Les automobilistes contre-attaquent!

On peut dire qu’à Caen, on sait s’amuser. Dans la nuit, semble-t-il de lundi à mardi, des inscriptions ont été peintes sur la rue Guy de Maupassant. On peut lire plusieurs slogans anti-vélorution et anti-vélo: « Non au n’importe quoi! Non à la vélorution! Halte à la vélogestion! Vélo à contre sens cela n’a pas de sens! Non à la vélogestion! »

Pourquoi autant de haine contre le vélo ? Tout simplement parce que la municipalité a eu la très bonne idée de mettre la rue Guy de Maupassant en double sens cyclables. Un double-sens cyclable (DSC ou anciennement « contresens cyclable » (dénominations usuelles françaises)), parfois appelé « sens interdit sauf vélos » est un sens unique classique pour les véhicules motorisés, mais ouvert à la circulation des cyclistes dans les deux sens. Le double-sens cyclable a pour avantage d’éviter aux cyclistes de longs détours, parfois par des axes chargés. La circulation des vélos à contresens de la circulation générale est réputée plus sûre que dans le même sens, car les cyclistes et les automobilistes se voient mutuellement en se croisant. On en trouve de nombreux exemples dans les villes nordiques, néerlandaises, allemandes, belges et suisses (souvent plus de 80% des rues en sens unique en sont dotées).

La rue Guy de Maupassant est une rue à sens unique qui fait 100m de long. Sur 80% de sa longueur, elle dispose de places de parking pour les voitures. Si un riverain ne veut pas voir de double sens cyclable, peut-être faut-il envisager une piste cyclable en supprimant les places de parking le long de la rue…

Lire aussi :  Jour de fête (Jacques Tati, cinéaste vélorutionnaire, partie 1)

Au delà de l’anti-vélorution primaire, c’est surtout le travail de la Mairie qui est visé. Donnez plus de place au vélo revient obligatoirement à en donner moins à la voiture. De faite, cela crée des automodébiles mécontents…

Ce qui est certain, c’est qu’on sait ou passera la vélorution du samedi 11 juin 2011… Pour rappel, le rendez vous est à 14h, place du théâtre à Caen.


Non aux n’importe quoi ! Le slogan est pour le vélo, pas pour le 4×4…

44 commentaires sur “Les automobilistes contre-attaquent!

  1. Legeographe

    La photo tout en bas est très bonne ! Merci pour cette perle !

    Sinon, j’aime bien les 2 paragraphes suivants qui sont un argumentaire bref mais puissant :

    La rue Guy de Maupassant est une rue à sens unique qui fait 100m de long. Sur 80% de sa longueur, elle dispose de places de parking pour les voitures. Si un riverain ne veut pas voir de double sens cyclable, peut-être faut-il envisager une piste cyclable en supprimant les places de parking le long de la rue…

    Au delà de l’anti-vélorution primaire, c’est surtout le travail de la Mairie qui est visé. Donnez plus de place au vélo revient obligatoirement à en donner moins à la voiture. De faite, cela crée des automodébiles mécontents…

    Ces arguments, brefs, simples, mais puissants, il faut les rappeler… parce c’est pas sûr que les vélos aient gagné… La grogne des automobilistes dans l’histoire des panneaux annonciateurs de radars est là pour nous rappeler à la « prudence » : l’automobiliste n’a pas besoin de syndicat pour mobiliser les foules !!!

  2. Le cycliste intraitable

    « En ville, tous ceux qui conduisent ne sont pas des crétins, mais tous les crétins ont une voiture. » Luc Moullet, cinéaste très atypique.

  3. Legeographe

    Merci pour cette citation, Le cycliste intraitable. Je vais écrire un article sur une discussion que j’ai eue à ce sujet (bêtise et bagnole) avec un gars qui m’a pris en stop dimanche dernier !

  4. Vincent

    Il faut se rendre à l’évidence : les automobilistes veulent la guerre ? Ils l’auront ! Ils doivent se rendre à l’évidence : si des clous sont dispersé sur la chaussée, contrairement aux cyclistes, pourront-ils les éviter à temps ? NON. Auront-ils la place de passer à côté ? NON PLUS.

    C’est malheureux à dire mais on risque de devoir en arriver à des extrêmes si l’essence ne devient pas assez chère pour dissuader ces gros lards de garder à tout prix leur bagnole greffée au cul !

  5. Legeographe

    Je crois que le mieux est de continuer à se réunir en vélorutions et masses critiques pour montrer aux automobilistes les moins abrutis par la voitures l’abrutissement abouti chez les forcenés de la voiture… Cette stigmatisation, c’est à mon avis, justement, une *très bonne occasion* d’ouvrir un dialogue avec les plus à l’écoute. Les plus à l’écoute devront entendre que la voiture est un non-sens dans le monde d’aujourd’hui. On a tous nos moments de non-sens, les plus à l’écoute doivent l’entendre. Les moins à l’écoute seront, une fois que le dialogue aura abouti, forcés de reconnaître (honteux, eux, car ils n’ont pas l’habitude d’avouer leurs faiblesses) que la voiture est un non-sens.
    De là l’opportunité de lancer des « politiques sans voitures » ou vers une « société sans voitures ».

    Et rappeler l’avantage qu’il y a à anticiper la catastrophe encore plus grosse (rappeler que l’automobile crée *déjà* une énorme catastrophe : cf. tous nos articles, et notamment ceux de Pierre-Emmanuel Neurohr).
    http://carfree.fr/index.php/author/neurohr/

    Une catastrophe, c’est déjà chiant… Une plus grosse catastrophe ou plusieurs autres venant s’y ajouter, c’est encore pire, et plus con ! A éviter, donc !

    Anticiper (et donc arrêter tout non-sens de la bagnole), c’est aussi le moyen de faire perdurer plus longtemps les meilleurs usages de l’automobile (services de secours : pompiers, SAMU ; TEC, transports ambulanciers, etc.).

    Voici ma pensée là-dessus. Cela peut augurer du bon, si l’on trouve certains interlocuteurs à l’écoute (tous ne le seront pas tout de suite, voire jamais).

  6. Gari

    Ca c’est une bonne idée Vincent !
    Les automobilistes prendront ces attaques sereinement et se rangeront à nos idées quand ils verront leurs pneus crevés. Ils n’auront pas du tout envie de prendre des battes de Baseball pour shooter du cycliste…

    Non mais vraiment…

  7. BAHN

    Ouah elle est trop bien l’idée de Vincent !!!

    Après les automodébile, on a avec Vincent le cyclisdébile (et profond avec ça).

    Avec des gars comme lui, c’est sur que les relations entre utilisateur voiture/vélo vont vachement être amical.

  8. Legeographe

    Mais il n’empêche que, n’en déplaise aux automobilistes, il faut répéter (dans le dialogue) qu’il est *normal* (normal, je le répète) que les cyclistes ralentissent les voitures. Elles ne sont pas adaptées à la construction d’une société sereine, il faut donc être intransigeant sur leur acceptation nécessaire des ralentissements causés par les piétons ou les vélos.
    Je ne m’y connais pas en éducation spécialisée, mais ce serait un peu comme avec un hyperactif. On ne demande pas aux autres gamins de s’adapter à l’enfant hyperactif. On demande d’avoir un cadre pour l’hyperactif qui puisse changer, mais en aucun cas il ne doit déranger les autres dans leur « lenteur relative ». Les piétons et les cyclistes ont une lenteur relative, les automobilistes sont des hyperactifs ; on leur demande de se calmer, mais aussi de ne pas brusquer ceux qui sont dans une lenteur relative. Leur cadre à ces hyperactifs de la bagnole, eh bien, ça peut être de convertir toute cette hyperactivité en énergie flamboyante pour les modes doux mais à propulsion humaine. Marcher et pédaler font un bien fou et nécessitent une dépense (mais une dépense saine)…
    En fait, ce paragraphe sur l’hyperactivité (malgré ma méconnaissance de l’hyperactivité infantile ou adulte) résume ma pensée sur les modes doux depuis des années. On est pas mal à penser ainsi, à mon avis.

  9. Minou

    Très bonne idée, Vincent. Bahn, ferme ta gueule. Gari, rien à foutre que les bagnolards se rangent à « nos idées », et de quelle façon. Ils se rangeront, tôt ou tard, aux lois de la nature. Tu ne veux pas les froisser, tu veux les brosser dans le sens du poil, sinon ils se transforment en Hulks, tu as le droit. Mais ne nous donne pas de leçons, merci. Comme Vincent je pense que nous sommes si ce n’est « en guerre », du moins en lutte. Comme la lutte des classes. Classe contre classe ; destructeurs contre « conservateurs ». Ils détruisent, nous conservons. Qu’ils crèvent !

  10. BAHN

    Oh le petit Minou il se calme, comment il parle le gamin, c’est bientôt les vacances scolaire, ça se voit.

    Tu fais le malin tant que tu peux t’enfuir (seule chose que tu sais faire), mais le jour ou tu te feras choper par un automobiliste à qui des personnes aussi intelligente que toi à crever les pneus, rayer la peinture etc… je crois que tu ne lui diras pas de fermer sa gueule, si bien sur tu pourras dire un mot.

    Halala c’est gamin alors…

  11. BAHN

    Mais franchement, faut arrêter avec les conneries quand même.

    C’est vraiment n’importe quoi de vouloir mettre des clous ou autre pour « protester » ou faire passer son « message » (si message il y a).

    Vous faites ça au quotidien ?

  12. Legeographe

    Citation de Minou :
    Destructeurs contre « conservateurs ». Ils détruisent, nous conservons.

    J’aime bien l’image.

    Mais là, pour une fois, une partie des automobilistes se flingue elle-même, justement en voulant nous flinguer… Marrant, non ? Et facile à exploiter pour montrer l’irritation déraisonnable des automobilistes… Mais à condition de ne pas s’énerver justement. Les énervés sont ceux qui sont frustrés à passer 2 heures par jour dans de longs bouchons.

    L’image « destructeurs VS conservateurs » peut être exploitée pour montrer l’incohérence de tout ce système auto-immobile.
    On pourrait même dire « destructeurs en conserve VS ceux qui conservent » !

  13. Minou

    Bahn, tu confonds « c’est » (pronom + verbe être) et « ces » (adjectif démonstratif).
    Il y a un petit chapeau sur le u de sur (comme ça : sûr), qui dans le cas présent signifie certain… ce qui est différent du sur de « une poule sur un mur », préposition signifiant « dessus » ou « au-dessus de ».
    Tu confonds aussi « ou » et « où ». « Ou » désigne le choix ; « où » indique le lieu ou le temps. Il existe une astuce pour ne pas te tromper. Essaye de remplacer ou par « ou bien ». Si ça fonctionne, alors c’est un ou sans accent.

    Comme je l’ai expliqué de nombreuses fois, il est moins lâche de fuir un bagnolard en furie après avoir endommagé son objet, que de ne pas supporter la marche à pied, à vélo, le changement de mode de vie, la remise en question de sa responsabilité personnelle dans la destruction de la terre, les transports en commun. Là est la vraie lâcheté. Lâcheté à l’égard de ses propres enfants, de ses semblables, de la vie. Lâcheté absolue que de prendre sa bagnole pour quelques kilomètres. Lâcheté que de répondre par la violence physique à quelqu’un qui a endommagé un objet. Lâcheté et barbarie. Stupidité, inculture. En dessous de tout. Je te propose de régler ça en privé si tu le souhaites.

  14. Legeographe

    @ Minou :

    Le problème est que la destruction entraîne un retour de destruction de la part de la victime de la première destruction (pour ne pas dire le célèbre « la violence engendre la violence » ou encore « La haine attise la haine »… pour ces deux maximes un peu vraies quand même, voir le film « La Haine » de M. Kassovitz).

    Si je considère qu’untel détruit la nature, ne respecte pas la vie, en prenant sa voiture, et que je me dis que je peux donc détruire son destructeur de nature (à savoir sa voiture dans notre cas), j’ai détruit de la matière. La matière, c’est pas grave, vous direz-vous, Minou. Sauf que la matière, c’est justement cette même matière que l’industrie transforme au nom du Progrès et de la sacro-sainte bagnole, avec les conséquences destructrices *secondaires* que nous connaissons (nous dirons que ce sont des conséquences sont « secondaires » car ce n’est *pas le but* de la voiture que de tuer, et c’est même pour cette raison que plein de gens ne voient pas le mal provoqué par la voiture). Cette matière que je viens de détruire (en cassant une bagnole) va forcément frustrer une personne. La frustration (quand il n’y pas électrochoc suffisant… un électrochoc pouvant se comparer à une « conversion », que cette conversion se fasse de gré ou de force) entraîne le désir de vengeance et de surmonter la frustration ; alors, non seulement, l’automobiliste a envie de détruire celui qui a détruit la matière modelée qui lui appartenait (la voiture), mais a aussi de se racheter une voiture… Rachat d’une voiture dit à nouveau destruction de la nature… Le rachat (et, par voie de conséquence, la destruction de la nature) est-il imputé à l’aveuglement de l’automobiliste ou à mon envie de passer mes nerfs sur une voiture ?

    Je ne dis pas du tout que nous devons nous contenter de leur minable suffisance, à ces automobilistes. Je pense simplement que la frustration peut aller croissant plutôt que se calmer. Que faut-il faire face à de tels camés ? Eh bien, il y en a (même dans les camés) qui sont sensés. La frustration d’un homme parce qu’on le dérange quand on ne va pas assez vite à son goût, on s’en contrebalance de l’entretenir parce qu’on sait que nous sommes pas coupables (ce n’est pas une faute) dans le fait de ralentir l’automobile. Et donc de pouvoir proposer des affirmations et des actions contre la voiture. Si les plus sages des automobilistes (il doit y en avoir, quand même, qui sont à même de nous écouter) voient que certains ont un problème incurable de frustration automobile (et que cette frustration est causée en grande partie par la voiture dans son essence [« essence » au sens philosophique, pas le carburant], plus en tout cas que par l’atypique d’un caractère grincheux individuel ou autre), alors il est possible d’imaginer, à bien plus nombreux plutôt qu’entre nous les convaincus en petit nombre, le sain changement qu’entraînerait un abandon de la voiture, changement de mode de vie qui est courageux et pas lâche, comme vous le dites, Minou).

    Pour demander le courage de ceux qui hésitent, il faut aussi montrer l’aberration de leurs pairs automobilistes les plus fous (sans pour autant dire que ces plus fous sont fous par nature, mais bien devenus fous par culture… la culture de l’automobile).

    Très peu de monde est fou par nature. On le devient facilement avec une bagnole, et encore plus avec des frustrations causées par la malice… Or, il me semble que demander l’évolution sans user de malice, c’est facilement faisable… Inefficace ? Eh bien, soyons des gros lourds… Et la vélorution, c’est cela à mon sens : ce n’est pas de la malice, c’est une manifestation qui démontre, entre autres, l’absurde du trafic urbain dans son état « speedé ».

    Le fait pour certains excités de ne pas reconnaitre que l’auto est un non-sens et de s’énerver ensuite contre les vélorutionnaires, c’est une formidable chance pour nous (sic) car nous savons qu’il y a par là même moyen de déconstruire (démonter) leur énervement et d’expliquer que les automobilistes n’acceptent aucun changement, ce qui est à l’heure actuelle intolérable ! INTOLERABLE, dis-je… Et donc, si l’automobiliste se montre en spectacle encore quelquefois comme ça, il y a possibilité de descendre les arguments pro-voiture chez la majorité des automobilistes.
    Mais attention aussi : cela veut dire que ces forts protestataires automobilistes pourraient aussi bien faire plier la mairie caennaise (dans l’exemple de l’article). Et donc de prouver la toute-puissance et la sacralité de la voiture. On est donc effectivement en lutte, mais c’est justement à ce moment-charnière (où les automobilistes commencent à s’énerver vraiment sans cerveau, ce que nous savions déjà, nous, mais ce qu’ils font maintenant en public ! Génial pour leur discrédit public !) qu’il faut continuer à exploiter leur débilité.

    Enfin, je vais m’arrêter après cette explication un peu longue. En tout cas, Vélorution Caennaise, on aime ces perles que vous nous offrez… Servez-vous de l’arme de votre adversaire pour le toucher. Je trouve que c’est peut-être le quasi suicide la pensée automobile, cette réflexion arriérée (ou, danger, le retour en force des voitures… ce qui nous fait bien accepter le mot de « lutte », avec Minou, sauf qu’une lutte verbale est vraiment simple à gagner ici, alors qu’une lutte malicieuse reviendrait à jeter les dés… est-ce que la joute verbale peut être communiquée largement ? Là est tout l’intérêt !)

  15. Minou

    Legéographe, je sais bien que la destruction engendre la destruction, mais tout le monde n’est pas capable de garder son calme. Pour ceux qui le peuvent, tant mieux. Peut-être ont-ils raison. Pour ma part, j’y arrive de plus en plus, mais j’ai des rechutes…
    Au fait, quand je parlais du « courage » (« héroïque ») qu’est le fait de se passer de bagnole, c’était ironique… Personne n’a à être félicité d’une telle décision, à part peut-être la minorité de gens qui habitent des villages isolés ou les banlieues, loin de tout commerce et de leur lieu de travail. Mais ceux-là sont minoritaires. Qu’on ne viennent pas me parler des cas particuliers que sont les handicapés et les vieillards. Je constate chaque jour dans ma propre famille, dans ma belle-famille, dans mon entourage, que des gens prennent leur bagnole pour aller acheter une baguette ou le journal à moins d’un putain de kilomètre… La majorité, la putain de majorité, c’est celle-là.
    Bravo à ceux qui gardent leur calme en toutes circonstances.

  16. Legeographe

    Pour le courage, je considère quand même que choisir d’abandonner le week-end à la mer tous les week-ends de l’été (en abandonnant la voiture), c’est faire preuve d’une acceptation de la lenteur…

    Moi-même, j’adore faire quelques week-ends au tempo de la tachycardie (c’est-à-dire partir à l’aventure, loin, vadrouiller partout).
    Eh bien, pourtant, je n’ai jamais aimé prendre la voiture pour ces week-ends. Je ne l’ai quasiment jamais fait en un an de bagnole (en fait, deux seules fois, pour deux mariages…).

    Pour ceux qui aiment la bagnole et sa liberté (il y en a qui ont des sous et que la voiture aide énormément dans leur individualisme… l’individualisme peut apporter du bonheur, tout comme la voiture peut apporter une liberté de mouvement à grande portée). Eh bien, à eux (et ils sont nombreux, y compris parmi les jeunes générations), je leur reconnais un certain courage s’ils organisent des week-ends au tempo de la tachycardie mais sans voiture (et littéralement, le coeur bat vite si l’on fait son week-end mouvementé à vélo). Voyager sans voiture, c’est une chance quand on apprécie la lenteur. Quand on aime la vitesse (et qu’elle nous emprisonne même, avec la voiture), alors il faut un courage (mais comme vous le dites, il ne sert à rien d’applaudir quelqu’un pour ça, ce courage est normal, on va dire).

    De toute façon, de nos jours, pour vivre en sérénité avec soi et tous les autres, il faut être courageux (avoir le courage de dire « non »à plein de « merdes faciles », comme la TV, la voiture, la satisfaction du moindre désir). 😉
    Et je dirai avec vous, Minou, qu’il n’y a pas besoin d’applaudir… Juste le besoin de rappeler que ça fait du bien de voir des gens sensés. Un éloge non pas de la personne, mais un éloge du « sens », en quelque sorte…

  17. BAHN

    MINOU : est-ce que tu as déjà ou tu vas détériorer les véhicules des personnes de ta famille/belle-famille ?
    Si non, pourquoi ?

  18. Legeographe

    @ Bahn :
    A ce propos, j’ai déjà hésité à brûler ma propre voiture (oui oui, il faut être un peu jeté pour y penser) quand je l’avais encore. C’est-à-dire que je n’en voyais plus l’utilité.

    Cette bizarrerie (oui oui, vous avez le droit de rire) n’aurait pas non plus été sans message. Cela aurait été une mise en scène communiquée (un brin provocateur, un peu comme le billet de 500 francs brûlé par Serge Gainsbourg) pour faire comprendre la merde qu’il existe dans certaines choses, quitte à ne pas revendre le véhicule, quand bien même on a aussi peu de sous que les autres étudiants.

    Finalement, j’ai vendu ma voiture à une amie qui connaît mon aversion pour la voiture. Bon, pas non plus la panacée (puisqu’elle cette amie ne mène pas la même réflexion que moi sur la voiture), mais je suis content de l’avoir confiée à quelqu’un avec qui j’ai déjà dit et pédalé toute ma conception d’une société sans voitures (j’espère avoir ainsi apporté un peu de réflexion critique à cette personne, mais c’est peu sûr… tant qu’une révolution ne s’opère pas, on ne sait jamais si nos actions ont un effet direct).

  19. cycliste alcoolique

    Vincent tu as raison.
    La bagnole, c’est la destruction.
    Sa destruction, c’est la résistance.
    La lacheté, c’est de ne rien faire.
    La lacheté, c’est de se barricader dans 2 tonnes de métal pour jouer du coude avec les cyclistes et piétons dans nos cités.

  20. Minou

    « Pour le courage, je considère quand même que choisir d’abandonner le week-end à la mer tous les week-ends de l’été (en abandonnant la voiture), c’est faire preuve d’une acceptation de la lenteur… »

    Bien sûr. Rien à voir avec le courage, donc.
    Je ne sais plus quelle célèbre résistante qui avait caché des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, a montré (à un journaliste qui l’interrogeait il y a quelques années) le danger qu’il y a à considérer comme courageux ou héroïque quelqu’un qui n’a fait que son strict devoir.

    À Bahn : oui, j’ai déjà menacé mon beau-père de lui endommager sa bagnole s’il continuait à se comporter comme un connard de bagnolard, ça te va ? Si un jour je le fais, il n’en fera pas un drame, parce qu’il sait que ce n’est qu’une putain de machine. Ça le fera même plutôt marrer…
    Tu devrais lire un peu de philosophie, histoire de relativiser. Une bagnole n’est qu’un objet. Lis les Stoïciens, lis les Cyniques grecs, par exemple, ça te fera du bien.

  21. Legeographe

    Moi, là où je vois une opportunité (de discrédit sur la bagnole), il me semble que d’autres voient trop de laxisme…
    La lâcheté, ce n’est certainement pas chez nous qu’elle sévit le plus fort… Mais comment profiter le plus possible de l’erreur que viennent de commettre ces bagnolards encore plus décérébrés que d’habitude ?

    C’est une réflexion « syndicale », pour reprendre un grand mot sans le galvauder. Le risque communicationnel que prennent ces bagnolards « revanchards » (et encore, ils ne subissent rien par rapport à ce qu’ils nous font subir, ils se rendent juste compte qu’ils sont en train de perdre un peu de terrain) doit être exploité ! Ils emploient le terme « non au n’importe quoi » ? Mais c’est l’occasion rêvée d’exposer à nouveau le grand n’importe quoi de la bagnole, par exemple à travers le concept de la vitesse moyenne générale, plus de 40 ans après l’invention du concept !!!
    Soyons opportunistes (oui, OPPORTUNISTES) quand les automobilistes se mettent à découvert comme ça (eux qui frôlent sans vergogne les piétons, piétons qui sortent trop souvent à découvert quand il faudrait sortir en armure pour ne pas craindre la voiture ^^).

  22. Jean-Marc

    De Gandhi : « First they ignore you, then they laugh at you, then they fight you, then you win. »
    D abord, on vous ignore, puis on se moque de vous, on vous combat et enfin vous gagnez.

    Cette contre-attaque est une très bonne nouvelle :
    On est passé de l’indifférence à la phase combat (avec un peu de moquerie).

    Après, pas forcément utile de répondre à leur provocation par une 2eme couche de peinture au sol ou une couche de peinture sur leur carroserie : une perte de temps et un gaspillage d’énergie qui seraient plus utile ailleurs :

    On ne convaincra pas ces personnes… on alors, dans bcp bcp bcp de temps
    Mais leurs conjoints, enfants, parents et amis, peut-etre

    => Plus utile de continuer à utiliser le vélo, de vanter ses avantages, en particulier auprès de nos élus, de faire partie d’un atelier vélo pour que plus de monde sache entretenir son vélo et l’utile.

    le pic pétrolier et la congestion automobile des villes feront le reste ^^

    Tiens, ce matin, je me suis encore fait klaxonner car je respectais la loi :
    je roulais sur la chaussée, il y avait une piste piétonne autorisée aux cyclistes sur le trottoir, et une automobiliste m a klaxonné et montré le trottoir.
    Pas pû lui répondre, mais la loi qui autorise à rouler sur la chaussée aux vélos (sauf exceptions), comme le tourné droite, sont des lois toujours utiles à rappeler de temps en temps, quand dans un groupe, quelqu’un se plains du comportement supposé illégal d’un cycliste.

    Une majorité des automobilistes ne connaissent pas ces lois (ils ne klaxonnent pas pour nous remettre dans le « droit chemin », simplement car ils ont autre chose à faire), mais même une fraction non négligeable de cyclistes urbains les ignorent… et croient faire qq chose d’illégal s’ils les pratiquent.

  23. Le cycliste intraitable

    Trop de piétons et de cyclistes, sans forcément ignorer la loi, sont imprégnés de la culture motorisée telle qu’inculquée à l'(auto)école : le trafic motorisé est roi et les usagers lents doivent le respecter et le craindre.

    C’est dans cette culture que j’ai grandi jusqu’à ce que je sois imprégné des idées vélorutionnaires, qui régissent mon comportement dans la circulation.
    Piéton, je me comporte comme un général lorsqu’il me faut traverser une rue, arrêtant les automobilistes au doigt et à l’œil quand je suis sûr de ma priorité.
    Cycliste, je ne fais aucune concession et bloque tout dépassement dans les rues à sens unique, avant les stops et les feux pas verts et dès lors que j’estime qu’il n’y a pas la place.

    Chose incroyable est que, malgré une attitude ferme et autoritaire, j’ai la paix ! La preuve que la quasi-totalité des automodébiles reconnaissent une relative priorité à l’usager le plus vulnérable, dès lors que celui-ci a le courage de la prendre.

  24. bahn

    MINOU >
    « oui, j’ai déjà menacé mon beau-père de lui endommager sa bagnole s’il continuait à se comporter comme un connard de bagnolard, ça te va ? Si un jour je le fais, il n’en fera pas un drame, parce qu’il sait que ce n’est qu’une putain de machine. Ça le fera même plutôt marrer… »

    Sur que ça le fera se marrer ?
    Parce que là Vincent parle de crever des pneus avec des clous (en plus quand les voitures roulent histoire de faire des accidents en plus), pas de taper un petit coup dans la carrosserie ou faire une rayure.
    Si demain tu vas lui crever 2 à 3 pneus (1 seul c’est trop simple il y a la roue de secours) à la voiture de ton beau-père, de préférence juste avant qu’il en ai besoin (aller bosser par exemple) est-ce qu’il va se marrer ?
    Tu nous tiens au courant.

    Au fait, et ceux de ta famille direct (père, mère) tu les as déjà menacé s’ils continuaient à ce comporter comme des « connards » de bagnolard ?

    « Tu devrais lire un peu de philosophie, histoire de relativiser. Une bagnole n’est qu’un objet. Lis les Stoïciens, lis les Cyniques grecs, par exemple, ça te fera du bien. »

    Comme un vélo, un scooter, des fenêtres de maison etc…
    Si jamais je ne devais plus apprécier les cyclistes, ce n’est pas pour autant que je vais crever les pneus des vélos que je croise dans la rue.
    Ha mais c’est vrai ils ne polluent pas.
    Disons si je trouve insupportable le fait qu’il y ait des maisons et appartements avec une mauvaise isolation au niveau des fenêtres, je ne vais pas péter leurs vitres histoire qu’ils se décident à mieux isoler leurs baraques et consommer moins d’énergie pour se chauffer.
    Après tout, faut relativiser, ce ne sont que des objets.

    LEGEOGRAPHE >
    « A ce propos, j’ai déjà hésité à brûler ma propre voiture (oui oui, il faut être un peu jeté pour y penser) quand je l’avais encore. C’est-à-dire que je n’en voyais plus l’utilité. »

    Ben c’était ta voiture, tu faisais ce que tu voulais avec, tu ne voulais pas t’en prendre à la voiture de ton voisin parce que tu n’en voyais pas l’utilité.
    Après c’est plus compliqué pour se débarrasser des restes de la bagnole et en plus bonjour la fumée, c’est mieux de la vendre. 🙂

  25. Jean-Marc

    Suite

    Précision, il y a des gens qu’il est tjrs utile de contacter :
    les responsables politiques, les journalistes, les responsables DD, (…), s’ils oublient trop les vélos (parking par ex), ou ne leur accordent pas une place suffisante.

    Eux peuvent accélèrer ou ralentir les choses (même indirectement : sans convaincre un journaliste, si on convains un des lecteur de son blog, c est tout aussi bien).

    Par ex, suite à l article précédent de vélorution, « caen est-elle une ville de vélos », j avais écris une réponse critique sur « coté Caen » :
    http://www.cotecaen.fr/2011/04/07/code-de-la-route-a-velo-quelles-sanctions/

    Plus utile que sur le site de vélorution je crois, car plus de gens non utilisateurs de vélos, et surtout plus de gens ignorant les lois concernant les cyclistes, risquaient de lire ma réponse.

  26. Minou

    Bahn, tu crois-tu pas qu’il y a une différence de gravité entre…

    – crever les pneus d’une bagnole… et dérégler le climat de la terre ?
    – crever les pneus d’une bagnole… et être complice de l’exploitation des nécro-carburants ?
    – crever les pneus d’une bagnole… et détruire la beauté de la terre ?
    – crever les pneus d’une bagnole… et transformer l’espace public des cités, qui était autrefois un espace de vie, de rencontre, d’échange, en un espace de circulation ? Les enfants ne peuvent plus jouer dehors comme autrefois. Les bagnolards sont en quelque sorte une classe, une oligarchie… le paradoxe est bien sûr qu’ils sont majoritaires : là est la perversion de la « démocratie » moderne. Ils se sont approprié l’espace public, qui n’appartient à personne.
    – crever les pneus d’une bagnole… et crever les tympans des nouveaux-nés ? Chaque jour, à l’heure de pointe, tout le quartier retentit des moteurs et des klaxons des gros beaufs incultes qui ne pensent qu’à leur gueule.

    Tu en veux encore ? Ça ira ?

    Quant à ta comparaison avec la mauvaise isolation des appartements et des maisons, elle est totalement foireuse.

    La responsabilité n’est pas la même entre… un bagnolard qui 1. achète sa bagnole (sa seule construction, sans même avoir roulé, équivaut à plusieurs tonnes de pollution et de consommation d’eau), 2. roule avec chaque jour pour faire quelques km alors qu’ils pourrait les faire avec ses putains de membres qui se nomment « pieds » ou avec une putain de machine qui pollue un milliard de fois moins : le vélo, ou encore les transports en commun, etc…

    … et quelqu’un qui loue un appartement par obligation, parce que dehors en hiver il fait froid. Ce quelqu’un n’est pas forcément maçon ou bricoleur. Alors certes ses fenêtres sont mal isolées, mais enfin ce n’est pas comparable ! Une habitation est imposée, pas l’achat d’une bagnole ! Tu peux ravaler tes comparaisons foireuses, qui ne visent qu’à changer de sujet pour ne pas remettre en question l’essentiel.

    Crever les pneus d’une bagnole, donc… ou faire crever l’humanité juste pour pas bouger son cul ? Préférer la mort, la maladie, la lente agonie, le crime, l’empoisonnement, PLUTÔT QUE DE BOUGER SON CUL ?

  27. Jean-Marc

    et fin ^^

    précision sur mon « suite ».

    Les blogs de Vélorution, SuperNo ou Gilles Chomel par ex,
    ou les (futurs) posts de certains d entre vous sur rue89 ou ailleurs (legeographe je crois), participent aussi à la diffusion de solutions alternatives à la voiture.

  28. Gari

    @Minou :

    Crever les pneus d’une voiture ne changera pas le comportement de l’automobiliste. Il continuera à vouloir utiliser sa voiture. Et même, par pure esprit de revanche, il la prendra encore plus souvent, juste pour te faire chier.

    Crever les pneus d’une voiture sert juste à te défouler. Inutile de te draper dans de grands sentiments du type « crever les pneus, c’est rien par rapport au réchauffement climatique ». Crever les pneus d’une voiture, ce n’est pas « bouger son cul ».

    A la rigueur, si tu veux te lancer dans ce genre de truc, alors il faut le médiatiser, t’inscrire dans la logique de la désobéissance civile, et assumer tes actes (par exemple en allant au procès et en essayant de faire comprendre au juge que si tu crèves les pneus des bagnoles, c’est parce que tu penses que c’est vraiment nécessaire).
    Je ne dis pas ça comme une blague, au fait : tu peux vraiment le faire. Monter un collectif de crevage de pneus, préparer des actions, appeler les journalistes, etc.
    Ce genre d’action existe dans d’autres domaines : les faucheurs volontaires (anti-OGM), les Déboulonneurs (anti-Pub).

    Pour ma part, pour lutter contre la bagnole, j’ai choisi de « bouger mon cul » en montant une association de promotion du vélo avec un atelier vélo partagé (les gens viennent profiter du matériel, des pièces détachées et des conseils, le tout gratuitement, pour réparer leur vélo). Objectif : permettre à tous de devenir indépendant avec leur vélo, augmenter sensiblement la part modale des cyclistes, faire pression sur les mairies du coin pour cesser la politique du « tout-bagnole ».
    Mais bien sûr, cette façon de faire ne permet pas de se défouler sur une bagnole, elle demande pas mal de boulot, et les résultats ne sont pas instantanés. Mais j’ai quand même l’impression que ça a un meilleur impact que « crever les pneus d’une bagnole ».

    PS : c’est nécessaire les insultes ? On est tous anti-bagnole ici, si on commence à s’insulter entre nous et à se pourrir la tête, c’est les automobilistes qui vont bien rigoler…

  29. BAHN

    +1 GARI pour ta réponse.

    C’est évident que crever des pneus ne va rien changer, juste faire empirer les choses et faire gaspiller des ressources pour les fabriquer.

    Mais bon, pas évident pour tous…

  30. Minou

    -4 GARI pour ta réponse.

    De quels « draps » parles-tu ? De quels « grands sentiments » ?
    Tu délires là. Je ne prétends rien. Tu n’empêcheras personne de se défouler – que ce défoulement soit utile ou inutile. Alors à quoi bon donner des leçons ? Je te donne des leçons, moi ? Aller, occupe-toi donc de ton atelier utile et épargne-moi tes leçons sur mon défoulement inutile.

  31. BAHN

    Franchement on ne peux pas bloquer ce boulet de MINOU ?

    C’est affolant un frustré pareil.
    Le gars il ne voit que par la violence verbale et matériel (pas physique car cela impliquerait quelqu’un en face) et en plus il méprise ce que font les autres, parce que ce n’est pas ce qu’il fait/veux/ »pense ».

    ça sert à rien de parler à un individu comme ça, à part gaspiller de l’énergie.

  32. Minou

    Si ça ne sert à rien, alors ferme ta gueule, ne gaspille pas ton énergie…
    Et je t’ai déjà dit que si tu veux de la violence physique, nous pouvons régler ça en privé. Quand tu veux !

  33. BAHN

    « Et je t’ai déjà dit que si tu veux de la violence physique, nous pouvons régler ça en privé. Quand tu veux ! »

    MDR !!!
    Et tu vas faire quoi ? Tu vas venir avec des copains ?
    ça va faire cher en train pour venir jusqu’à chez moi, déjà que tout seul c’est pas donné… En voiture ça reviendrait moins cher 🙂
    Ha mais non, tu viens à pied ou à vélo, j’oubliais 🙂 LOL

    N’importe quoi, il est trop marrant le MINOT heu le MINOU.

    Bon allez, il est bientôt l’heure pour les enfants d’aller manger et d’aller se coucher, bon appétit et bonne nuit mon petit MINOU 🙂

    MDR !!!

  34. Minou

    Tu es marrant. C’est toi qui sous-entends des menaces, et tu me fais passer pour un agresseur. Chaque fois que tu t’adresses à moi c’est pour me dire que je suis un froussard qui n’affronte pas les bagnolards. J’interprète tes remarques de merde comme une provocation, une invitation à t’avoir « en face » puisque tu dis toujours la même chose…
    Et si tu crois que je vais me déplacer pour ta gueule…
    Tout ce que je dis, c’est qu’à toi, qui as une obsession pour moi, je te tends les bras si tu as un problème, c’est tout.
    Si tu n’es pas obsédé par moi, alors lâche-moi. Je pars en courant après avoir endommagé des bagnoles ? Bon, et alors ? Tu vas répéter ton discours à chaque fois ? Qu’est-ce que ça peut te foutre ?

  35. dominique

    Pendant 3 semaines, ce blog était interressant et serein….
    et voilà que les insultes réaparraissent !
    les pseudos examens de fac sont terminés !!
    Dominique

  36. Minou

    Dominique donne son avis. Dominique signe. Dominique a toujours quelque chose de très intéressant à dire…

  37. Sepentrional

    Ce qui est marrant c’est de lire encore et toujours des gens qui sont là pour défendre la voiture personnelle de tout un chacun alors que chaque automobile est un danger potentiel pour tous, et oui surtout pour les enfants.

    S’attaquer à la voiture sans mettre en danger son occupant n’a rien de méprisable, même au contraire.

    Saleté de libéralisme, voilà que la voiture a des droits !

  38. Gari

    @Setentrional :

    Il ne me semblait pas que quiconque ait déclaré les actions de Minou « méprisables ». Je pense que parmi les anti-bagnoles tu trouveras difficilement des gens pour pleurer sur les pauv’ voitures agressées (hou !).
    On se borne à faire remarquer que l’action a peu de chance d’avoir un impact positif pour la cause de l’anti-voiture, bien au contraire. Quelques soient les griefs qu’on puisse avoir contre les méthodes de Minou, il reste de notre côté…

  39. Septentrional

    Désolé, mais c’était une trop belle occasion pour moi de me jeter sur ce que je prenais pour de la morale pro-auto. Quoique je sais très bien qu’en tant qu’antivoiture moi-même les tactiques diffèrent d’une personne à l’autre.

    N’empêche que la bagnole n’a rien d’un bien essentiel dans la très grande majorité des cas. Faut remarquer l’ire que l’on attire dès que l’on «touche» à cet objet et c’est ce qui me fait rager. En effet, ils contre-attaquent déjà pour moins alors…

    Longue vie à Carfree.

  40. Bobby Brown

    Minou… ça fait longtemps que je n’avais pas lu des propos d’une telle connerie, et pourtant c’est pas faute de lire régulièrement ce qui se dit sur le net…

  41. bastien

    Autant je peux comprendre que l’on créé des pistes cyclable, quelque soit leur sens.

    Autant je trouve totalement débile de permettre sur une même voie la circulation de deux moyens de locomotion totalement différents et ne respectant ni les mêmes règles, ni les mêmes loi.

    Plutot que de forcer l’utilisation de l’un ou de l’autre…. autant essayer de les faire cohabiter intelligemment… Ce qui serait une grande première en france !

Les commentaires sont clos.