Le casque est-il dangereux?

Le débat n’est pas tranché entre les pro-casque et les anti-casque à vélo. On le sait, d’une part la Fédération de Cyclotourisme (FFCT) le recommande et d’autre part la Fédération Urbaine (FUB) est vent debout contre.

Deux éthiques, deux approches cyclistes.

Entre les deux fédérations, qu’en pensent les cyclistes?

Pas facile à dire quand on sait que les cyclistes, eux-mêmes, adoptent les deux postures selon qu’ils roulent le dimanche en groupe ou selon qu’il vont acheter les boites de RonRon à l’Aldi.


affiche INPES

Il semble donc que la dangerosité de la pratique cycliste s’apprécie au cas par cas.

Cela dit, le casque nous protège t-il en cas de chute?

Je dois l’avouer: je n’ai pas essayé.

Ceux qui sont encore là, parmi nous, pour nous montrer un casque en miettes à la suite d’une chute en sont convaincus: le casque protège.

Bon, admettons que dans certaines circonstances, cette coque de polystyrène évitent des dégâts à la tête… à condition que le casque soit bien ajusté , ce qui est rarement le cas.

Finalement, on se demande si le casque n’est pas un argument pour adopter des comportements dangereux et pour rassurer les automobilistes qui nous frôlent…

Au delà de la guerre du casque, ce qui est en jeu c’est la politique provélo de l’Etat qui ne fait pas grand chose en sa faveur.

“Celui-là, il porte un casque, donc c’est un professionnel du vélo, je peux le raser…”

C’est cynique, mais n’est-ce pas la façon dont on raisonne inconsciemment?

Du coté des pouvoirs publics, la volonté réitérée de vouloir imposer le port du casque aux cyclistes pourrait bien aboutir un jour.

Lire aussi :  Automobilus erectus

En Australie où le casque a été rendu obligatoire, les blessés au crâne n’ont pas diminué, mais la pratique cycliste a baissé de 30%.

En France, le risque de traumatisme crânien n’est pas plus élevé à vélo qu’à pied ou en voiture.

Va t-on imposer le casque aux piétons et aux automobilistes?

Essai de casques urbains
Casque ou pas casque, ça dépend
Étude INPES de 2002

Source: http://velomaxou.wordpress.com/

20 commentaires sur “Le casque est-il dangereux?

  1. Lomoberet

    Le casque rassure celui qui le porte si il croit en son efficacité !
    Le casque em . . . . . celui qui le porte si il ne croit pas en son efficacité !
    Que faire de son casque dans le supermarché du coin pendant que l’on achète son canigou ronron ?
    Que faire de son casque dans les TER quand on a déjà gants chauds, bonnet chaud, veste réfléchissante, pinces à vélo, sac à dos, dossiers et ordi portable et que l’on veut travailler une petite heure avant d’arriver au boulot ?
    Que faire de son casque sur son lieu de travail ?
    Que faire de son casque quand on veut faire une course en revenant du boulot et que l’on a déjà gants chauds, bonnet chaud, veste réfléchissante, pinces à vélo, sac à dos, dossiers et ordi portable ?
    À mon avis, tout ce boucan autour du casque, il est orchestré par les fabricants de casques.
    Les fabricants de ceintures de sécurité, d’air-bag, d’ABS, d’ESP et de tous les bidules stupides et superfétatoires équipant les ouatutures de nos jours ont déjà gagné plein de fric avec leurs c . . . . . . . . !
    Pourquoi ne pas piquer tout plein de fric aux cyclistes, ces mal-lavés, pour s’en foutre plein les fouilles avec une bonne excuse !

  2. Implosion

    L’autre jour, j’ai chuté de mon vélo en frôlant de trop près un poteau – ceux qui sont placés au milieux des pistes cyclables pour empêcher les voitures de se garer, le comble. Ma tête a tapé le sol, j’ai bien apprécié d’avoir mon casque. Ma femme s’est faite renversée de son gazelle sur un passage clouté, elle aussi a été bien contente de d’avoir son casque.Durant nos trajet en ville, Ma fille de 4 ans, faisant du vélo sans roulette, a déjà chuté en remontant les trottoirs (bateau mal adapté,), je pense que le casque, pour son âge est également conseillé, cela évite d’avoir le nez en sang comme c’est déjà arrivé.

    Conclusion, le casque est adopté dans notre famille. Tout dépend de la vitesse à laquelle on se fait renverser, mais je pense que le casque est utile pour les petites chutes et les petites collisions (je crois que 50 % des traumas crâniens sont mortels). Ma technique pour éviter d’être frôlé, c’est de ne pas rouler droit en roulant au milieu de la chaussé (ce n’est pas non plus de grande amplitudes, mais suffisant la plupart du temps pour se faire doubler avec prudence)

  3. Jean-Marc

    Le casque vélo n est pas casque moto :
    il ne protège que de sa chute (à terre ou contre un réverbère ou un arbre), pas d’un accident avec un autre usager, qu’il soit à moto, mobilette ou voiture.

    En ville, la position de la FUB se comprend :
    Le principal danger, ce n est pas soit, mais les camions/voitures/motos/scoots.
    Donc il ne protège en rien.

    Au contraire : ceux qui en portent font croire qu’il est nécessaire.
    -> certains, non pourvu de casque, ou ne voulant pas s’encombre avec, vont donc préférer NE PAS utiliser le vélo en ville, plutôt que d en faire sans casque.
    Résultat : moins de cyclistes.
    Or, la principale protection d’un cycliste est la présence d’autres cyclistes.
    (les autres usagers s’attendent plus à voir un cycliste, et tiennent donc compte de leur présence, s’ils viennent d’en croiser 10 que s’ils n en ont pas vu un seul depuis 3 jours)

    En VTT (et dérivés : trial, down hill, free ride, BMX) ou en course, le principal danger vient de soit ou de son groupe (peloton serré de cyclistes de courses), donc le casque y est préconisé, et c’est normal.

    En rando, en cyclotourisme, celà dépend où on se trouve :
    – sur une départementale, c est comme en ville (en pire : les voitures/camions roulent plus vite), donc le casque ne sert à rien
    – ailleurs : sur un chemin de forêt, sur une piste cyclable du réseau européen, qui peut être +/- bien entretenue, ou un chemin de halage interdit aux véhicules motorisés, alors, c’est pas plus mal d’avoir un casque (celà ressemble parfois à des parcours de VTT).

    Bien sûr, dès que le principal danger vient de soi, alors un casque est aussi préconisé.

    Exemple de situation où le principal danger vient de soi :
    sur un terrain dégagé, usage du vélo par :
    – jeune enfant,
    – handicapé physique,
    – personne âgée ayant un sens de l’équilibre diminué,
    – personne ayant subi un grave pb physique (AVC),
    – personne testant un nouveau type de vélo (test d’un vélo couché/d’un monoroue/passage, pour un enfant, d’un tricycle à un vélo normal, ou d’un BMX à un vélo de course)

  4. ASL

    « Finalement, on se demande si le casque n’est pas un argument pour adopter des comportements dangereux et pour rassurer les automobilistes qui nous frôlent… »

    En quoi un cycliste portant un casque rassure t-il les automobilistes ? Personnellement quand je double un cycliste, avec ou sans casque ça m’est complètement égal je fais attention…

    Quant à l’argument de sécurité, il ne tient que si le casque est correctement installé, mais là encore théoriquement il vaut mieux rouler avec un casque que sans même si c’est nettement moins agréable…

  5. Geerts Alain

    Je suis un cycliste au quotidien (min. 15 km par jour) et je fais aussi du cycle-tourisme. J’ai résisté longtemps (et je dois l’avouer, stupidement) au port du casque. Mais j’ai assisté en direct à la chute de deux amis qui, et il y a vraiment peu de doute sur la question, s’ils n’avaient pas eu de casque seraient tous les deux morts… Je mets consciencieusement mon casque aujourd’hui pour mes déplacements. Je n’ai aucun doute sur le fait que c’est utile (j’en ai eu la preuve concrètement) et je le laisse sur mon vélo (attaché au cadenas), donc il ne m’encombre jamais…

    Sérieusement, je trouve l’article un tantinet irresponsable (mais ne n’ai pas toujours penser ainsi).

  6. zaph

    Pourquoi toujours légiférer? Les arguments de ceux qui mettent un casque sont tout autant recevables que ceux qui n’en ressentent pas la nécéssité.

    L’usage du casque est souvent plus une question de vitesse ou de topographie du parcours pour laquelle la législation n’a pas à intervenir.

    Sinon, je ne vois pas pourquoi le port du casque ne serait pas obligatoire également pour les automobilistes quand on voit les accidents en rallyes ou en formule 1.

    Les cyclistes sont des personnes faisant preuve de responsabilité (pour eux même et les autres), il faut donc leur faire confiance pour avoir le le geste adapté à l’usage .

  7. ASL

    En rallye et en formule 1 le casque est déjà obligatoire… 😉 D’un point de vue tout à fait personnel, je pense que chacun devrait pouvoir choisir de mettre ou non des équipements de sécurité. Ainsi, le cycliste devrait avoir le droit de mettre ou non son casque tout comme l’automobiliste de mettre ou non sa ceinture de sécurité…

  8. Romain

    A titre individuel, en cas de chûte, il n’y a pas de doute, le casque est efficace pour protéger la tête. En tant que cycliste urbain quotidien j’ai donc fait le choix de porter un casque (que généralement je laisse attacher au U du vélo lorsque je stationne)

    En revanche, à un niveau collectif, l’obligation du port du casque entraine une diminution de la pratique du vélo, avec les effets néfastes que cela peut avoir en terme de santé publique (polutions, manque d’activité physique…). Et je ne suis donc pas favorable à une legislation qui imposerait son port.

    La question n’est donc pas vraiment « le casque est-il dangereux? » mais plutôt « est-il dangereux d’imposer le port du casque? »

  9. Le cycliste intraitable

    En dépit des remarques de mon entourage, je persiste à ne pas mettre de casque à vélo quand je roule au quotidien, car quand il n’est pas sur la tête il encombre et c’est un objet de plus à ne pas oublier.

    J’ai tendance à penser que le casque est indispensable dès lors qu’on roule au-delà de 30 km/h en régime permanent ou sur des chemins peu viables. Situation courante en VTT ou en vélo de route, mais qui reste l’exception en cyclisme urbain. L’obligation de porter le casque en cyclisme tout terrain, de vitesse ou de route fait l’unanimité.

    Imposer le port du casque pour tout déplacement à vélo comme les Australiens ont fait est une aberration.
    Premièrement, on inverse l’importance des dangers : la chute à vélo, seul ou du fait d’une collision, peut entraîner des blessures à la tête quelquefois mortelles ou irréversibles. Mais vous savez tous ici que le plus grand danger du cycliste urbain est le trafic motorisé rapide en premier, et son propre comportement en second. Celui qui sait faire face aux deux derniers n’a pas plus besoin de casque que les piétons ou les motorisés à quatre roues ou plus.

    Deuxièmement, on crée là une nouvelle source de tracasserie à l’avantage des assureurs, des patrons, des motorisés et de la police. Contre tous les cyclistes. Ces deux types de personnes n’ont aucun scrupule à nous mettre dedans dès qu’on n’est pas totalement « en règle ».

    Qu’on laisse les cyclistes urbains faire comme bon leur semble en matière de casque. J’en ai un, mais ne le mets que quand les circonstances l’exigent (météo, terrain). Pour l’instant, le vélo n’a pas encore assez de part modale pour que l’administration se permette de les tracasser. Quand tout le monde roulera à vélo, on en reparlera…

  10. Jean-Marc

    autoquote :
    « Exemple de situation où le principal danger vient de soi :
    sur un terrain dégagé, usage du vélo par :
    – jeune enfant,… »

    Attention, le casque, c est vraiment la dernière étape :
    GANTS, pantalon (et non short ou jupe), manches longues, et SURTOUT protège-poignets viennent bien avant :
    le gros risque, pour un enfant, c est les erraflures (pas grave, gants, jambes/manches longues en diminuent la dangerosité), et surtout, la foulure du poignet, quand, lorsqu’il tombe, il mets sa main pour se protéger/réceptionner.
    donc des protège-poignets (protection special rollers) passe avant le casque (pour la tête, rien ou un bonnet/bandeau sur la tête peut accompagner les protége-poignets, si pas de casque).

    Par contre, chez le jeune enfant en 2 roues*, mettre un casque mais pas de protége-poignets est une stupidité sans nom, découlant du discours pro-casque…

    (après les protège-poignets, des coudières/genouillères pourraient être présentes aussi… car c est poignets puis coudes/jambes, qui trinquent le plus… mais, pour des chutes à petites vitesses, un bon sweet + blouson ou un pantalon épais suffira à réduire les conséquences : inutile de transformer son enfant en cosmonaute)

    *en tricycle, du fait de la protection due à la forme du vélo mais surtout d’un poids de l’enfant, d’une vitesse et d’une hauteur de chute moindres, il y a moins de pb…
    (chute à l arrêt : mgh, avec m et h plus petit ;
    et pour la chute en mouvement, 1/2mv² avec m et v plus petits
    => pas d énergie ou presque à dissiper dans les 2 cas (sauf v très « rapide »)).

    p.s.
    étude utile, à ceux qui croient avoir été sauvé par un casque (qui ne protége que jusqu’à une vitesse de 23km/h faite par un cycliste seul) :
    http://cyclehelmets.org/1209.html

    Le pb du poids et du volume du casque AGGRAVANT les conséquences d’une chute est encore plus vrai pour un enfant, du fait d’un volume/poids de la tête des enfants, et donc du casque, proportionnellement plus important.
    Une protection « sans poids » comme un bonnet/bandeau a ainsi moins de coté négatifs qu’un casque plus lourd (faisant que la tête dodeline en mouvements plus amples) et plus volumineux [faisant que le casque touche, transmettant l énergie du choc à la tête; alors que sans casque, l’épaule/le bras auraient touchés avant, et la tête serait restée juste balottée dans l air, de gauche à droite (chute +/- sur le coté)]

    infos fondamentales, sur la sécurité à vélo :
    http://www.copenhagenize.com/2011/04/cycling-safety-health-by-thomas-krag.html

  11. lynx

    @ Lomoberet: j’ai une idée pour ceux que le casque encombre: le casque gonflable!

  12. bruno le hérisson

    En milieu urbain le choix du casque doit être laissée au libre arbitre de chacun. En revanche ce qui devrait être obligatoire, c’est d’avoir en permanence les doigts sur les leviers de freins, pour gagner les 3 dixièmes de secondes qui permettent de réagir à une situation potentielle d’accident.

  13. Le cycliste intraitable

    Ainsi qu’un rétroviseur et un éclairage aux normes allemandes. Que la lumière soit !

  14. Nicolas

    Le problème de ce débat éternel est que chaque partie se focalise sur un point particulier : la protection individuelle pour les pro-casques et la promotion collective du vélo pour les anti-casques (au moins en ville). Le débat ne se fait donc pas sur la même base.

    Ensuite, pragmatiquement, je suis pour faire l’impasse sur la sécurité individuelle au profit d’une pratique généralisée du vélo sans frein en termes d’élégance (il s’agit de cela). Même si cela fait rigoler certains, il faut choisir entre le brushing et le casque. Et plus de vélos dans la ville amène plus de sécurité individuelle par effet de masse.

  15. Andy Non Grata

    un article que j’ai ecriré pour une magazine de ski sur le sujet de casque(jamais publié d’ailleurs!
    Helmets
     » Helmets! Helmets! » I scream.
    Here I am standing in a lift line, when really I feel like I
    ‘m standing on an American football pitch in the middle of the Dallas Cowboys and Denver Broncos going head to head. Three to four years ago you might have seen a helmet here or there and now? Now I see a sea of helmets in front of me. I thought that it was only possible to see as many Helmut’s in Germany at one time, « Guten morgen Helmut « , « Danke Helmut  » and even  » ahhhh das was so gut ja! »
    But how things have changed in such a short passage of time. What has happened in these past few years to prompt such a turn around? Could it be that the rocks, snow and trees and perhaps even the other people around us have become harder, less porous? Maybe the ice has become harder due to the El Nino effect? Or perhaps due to the Al Quaeda effect? Could Al Quaeda perhaps be developing different forms of rock and snow up in their high mountain hideouts and secretly shipping it into the United States (the United States has by far the highest rate of increase in helmet ownership, closely followed I suspect by the Swedes) and strategically placing them throughout ski stations across the country?
    In regards to the rocks, snow and trees, all three have very different hardening processes affected by varying factors. Firstly, certain rocks harden over time whilst others tend to weaken significantly. Thus it would be imperative to research your intended ski resort and its geological history before racing out and buying a helmet. Whilst snow is an ever-changing system of crystals, affected by temperature, wind and humidity for starters and which can shift in a matter of minutes at any given time under the right or wrong circumstances. I know of certain people in the Chamonix valley who don their helmets when it hasnÕt snowed for a while and the temperatures remain cold turning the packed powder into cement. Lastly, the hardness of trees is even more varied than the previous two, depending on the genus, health and age of a tree. The question of to wear or not to wear helmets thus becomes even more complex if we really begin to legitimize their use from factual changes in the environment.
    Being a non-believer in conspiracy theories I think maybe the dramatic rise in helmet ownership (paralleled by gun ownership in the U.S.) could be related to more plausible reasons. Firstly, since the invention of the microwave oven and other household appliances, play station and other electronic carcinogenic amusements the most likely explanation would be the slow but steady softening of the human brain and its outer shell. To back up this theory you need only look around for not more than a few minutes to understand my meaning, or perhaps turn on the television to begin to understand where the human brain is presently at in this stage of time. Hearing names like Sarkozy, Sharon, Bush and others to mention just a few decide our fate, one needn’t explain further.
    This sharp turnaround in helmet ownership can only mean that we were either really stupid before not to wear a helmet as we charged down the mountain through the powder or that we are in fact even more stupid and gullible now to buy the new products that they are selling us (maybe paranoid in the Americans case). Maybe that even applies for all the other seemingly useless products out there god forbid, yes you do remember the salomonshortthingys (snow blades I believe they were called)!
    One of the big factors in the United States, so I’m lead to believe was the two celebrity deaths during the 2000or maybe it was the 1999(it’s even easier to forgot a celebrities death than their rise) winter season. Naturally enough one was a Kennedy playing catchy in the trees and Édoh! If this latest lesser known dead Kennedy had such an effect on the use of helmets, then surely one would have expected every American to be wearing helmets when driving their convertibles around after that fateful day in Dallas?
    It’s not that I’m against the idea of helmets, I strongly believe in their appropriate use and I myself was saved by one not so long ago when the fork on my  » Da Vinci » road bike disintegrated without warning driving my head into the concrete at 35km/h. Without a helmet that day I would still be a part of Rue St. Denis in Montréal, though sadly not the fashionable part. There are also many examples of people who have been saved by their helmets in the mountains and some who weren’t so lucky without their helmets. Which brings us back to a question of choice, in France you will see 60 year olds cruising by on their road bikes mostly without helmets and a few with them, but the choice is theirs. Life is a fragile thing and how you choose to live it or lose it should ultimately be yours, though that is not always the case. One ski area in the U.S. has made it obligatory for children less than ten years to wear one, or in Australia and British Columbia it is compulsory to wear helmets on your bike, though not in the French province of Quebec. Hopefully the fashion of helmets is losing ground while the common sense approach is growing.
    Skiing is a risky sport as is many other activities we humans partake in, not all of which necessarily are made safer by the use of helmets. We have a good comparison with the Kennedy deaths, just imagine for one minute if John F. Kennedy had been wearing a helmet in his caddy that fateful day in Dallas? What might have happened? The possibilities are endless. Perhaps the bullets would have rebounded off his helmet into the side of Jackie O my god! Or perhaps our unknown gunman would have aimed lower to claim his target. How the world might have been a different place, perhaps for the Cubans anyway, who J.F.K. was trying to exterminate. Another example that might have changed your world was the attempted assassination of Ronald Reagan? Imagine if his attacker had been wearing the latest Boeri in those years’ colours? He might have been able to head butt one or two of the security men and gotten off a few more rounds to finish off the job properly and that might have saved a thousands of lives in Nicaragua, Grenada and countless other small defenceless nations. So yes helmets can save lives and maybe more than you or anyone else can imagine. Life is full of « ifs and maybes » and to find out who controls this you might need to speak to your local religious leader.
    But seriously folks, if you’re wearing a helmet this year and not last, ask your self why? If you have a good reason or any reason at all(fashion is not now, has never been and never will be a reason) then you can be comfortable in the thought that you’re spending your money on protecting something worthwhile. Excuses such as a friend of a friend hit his or her head doesn’t really do it for me as people have been hitting their heads for years, but suddenly now for some reason you think that its necessary. Personally I don’t think my head can get much more damaged than it has already been, what with twelve years of something they call education, eight of them in a private Christian learning facility, thirty-five years of TV and fifteen of MTV.
    One reason I believe for the sharp increase in helmets is the massive amount of publicity given to extreme (whoops sorry) free skiers ripping up lines in and out of competition with their helmets on. Yes? No? It does look cool?! Of course it does. Most of us are or have been victims of media head bashing in one way or another during our lives, whether it be Barbie dolls or some other useless gadget that we can really live without. From bendy Smith poles to Tommy Hilfiger and of course every year cigarettes in new and improved packets of propaganda.
    I just hope that they never become compulsory in the U.S. or elsewhere. So before you buy one for either yourself or a loved one, think seriously about whether or not you really need one. Perhaps the money would be better spent on ski lessons and learning how to turn and hold an edge or perhaps putting the money into some sort of educational aspect for you or your children, maybe even spend the money on having your television cremated?
    Finally one aspect of the helmet culture that scares me a little is this lack of vulnerability one feels when wearing a helmet and combined with the fat ski makes many bad skiers a ticking time bomb. This type of « riot police » mentality is best left in the cities. Technology has perhaps gotten a little too far ahead for most, allowing the inexperienced to descend at far greater speeds than previously possible on even more perfectly prepared pistes, some even happen to carve from time to time making themselves even more of a risk as they veer out of the fall-line without really knowing why, or maybe that was the plan all along? Industries have a way of creating and solving problems all in one foul swoop. Proposing things more dangerous and following up with the cure, maybe you remember the story of the Sneetches and their plight? then I thoroughly recommend that you read it either again or for the first time. ©2003 Andy Stafford

  16. Jean-Luc

    Ancien motard, je suis convaincu de l’utilité du port du casque,
    Je suis moins convaincu par contre par l’efficacité des casques de vélo quand on voit la forme et la conception de la plupart!

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