Vous avez dit « Bon week-end! »: Les arnaques de la croissance… Tout ça pour ça? J’en ai le coup de pompe…

Et dire qu’il y en a qui n’hésite pas à dépenser des fortunes…

… pour ça !

Moi je trouve que c’est une drôle de société quand même…

Heureusement qu’il y en a qui sont descendus du convoi de la croissance, pour nous indiquer que d’autres chemins sont possibles, comme l’objection de croissance par exemple…

Voir aussi un candidat qui fait campagne à vélo pour proposer une autre société moins stupide :

Présidentielles 2012 :
Un candidat atypique pour la décroissance

Note : L’illustration du haut est une affiche de Carfree.fr qui est un site qui privilégie le vélo…

La seconde illustration est probablement ce qui va arriver à l’une des familles qui part en week-end comme d’habitude… (photo DR.)

13 commentaires sur “Vous avez dit « Bon week-end! »: Les arnaques de la croissance… Tout ça pour ça? J’en ai le coup de pompe…

  1. lecteur

    la «  » » » » » » » » » » » » » » » » »
        décroissance » » » » » » » » » » » » » » » » » » »
    appelait à voter
    montebourg

    j’avais envoyé un commentaire
    ( resté sans réponse )
    le nucléariste -croissanciste
    devenu IN EXTREMIS démondialisateur
    et grand ami de Flamby pudding karamel
    quelques minutes après


    le voici

    Oui le cumulard Montebourg PRO-CROISSANCE
    à mort dans son fief électoral de Saône-et-Loire ou il a pu se caser en poste financier intéressant permettant des cumuls électoraux
    EST PRO NUCLEAIRE A FOND
    car ( en tant que cumulard plurisalaire multicarte en CROISSANCE )
    c’est son FIEF ELECTORAL
     
      SIDERURGIE CHAUDRONNERIE travaillant pour le
    nucléaire au CREUSOT & à CHALON-SUR-SAONE

     JE VEUX DECROITRE
     en
    AUGMENTANT LE NUCLEAIRE
    dans mon fief électoral socialo ( base ouvrière )
     
    ceci me permettra-t-il de CROITRE
    jusqu’à L’ ELYSEE
    ( ou plutôt je suis dans la campagne pour
    AVOIR UN POSTE DE MINISTERE IMPORTANT )
     
    je veux CROITRE comme MINISTRE CROISSANT
     
    électeur du 71 je veux faire
    CROITRE le NUCLEAIRE §§§§§

    et croitre ma CARRIERE PERSONNELLE
    ET MON NOMBRE DE RETRAITES
    MAIRE
    DEPUTEUX
    FUTUR MINISTREUX
    ETC…
    CUMULARDEUX

    JE VOIS DE LA CROISSANCE DE CUMULS

  2. Pierre

    Réponse à LECTEUR :
    Ce que vous écrivez est parfaitement exact. Le mensuel « La décroissance » a effectivement appelé à voter pour la personne que vous mentionnez. Mais il serait encore plus complet de préciser que ce mensuel ne représente absolument pas les positions du Parti de la Décroissance qui a fait un communiqué à ce sujet pour préciser que cette position n’était que celle de ce mensuel et non de ce parti.
    Le parti de la décroissance n’appelant à voter pour aucun candidat.
    En outre, le candidat à la présidentielle Clément Wittmann dont il est question dans cet article a l’étiquette des « Objecteurs de Croissance »(OC).
    L’association des « Objecteurs de Croissance » est une association (qui ne désire pas avoir une structure de « parti ») et ne reflète pas non plus la position du mensuel « décroissance ».
    S’il est un peu compliqué de s’y repérer, sachez que plusieurs groupes et organisations diverses militent depuis plusieurs années pour une démarche de la Décroissance avec des approches différentes. D’où l’intérêt des débats et réflexions fécondes.
    Votre remarque négative sur la décroissance en vous basant sur la position d’un mensuel qui porte ce nom de décroissance, n’est donc pas très représentative de la réalité des positions des divers mouvements de la décroissance. Il s’en faut d’ailleurs de beaucoup…
    Espérant avoir pu compléter et rectifier les données de votre information, recevez, cher LECTEUR, mes courtoises salutations citoyennes.
    Votre serviteur !
    Pierre
     

  3. Minou

    Eh oui ! Ce qui prouve qu’il y a des naïfs partout, que tout le monde peut se tromper, et qu’il n’y a pas de décroissancistes qui détiennent la Vérité sur ce qu’est la vraie écologie. J’ai aussi beaucoup rigolé quand j’ai appris ça !

  4. Pim

    Sur le sujet de la décroissance, je suis tombé sur une interview du président de la commission europeenne de 1972! Il appelait à l’époque à réduire notre croissance, conscient des crises qui allaient ce produire à partir des années 2000. Il avait entièrement raison, et malheureusement, aujourd’hui rien n’a changé!
    citations (de 1972 j’insite): « Il faut cesser immédiatement de tirer des chèques en blanc sur le futur »
     » Il y a dans nos sociétés des tas de choses dont on peut se passer – dont on devra, de toute façon, se passer : ce n’est pas la peine d’avoir autant de voitures, de recouvrir de cuivre ou d’acier les petites tables de salon, de fabriquer tous ces gadgets, tous ces vêtements, tous ces appareils inutiles… On gaspille ainsi un matériel limité, donc précieux. Il faudra simplifier la vie, réduire la consommation, absolument ! »
    « Et nous continuons quand même à brûler cette précieuse énergie qui est encore dans le sol pour nous chauffer, pour alimenter des voitures surabondantes et inutiles, pour des débauches d’électricité ! »
    « C’est pourquoi il est à la fois égoïste et irréaliste de dire : « Ce n’est pas nous qui croissons trop vite, ce sont les autres. » C’est à peu de chose près l’attitude du gouvernement français, c’est trop facile ! »

  5. joshuadu34

    Pour Wittmann, le programme est interessant, puisqu’il n’omet pas une « décroissance des inégalités » basée sur un rétablissement égalitaire par une recherche sociale que personne d’autre, extrème gauche comprise, ne propose… On pourrait disserter sur le rétablissement démocratique, puisqu’il faudrait qu’il y ai déjà eu réellement une démocratie…
     
    Bref, enfin un programme interessant, intégrant l’écologie au social, mais aussi proposant des solutions politiques proches des écrits de Bernard Perret et non, comme ça transparait de certains commentaires par pure ignorance (le programme n’ayant, constatons le, pas été lu avant intervention), d’un journal « décroissance » parfois limité par son eugénisme !
     
    Wittmann est à lire, puisque, en toute franchise, il est surement un de ceux qui s’approchent le plus de la ligne éditoriale de Carfree…
     
    Attention, ne me faites pas dire que j’approuve sans contradiction ! Je reste, pour ma part, persuadé que le nécessaire changement ne peut venir que d’un renversement du système actuel, et pas par les urnes… On me dira encore que le nombre n’y est pas, que rêver d’un changement en profondeur est utopique, mais après tout, 68 était inenvisageable 6 mois avant, sans parler d’une révolution telle que celle de 1789… Renverser l’ordre établi n’est impossible et inenvisageable que pour ceux qui s’y accrochent par pur intérêt, mais c’est un autre débat…

  6. lecteur

    Merci Pierre
    votre clef m’ouvre bien les portes
    j’ai vraiment été ecoeuré que ce mensuel
    la décroissance ( Ariès ) appelle à voter
    pour Monte et bourre
    ———-
    j’en ai été malade moralement

    je ne lirai plus jamais leur torche-xxx mensuel
    *
    donc bien distinguer
    1 le PARTI DE LA DECROISSANCE ( thèses que j’acquiesece et tente de mettre en pratique )

    2  un mensuel  » la décroissance  » ( sous-marin du PS et monte et bourre ??? )
     genre infiltration entrisme trotskysto-nucléariste venant
     noyauter ENCORE UNE FOIS l’écologie

  7. Pierre

    @ joshuadu34 Merci pour sa remarque sur « la décroissance des inégalités ».
    C’est en effet l’un des points importants de ce programme.
    J’en profite d’ailleurs pour lui indiquer l’adresse où il peut télécharger un programme similaire que j’avais aux dernières sénatoriales sur ce sujet essentiel :  http://pierre.souchier.free.fr/profession_de_foi_senatoriales_2011.pdf (voir aussi à la page dédiée :  http://pierre.souchier.free.fr/revoltons_nous/page.revoltons-nous.25.html
    Avec mes salutations citoyennes courtoises.
    Pierre

  8. Tassin

    @ Lecteur :
     
    La Décroissance sous-marin du PS là faut pas abuser des champignons quand même!

  9. Gari

    @LECTEUR :
    Sauf erreur de ma part, le mensuel « La Décroissance » a appelé à voter Montebourg dans le cadre des primaires du parti socialiste ! Il n’appelle donc pas à voter Montebourg pour la présidentielle !
    Et surtout : ils ne disent pas que Montebourg est la panacée ; ils se sont contentés de dire que parmi les 6 candidats, Montebourg était peut-être le moins pire. Ca a d’ailleurs un peu marché : Montebourg 3ème homme, ça a provoqué une certaine « gauchisation » des discours des deux candidats présents au second tour (même si, pour ma part, je ne me fais aucune illusion).
     
    Quand à ne plus lire un journal sous prétexte qu’une seule de leur décision vous gêne, je trouve ça assez étrange. Je lis moi-même ce mensuel, et je suis bien entendu parfois en désaccord avec eux. Tant mieux : ça prouve que la démocratie existe encore, et que le monde de la « pensée unique » et du « consensus » n’est pas encore (trop) présent.
    Maintenant, si vous connaissez un journal/magasine qui traite des mêmes sujets et qui dise exactement ce que vous souhaitez entendre, je vous invite à nous donner son nom ici : j’irai certainement l’acheter pour me faire mon opinion !

  10. eunix

    Quelques précisions sur le mensuel « La Décroissance » :
    – Paul Ariès n’en fait plus partie depuis quelques mois maintenant
    – Voilà ce qu’était exactement leur appel à voter Montebourg :
    « Après avoir soutenu la “candidature contre Nicolas Hulot” de Stéphane Lhomme aux primaires d’Europe Écologie-Les Verts, le mensuel La Décroissance appelle à voter pour Arnaud Montebourg, le candidat de la démondialisation au Parti socialiste.
    La démondialisation, ce n’est pas encore, loin s’en faut, la décroissance – Arnaud Montebourg est par exemple pro nucléaire ou pour le “capitalisme coopératif” (sic) – mais elle en prend le chemin ; elle rejoint une de nos idées-forces : la relocalisation des activités. Comme la décroissance, la démondialisation est universaliste et internationaliste, car elle refuse l’uniformisation du monde et sa marchandisation.
    Pour preuve du bien-fondé de cette thématique, “l’enfant chéri des médias” (revue Médias 2008), Daniel Cohn-Bendit, est parti en mission contre cette idée. Pour le VRP du capitalisme vert, la mondialisation “a permis, au niveau européen, d’exporter. Si vous démondialisez, aujourd’hui l’espace national n’est pas un espace économique viable (…) démondialiser c’est un peu dire n’importe quoi. Montebourg ne sera pas président, c’est pas grave pour l’instant“ »

  11. Joshuadu34

    La propriété c’est le vol… Je ne ferais injure à personne en ne nommant pas l’auteur de ces mots, mais il convient, malgré tout, de considérer ces paroles au regard d’une pensée décroissante, ce qui me semble nécessaire, voire indispensable !

    Il convient, me semble t’il, au regard de la nécessaire décroissance, d’avoir une vision globale du phénomène de société, et surtout de l’incroyable résistance à tout changement du système capitaliste, présenté comme le seul viable alors qu’aucun autre n’a réellement, jusqu’à présent, été tenté, si ce n’est pour être récupéré par arrivisme et individualisme, et pour être dévoyé en une pâle copie du système capitaliste, ou l’intérêt particulier prime toujours sur l’intérêt collectif.

    Je cite la propriété parce qu’elle me semble être la pierre angulaire de ce système aberrant reposant, on ne peux que le constater, sur un besoin constant de renouvellement, de croissance, puisque son leïtmotiv, basé sur le toujours plus, est foncièrement incompatible avec toute idée écologique, et surtout avec toute possibilité de décroissance qui ne peut que signifier un partage équitable des ressources et des richesses.

    Ainsi, dans ce système capitaliste, tout est ramené, jusqu’à l’absurde, à une idée de possession de tout bien. Balayée, toute idée de communautarisme, toute idée de décroissance, par ce besoin de croitre toujours plus, de vendre toujours plus. Alors qu’il est possible de fabriquer, sans pour cela retourner à l’âge de pierre, des biens de consommation (en restant dans une idée consumériste) d’une durée de vie quasi illimitée, aucun des producteurs ne fait cette démarche pour une raison simple : construire pour durer réduit les bénéfices !

    De même, alors qu’il est totalement envisageable de mettre en commun une partie non négligeable des biens, dont l’utilité ponctuelle permettrait pourtant d’envisager un comportement et une société décroissante, c’est la possession individuelle qui est mise en avant, la propriété… Et ce, toujours dans un but économique simple : favoriser les bénéfices !

    L’idée mutualiste est pourtant présente, et fonctionne merveilleusement dès l’instant qu’on veut se donner la peine de la mettre en place ! Ainsi, le vélib’, ou la mise à disposition d’un moyen de locomotion non propriétaire, fonctionne, en dehors des dégradations vandales commises par une poignée d’ahuris… De même, la mise à disposition de jardins communs, les fameux jardins ouvriers, a démontré son efficacité, comme la non propriété du logement (les HLM et autres organismes de location de logement), prouvent qu’il est possible de ne pas être propriétaire sans, pour autant, perdre en qualité de vie !

    Cette mentalité du toujours plus de bénéfice porte un nom : le capitalisme, et sa présence renie, à elle seule, la réelle et nécessaire perspective décroissante !

    L’exemple le plus frappant de l’impossible conciliation de l’écologie et de l’économie capitaliste est démontrée par le résultat du protocole de Kyoto, et de la mise en place d’un marché boursier de la pollution, qui permet de contourner la mise en place de lois permettant, semble t’il, la réduction d’émission de GES, mais qui, en réalité, est contournée pour permettre, d’une part, une redistribution toujours unilatérale des possibilités de développement (les pays riches rachetant les « droits à polluer » des pays pauvres, bloquant, ainsi, toute possibilité de développement dans ces pays, et empêchant toute possibilité de juste répartition des richesses) au profit de ces mêmes pays riches, d’ailleurs (puisque ces bourses de la pollution, situées dans les pays riches, rachètent à bas coût les droits à polluer pour les revendre avec bénéfice… Comme c’est le cas lors du pillage de toutes ressources dans ces pays pauvres).

    L’autre exemple mettant en évidence l’impossibilité de concilier décroissance et capitalisme est donnée en ce moment même par les comportements gouvernementaux et capitaliste face à une baisse de la croissance, ne signifiant nullement la décroissance, mais seulement une baisse des bénéfices faramineux pourtant encore engrangés ! Les perspectives d’une croissance faible, et les réactions, de droite comme de gauche, liées à ces perspectives, flouant les plus pauvres, les « exclus », par une remise en cause des besoins sociaux les plus élémentaires afin de renforcer le consumérisme démontrent, à elles seules, l’incompatibilité de toute idée décroissante avec ce système en place !

    Comment imaginer, dès lors, que sans changement de société, une décroissance, pourtant rendue nécessaire écologiquement par les abus humains et par les abus sociaux excluant une majorité de la population humaine puisse être envisagée ? Ça reste, pour moi, un mystère !

    Nous avons, de plus, pu constater le peu de cas qui est fait de toute réaction démocratique dès lors qu’elle allait à l’encontre de l’intérêt des puissants grâce à notre président et au passage en force d’un accord européen dont les français ne voulaient pourtant pas, et pour lequel ils avaient été consultés démocratiquement… Comment imaginer alors que des décisions mettant bien plus directement en question et en cause leurs intérêts puissent être acceptées ? Autre mystère…

    Je reste persuadé que, si une élection permet peut-être de se compter, elle n’a, pour obtenir le nécessaire changement indispensable à la mise en place d’une pérennisation humaine, aucune chance d’aboutir, et que seuls des mouvements importants et sociaux peuvent permettre la mise en place de cette nécessaire décroissance, peu éloignée, dans le fond, de ce que beaucoup d’anarchistes ont pu décrire… Voilà pourquoi je ne vote pas, n’ayant aucune illusion sur l’efficacité d’un vote lors d’une consultation organisée par le système lui-même, mais voilà aussi pourquoi j’ai parti pris dans les mouvements, quels qu’ils soient, celui des indignés y compris ! Et voilà surtout pourquoi je reste persuadé que seuls les mouvements conduisant à un réel changement sociétal permettrons d’en arriver à des modes de consommation autres, basés sur une nécessaire décroissance !

    J’apprécie vos idées, Pierre, comme j’apprécie l’honnêteté de Wittmann et ses actions en accord avec ce qu’il défend, chose suffisamment rare pour être rapportée, mais je reste persuadé que l’élection n’est pas la solution, et que seule une révolution, pas forcément violente puisque le nombre suffit souvent à calmer toute violence, permettra la mise en place d’une société moins énergivore, voire décroissante. Mais c’est un point de vue personnel…

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