La Fin de la croissance

Les économistes maintiennent que la reprise est à portée de main, pourtant les taux de chômage demeurent élevés et les valeurs immobilières continuent de plonger; les États croulent sous des déficits record et les monnaies sont l’objet d’attaques spéculatives, le financement de leur dette soumis à des mécanismes prédateurs et destructeurs. La Fin de la Croissance pose un diagnostic dérangeant: d’un point de vue économique, nous sommes parvenus à un tournant décisif de l’Histoire. La trajectoire expansionniste de notre civilisation industrielle se heurte à présent à des barrières naturelles non négociables.

Ce nouveau livre incontournable de Richard Heinberg nous plonge au cœur de la crise financière, afin de nous faire comprendre pourquoi et comment elle est survenue, et de tenter de trouver des solutions pour, peut-être, nous éviter le pire. Écrit dans un style alerte et très accessible, ce livre détaille les trois facteurs essentiels qui s’opposent à toute reprise à long terme de la croissance: l’épuisement des ressources, les dégâts environnementaux, et les taux d’endettement écrasants. La convergence de ces paramètres ne peut que nous obliger à reconsidérer les théories économiques dominantes, et à réinventer la finance et le commerce.

La Fin de la Croissance dresse l’inventaire des moyens à la disposition des responsables politiques, et de nous-mêmes en tant qu’associations, communautés ou familles, pour bâtir une nouvelle économie qui fonctionne dans les limites de notre environnement et de ses ressources. Pour l’auteur, cette transition peut nous être profitable, à condition que nous placions l’environnement et l’humain au cœur de nos préoccupations, au lieu de poursuivre notre quête, nécessairement vaine, d’une croissance perpétuelle.

Titre : La Fin de la croissance.
Sous-titre : S’adapter à notre nouvelle réalité économique
Auteur : Richard HEINBERG
Préface de Paul ARIÈS
N° ISBN : 978-2-917112-20-5

NOUVEAUTÉ:
Sortie nationale le 25 juin 2012.

Lire aussi :  Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis

Richard HEINBERG est mondialement reconnu comme l’un des principaux et des meilleurs communicants sur les questions de l’énergie en général, et du pic pétrolier en particulier. Journaliste, conférencier et chercheur à l’Institut Post-Carbone (en Californie) son domaine de réflexion et d’expertise couvre des problématiques fondamentales comme la crise économique actuelle, l’alimentation et l’agriculture, et le développement soutenable. Il est l’auteur d’une dizaine d’ouvrages dont Powerdown, Blackout, et Pétrole, la fête est finie ! véritable livre de référence sur le sujet de la fin annoncée et prévisible des énergies fossiles et ses conséquences. Le présent ouvrage tire les conclusions logiques de ses précédents travaux, en les appliquant au secteur de l’activité industrielle et à l’économie. Grâce à son approche réaliste basée sur des faits, l’auteur révèle le caractère fragile et fugace de notre mode de vie actuel et offre une perspective raisonnée pour la nécessaire transition vers un futur réellement soutenable.

7 commentaires sur “La Fin de la croissance

  1. Tassin

    Ah! Un bon livre à mettre sous le nez des baby boomers qui veulent nous faire travailler plus pour gagner plus pour avoir plus de croissance pour… quoi au juste?

  2. Vincent

    Et oui, la société va s’écrouler ! Le ciel se noircit, mais les gens continuent de danser. Je me délecte d’avance du crash, de la vision de ces gros lard obligé de se déplacer sans voitures, et je ferais mon possible pour précipiter la ruine de notre société au plus vite.

  3. Tassin

    @ Vincent :

    Mieux vaut plutôt travailler à la conversion vers l’économie post-croissance. On ne fera pas réfléchir les gens en leur
    Par contre les cons bornés on peut effectivement s’en moquer. Sauf que ce n’est pas eux qui seront le plus touché je pense.

  4. Vincent

    @ Tassin :

    Vous n’avez pas tort. Mon commentaire est une sorte de défouloir ou j’exprime aussi mon exaspération, surtout à cette heure-ci, 17h50, heure de pointe automobile, autos qui me font ch*** sous mes fenêtres et embaume mon salon d’une délicieuse odeur gasoilée.

    J’en ai marre !

  5. MOA

    Ras le bol compréhensible Vincent, mais je crains qu’il n’y ait pas matière à se délecter pour autant du crash à venir (pas sur d’ailleurs que crash il y ait) car quel que soit l’orientation que cela prendra, ce qui est quasi certain c’est que ça ne sera pas dans la joie et que les démunis puis les modestes seront les premiers a trinquer.

    Pour la petite bourgeoisie (ou celle qui essaie d’atteindre le niveau de vie correspondant) elle devrait être toucher assez vite assez.
    Quant à l’oligarchie, bcp seront a l’abris voire en profiteront de la situation.

    Je ne parle que de l’Europe car ailleurs ils morflent déjà depuis un certain temps et de + en +,.. pour notre pseudo petit confort.

  6. Le cycliste intraitable

    Mais d’où viennent, à votre avis, les énormes taux d’endettement de tous les pays « développés » ?

    L’origine est purement physique. Lors des crises des années 1970, la croissance économique a été très supérieure à la croissance de notre consommation en énergie, efficacité énergétique incluse.

    Le surplus de croissance, que certains ont appelé « dématérialisation de l’économie », a été entièrement financé par l’endettement, grandement facilité par la dérégulation financière des années 1980-1990.

    Il va

  7. Le cycliste intraitable

    Il va falloir se serrer la ceinture qu’on le veuille ou non.

Les commentaires sont clos.