depuis quelques jours ???

  2. Vélorutionnaire Caennais

    Tout à fait d’accord avec toi dans le cadre d’une critique sur la voiture électrique et l’excellent article que tu cite.

    Mais le nucléaire pour le nucléaire, je m’informe sur d’autres sites que Carfree 😉

    Après, je suis anti-nucléaire, donc cela me gène pas personnellement outre mesure 🙂

  3. CarFree

    Pour ce qui concerne spécifiquement cet article, on a reçu par mail un communiqué de presse du réseau Sortir du Nucléaire dont le titre est « Rendez publique la carte de France du nucléaire dans votre média »…
    C’est ce qu’on fait…

  4. Pim

    Cette carte fait volontairement peur et est un brin polémique. Car les risques liés aux résidus d’exploitation d’uranium en France sont probabalement très faibles. (Ce qui n’est pas le cas des réacteurs par exemple, ni au stockage)
    Ceci dit c’est de bonne guerre puisqu’au final, la population étant assez ignorante (j’en fais partie) du sujet, la propagande des pro nucléaires est à l’inverse trop rassurante sur un sujet aussi dangereux. Au final, chacun est influencé par tel ou tel média sans connaître vraiment les risques réels, la probabilité réelle d’accident etc etc.
    Ca ressemble fortement à la politique de la bagnole : « c’est bien c’est beau ca brille, c’est le futur, c’est propre etc. » nous disent les politiques influencés par les lobbys autos. Malheureusement de rares infos sur les réels dangers de la voiture (addiction, dépendance énergétique, pollution, droit de tuer, destruction de la planète, infrastructures ultra couteuses etc.)

    Sinon dans le meme genre j’ai trouvé cette carte interactive sur le site de l’IRSN (Institur Radioprotection Sureté Nucléaire)
    On peut y retrouver l’historique des mesures effectuées depuis 2000 au moins, mais c’est assez technique, et il faut parler couramment le Becquerel et le Sievert pour dépasser l’argumentation de pilier de bar.
    http://sws.irsn.fr/sws/mesure/index

    Par curiosité, j’ai jeté un oeil à certaines mesures vers Cherbourg, et j’ai été surpris de certains « pics » à des dates précises (fin 2001)… J’approfondirai plus tard, de peur de faire de l’argumentation de pilier de bar…

  5. joshuadu34

    Domage, il manque quelques données à cette carte… Celles concernant les incidents survenant sur les centrales françaises (près de 1000 incidents mineurs par an, selon l’INRA, et deux incidents classés niveau 4 depuis le début… Sans compter les incidents dits « mineurs » qui sont à la limite de la catastrophe, comme quand le coeur de la centrale du Blayais en 99 se retrouve à nu, ou celle de Fessenheim dans laquelle, déjà, des travailleurs intérimaires ont connu de gros « déboires »…)

    Sans doute parce qu’un incident y est impossible (en rappelant, déjà, que je suis sur le ton de l’ironie et, ensuite, qu’impossible n’est pas français !)

  6. vesania

    Ce qui est curieux avec les données de l’IRSN c’est qu’elles concordent rarement avec celles du seul laboratoire français indépendant, la Criirad. Autrement dit, l’IRSN, organisme d’État, a l’art de placer ses appareils de mesure aux endroits opportuns.

  7. Pim

    Effectivement Joshua, il aurait été intéressant de visualiser les « incidents » meme les mineurs, mais ca peut faire l’objet d’une autre carte. Exemple Tricastin, incident niveau 2, donc sans incidence pour l’extérieur du site nucleaire selon la definition, mais etrangement, les mesures extérieures de radioactivité ont montré des taux supérieurs à la normale, la peche a été interdite pendant plusieurs semaines etc etc etc

    @vesania, ou as tu vu les données Criirad ? est ce en ligne? En ce qui concerne le placement opportun, je me rappelle effectivement d’un reportage qui montrait que l’IRSN savait placer les appareils de mesure ‘au bon endroit’, meme a proximité du site, afin de minimiser la mesure de radioactivité. Lorsque la Criirad passait à 100 ou 200m a côté, ca bipait plus sévère.

  8. CarFree

    @Pim, je ne partage pas du tout ton analyse quant au « risque très faible » des résidus d’exploitation d’uranium… Tu me sembles être une victime du lobby pro-nucléaire qui défend exactement cette idée.
    J’avais vu il y a quelques temps déjà un reportage assez bien fait sur ces résidus d’exploitation d’uranium. De mémoire, c’était dans l’émission d’Elise Lucet sur France2 je crois. Cette émission avait fait à l’époque un peu de bruit car Elise Lucet avait remis à la fin du reportage un sac de cailloux composé de ces « résidus d’exploitation d’uranium  » à Jean-Louis Borloo, à l’époque ministre de l’écologie. Il fallait voir sa tête! Il avait alors promis de faire la lumière sur cette affaire, il avait dit un truc du genre « rendez-vous dans un an »… et puis, plus rien bien entendu, on en a jamais entendu reparler…
    Bref, dans le reportage en question, on voyait ces anciennes mines désaffectées, le plus souvent à ciel ouvert. La plupart des gens pensent que ces anciennes mines sont perdues au fond de la campagne, c’est parfois le cas, mais certaines de ces anciens sites d’extraction de l’uranium ont parfois été rattrapés par l’urbanisation.
    Dans le reportage, on voyait ainsi un lotissement juste à côté d’un de ces sites, et des mesures de radiations dans les maisons montraient que ce n’était absolument pas anodin. Bien sûr, cela n’a rien à voir avec un réacteur en fusion comme à Fukushima, mais les doses étaient bien réelles. En outre, les spécialistes disent que même des doses très faibles mais sur le long terme peuvent avoir des incidences certaines sur la santé. Or, les gens vivaient là, y dormaient, etc. On voyait des habitants qui passaient leur temps à ouvrir leurs fenêtres pour « faire circuler l’air » pour limiter les concentrations dans l’espace clos des maisons… Je crois me rappeler qu’on voyait un ingénieur de la CRIIRAD qui confirmait que les doses étaient importantes…
    Et, cerise sur le gâteau, le reportage abordait la question de la « réhabilitation » de ces anciens sites d’extraction des résidus d’exploitation d’uranium… On voyait ainsi un ancien site de ce type (radioactif) où Areva s’était contenté d’aménager un parc de loisirs dessus sans enlever le moindre résidu: il y avait des bancs, des pelouses, des bacs à sable où les enfants pouvaient venir jouer…

  9. CarFree

    Venez manifester votre colère face à la menace nucléaire ce dimanche à Paris et dans toute la France !

    Tous à Paris ce dimanche 20 mars à 15 h devant l’assemblée nationale (Métro Assemblée nationale – Ligne 12)

    * 41 organisations nationales se sont regroupées pour un grand rassemblement unitaire à l’initiative du Réseau « Sortir du nucléaire ». Elles lancent un appel solennel au gouvernement français « Nucléaire, nous voulons avoir le choix ! » :
    http://groupes.sortirdunucleaire.org/alerte-japon/appel.html

    * 74 rassemblements sont organisés en France :
    http://groupes.sortirdunucleaire.org/alerte-japon/affichage-actions.php
    Si vous ne pouvez pas venir à Paris, rejoignez le rassemblement le plus proche de chez vous.

    Mobilisez-vous, en soutien au peuple japonais et pour dénoncer la menace nucléaire !

    Nous comptons sur vous,

    L’équipe du Réseau « Sortir du nucléaire »

  10. VeloTafeur

    PIM: « Ca ressemble fortement à la politique de la bagnole : « c’est bien c’est beau ca brille, c’est le futur, c’est propre etc. » nous disent les politiques influencés par les lobbys autos. »

    Mais manifestement le nucléaire est moins dangereux que la bagnole.

  11. Rem's

    Pour revenir sur le sujet « Carfree », nucléaire ou « propre », cela n’empêche pas les voitures de proliférer 😉

    Cette histoire aura au moins le mérite de soulever pas mal de questions. Il y a encore quelques semaines, je n’avais pas vraiment d’avis sur le nucléaire, m’intéressant plutôt aux consommations alarmantes de pétrole. Aujourd’hui, je commence un peu à me poser pas mal de questions… et je pense que je ne suis pas le seul. Cette réflexion salutaire, malheureusement, au dépens de nos amis japonais…

  12. philippe

    Bonjour à tous et à toutes

    Recharger sa voiture électrique avec EDF (78% Nucléaire) n’as aucun intérêt. Si vous opter pour une voiture électrique, changé de fournisseur d’électricité comme Enercoop (c’est mon cas, mai je n’ais pas de VE)

    http://www.enercoop.fr/

    Ou Alterna

    http://www.alterna-energie.fr/Idea-Vert-100-d-energies-renouvelables.htm

    Et encore mieux, si possible, installer des panneaux photovoltaïques.

    POUR LUTTER CONTRE L’ETAT ET LE LOBBY DU NUCLEAIRE : QUITTER EDF, ET ALLER CHEZ ENERCOOP OU ALTERNA.

    Il faut s’attendre après les événements du japon, à une forte hausse du tarif de l’électricité nucléaire, tandis que chez ces fournisseurs, la tendance sera à la baisse des prix

  13. VeloTafeur

    Quelle solution propose carfree pour alimenter en énergie les transports en commun (gratuits) et ceci dans la perpective de mettre les automobilistes dans ce type de transport?

  14. CarFree

    @velotafeur
    Problème complexe qui prend plusieurs aspects.
    Pour les TCSP type tramway, il faudra d’autres sources d’énergie que le nucléaire, et donc développer les EnR. Mais, comme le développement des EnR est laborieux, il faut à la fois agir sur la consommation d’énergie par habitant (efficacité énergétique, économies d’énergie et surtout limitation de la surconsommation) et sur une réorientation drastique des politiques énergétiques (en France et dans le monde).
    Pour les bus à pétrole, des alternatives existent mais elles sont essentiellement à base d’hydrocarbures. Il faut donc là aussi améliorer l’efficacité énergétique des véhicules, développer les alternatives. Mais comme les TC ont une bien meilleure efficacité énergétique que les voitures individuelles, il faut réserver le pétrole aux bus.
    Cependant, tout ceci n’est que transitoire. Ce qui doit être visé à long-terme, c’est la relocalisation des activités, de l’habitat, des commerces par le biais de politiques d’aménagement du territoire et d’urbanisme ad hoc. L’objectif est aussi de limiter l’importance des déplacements actuels rendus possibles par la généralisation de l’automobile individuelle. De ce fait, rendre le vélo et la marche encore plus efficaces et donc… avoir moins besoin des TC.

  15. Minou

    Pim, pour ce qui concerne ce que tu disais à propos des risques « probablement très faibles », je te conseille l’excellent documentaire d’Arte, Déchets, le cauchemar du nucléaire, en particulier les 8 dernières minutes. Cela vaut vraiment le coup. Il y a aussi, par exemple, les livres de Günther Anders (en particulier La menace nucléaire) ou Le Babel nucléaire, de Louis Puiseux.

    Pour Heidegger et Anders, le nucléaire a transformé le statut métaphysique de l’homme. Le fait de décider pour des milliers de générations que toute l’humanité devrait « faire avec » les déchets nucléaires est un crime qui dépasse l’entendement : toute notion de temps, d’espace, de culture est niée par cette décision. Je te conseille de regarder bien attentivement la fin du documentaire, où l’on comprend la pourriture condescendante des « experts » à l’égard des générations futures. Se poser des questions sur l’enfouissement des déchets nucléaires (200 000 ans en moyenne avant qu’ils perdent leur nocivité), sachant qu’ils dégageront une certaine chaleur (90° ?) pendant je ne sais combien de temps ; qu’ils seront soumis aux variations géologiques et climatiques, etc., « c’est-presque-de-la-poésie-j’ai-envie-d’dire » (citation de l’expert). Les experts ont tout prévu…

  16. Pim

    Oula j’aurais du suivre les commentaires plus régulièrement sur le sujet pour répondre plus tot:

    Mes réponses : Sans être un spécialiste du sujet, j’ai l’impression que les résidus ne sont pas exactement la même chose que les déchets dont tu parles Minou. (J’ai déjà vu cet excellent reportage d’ailleurs, mais c’est bien de reporter ici le lien)–> d’ailleurs, je crois que c’est le meme dont Carfree parle… En tout cas les deux me rappellent des souvenirs
    Les déchets sont hautement radioactifs, les résidus d’exploitation, en gros c’est du minerai d’uranium si j’ai compris non? Ou un reste de minerai? Bref, une concentration en radioactivité assez faible (car pas encore transformé) devant les déchets ou meme le combustible (qui eux sont du concentré et donc « c’est-presque-de-la-poésie-j’ai-envie-d’dire »)
    Honnetement, je pense que le danger des centrales et des centres de stockage des déchets hautement radioactifs (surtout ceux en Russie dans des entrepots ou à ciel ouvert!) est très important. Car le risque d’accident est fort à court et moyen terme (30 à 50a au moins). Et les sites pollués à très long terme (plusieurs générations).
    Ensuite, pour l’extraction du minerai, il faudrait comparer les mesures à certains sites naturels comme le granit rose de Bretagne par exemple et voir par des études épidémiologiques le risque réel de ces anciennes mines d’exploitation…. Il est certainement faible (voire très faible) devant les nuisances des porduits chimiques en tout genre, de la voiture etc etc etc… Conclusion : inutile de crier au loup là ou il n’y a pas spécialement lieu d’être, ou alors en 74è position. Pour être crédible, concentrons nos forces sur les choses les plus graves et les plus prioritaires (le traitement des déchets et les centrales en font parti, comme le pétrole etc etc etc).

    Enfin, je reviens sur l’aspect sémiologique ( graphique) de la carte qui en met partout et en gros ! C’est un brin polémique et propagandiste, car avec une telle taille de pictos, la carte est surchargée, et donne l’impression que tout le territoire est hautement radioactif, bientot pire que le Japon! –> C’était une constatation sans arrière pensée, et purement sémiologique. Si une carte pro bagnole était construite sur le même genre de règles (gros pictos colorés qui remplissent la carte), Carfree se ferait un plaisir de le dénoncer en criant Greenwashing (et moi aussi d’ailleurs).
    Mais après tout je me répète : c’est de bonne guerre

  17. Minou

    En effet les « résidus d’exploitation » ne sont pas la même chose que les déchets, je ne suis pas allé chercher assez loin. Cela dit, certains déchets dits « inoffensifs » ou « insignifiants », comme ceux de l’usine de retraitement de La Hague, sont rejetés quotidiennement dans la mer (ou dans l’air – « mais non enfin ce n’est que de la vapeur d’eau ! »). Ces rejets radioactifs (17 millions de fois supérieurs à la dose « convenable » selon Greenpeace), sur plusieurs années, équivalent à un Tchernobyl.

    « Honnetement, je pense que le danger des centrales et des centres de stockage des déchets hautement radioactifs (surtout ceux en Russie dans des entrepots ou à ciel ouvert!) est très important. Car le risque d’accident est fort à court et moyen terme (30 à 50a au moins). Et les sites pollués à très long terme (plusieurs générations). »

    Pim, il ne suffit pas de penser honnêtement, mais de constater un fait, prouvé scientifiquement ! Et attention de ne pas minimiser la gravité de la pollution radioactive ! Tu évoques des pollutions sur plusieurs générations, mais dans certains cas il peut s’agir de plusieurs milliers de générations, voire plus. Et selon l’ampleur de la contamination, la radioactivité modifie l’ADN. Je ne dis pas que l’humanité de l’homme se trouve dans son ADN, mais enfin puisqu’au aujourd’hui il n’est possible d’être « crédible » qu’à l’appui de preuves scientifiques, alors la meilleure des preuves, ce sont les enfants de Tchernobyl : c’est l’être de l’homme, c’est sa morphologie que la radioactivité modifie ! « Ce que les moyens de la technique [moderne] nous préparent, c’est une agression contre la vie et contre l’être même de l’homme […] » (Heidegger)

    Je ne vois pas l’intérêt de se demander si tel machin est plus nocif que tel truc. L’énergie nucléaire dépasse toute mesure. Sans doute, qu’il y a des choses prioritaires, plus graves que les résidus d’exploitation, mais l’industrie nucléaire est un tout, et nous devons rejeter tout ça en bloc. Ce que nous rejetons dans la bagnole, c’est bien le tout, c’est bien l’idéologie, non ? N’en va-t-il pas de même pour le nucléaire ?

  18. CarFree

    Désolé d’enfoncer le clou Pim, mais je confirme bien la dangerosité des résidus de l’extraction d’uranium et je m’étonne, au passage, d’une certain complaisance avec tout le discours ambiant véhiculé par le lobby nucléaire.
    Déjà, l’émission dont je parlais n’a rien à voir avec celle d’arte sur les déchets nucléaires dont parlait Minou. L’émission dont je parle est celle-ci: Emission pièces à conviction « le scandale de la France contaminée » Le 11 février 2009 à 20h35 sur France 3.
    Tu trouveras sur internet tous les éléments utiles concernant cette émission et peut-être même la vidéo intégrale en cherchant bien!
    Pour la petite histoire, Areva avait même saisi le CSA pour empêcher la diffusion de l’émission, sans succès, et avait ensuite annoncé qu’elle porterait plainte contre France 3, ce qu’elle n’a bien entendu pas fait…
    Un résumé avec quelques extraits sur le site d’ASI:
    http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=1682
    Pour le reste, NON! Des résidus d’exploitation d’uranium à ciel ouvert comme c’est le cas en France sur plusieurs centaines de sites, ce n’est pas « comme le granit rose »! Ça, c’est exactement la propagande d’Areva qui dit en gros que c’est la même chose que la radioactivité naturelle!
    C’est justement ce que montre l’émission et le reportage: ces résidus ne sont pas négligeables. Car, si les doses restent faibles, elles sont plus fortes que la simple radioactivité naturelle. Sur la dangerosité, c’est très difficile à estimer selon les spécialistes, mais la plupart s’accordent à dire que même des doses très faibles peuvent être dangereuses à partir du moment où la contamination est permanente. Autrement dit, si tu te promènes dans la nature et que tu passes à côté des ces résidus, tu ne risques rien, mais quand des gens vivent 365 jours par an juste à côté de ces résidus à ciel ouvert, il y a un risque pour la santé… C’est tout le débat et la polémique car Aréva ne veut absolument pas reconnaître cet élément, car ce serait beaucoup trop lourd et coûteux à gérer pour elle dans le cas contraire!
    Au total, selon les enquêteurs du magazine, entre 1945 et 2001 plus de 300 millions de tonnes de déchets radioactifs, résidus des 210 mines exploitées en France, ont été abandonnées sans mesure de protection ou de surveillance particulière…

  19. apanivore

    On n’exploite plus l’uranium, combustible indirect de nos voitures électriques, en france depuis plusieurs années déjà. Pour nous il vient essentiellement de nos ex-colonies, où il est exploité dans des conditions dont on ne sait rien.
    (enfin si en cherchant on trouve des infos toutes fraiches : http://nigerdiaspora.info/politique/6724-que-la-lumiere-soit-areva-au-niger)

    Et ce n’est pas plus durable ou renouvelable que le pétrole.

  20. laurent

    Je partage l’avis de Philippe: une bonne façon de manifester tous les jours contre le nucléaire est de soutenir la production d’électricité non nucléaire en devenant client chez enercoop .

Les commentaires sont clos.