Vélo et libido

Un ami un poil provocateur et tout à fait conscient de l’être a fait circuler dans notre cercle d’amis l’article publié sur le site Maxiscience en date du 29 juillet.

« Le vélo freinerait la libido des femmes

On savait déjà que le vélo pouvait provoquer des troubles érectiles chez l’homme, voire de l’infécondité. Mais une récente étude vient de mettre un nouveau coup aux adeptes de ce sport, féminines cette fois. En effet, selon cette étude, le vélo réduirait la libido des femmes.

Une nouvelle étude, dirigée par le docteur Marsha K. Guess de la Yale University School of Medicine et parue dans le Journal of Sexual Medicine, vient d’annoncer que le vélo serait nuisible pour la libido des femmes. Il réduirait en effet significativement la sensibilité du vagin. Sans surprise, c’est évidemment la selle qui est pointée du doigt puisque les pressions qu’elle exerce sur le périnée diminueraient les sensations génitales. Cependant, le guidon serait également co-responsable de ce blocage de libido féminine. Sa position aurait en effet une influence : situé plus bas que la selle, il tendrait à augmenter les pressions de celle-ci sur le périnée.

Pour cette étude, 48 cyclistes femmes ont effectué une batterie de tests avec leur propre vélo. Ces femmes ont été choisies comme « cyclistes régulières » pour avoir déclaré parcourir environ 16 kilomètres à vélo par semaine, peu importe la météo. Elles n’étaient ni enceintes, ni ménopausées. Douze chercheurs et médecins spécialistes en obstétrique, uro-gynécologie et chirurgie réparatrice de la région pelvienne, ont alors comparé scientifiquement les sensations génitales de ces adeptes du vélo avec celles de 22 joggeuses. La pression exercée par la selle a été mesurée, ainsi que la sensation des femmes. Cette dernière est mesurable à l’aide d’un esthésiomètre, sorte de compas servant à déterminer le degré de sensibilité de la peau.

Les résultats ont ainsi montré que, chez les cyclistes, « une corrélation entre des pressions accrues sur le périnée et une réduction des sensations de la partie antérieure gauche du vagin » existait. Cette réduction de sensation peut même s’accompagner d’un engourdissement des lèvres, lorsque le guidon du vélo est situé plus bas que la selle. La plus mauvaise position pour la libido serait alors d’être penchée vers l’avant avec le dos plat, en position aérodynamique, comme le font les cyclistes professionnelles.

Des selles mieux adaptées pour éviter les lésions ?

Or, s’il avait déjà été montré que le vélo provoquait des dysfonctionnements érectiles et des neuropathies génitales chez les hommes. Ces neuropathies pourraient également apparaitre chez les cyclistes femmes. Une lésion chronique des nerfs génitaux par des pressions de la selle pourrait même conduire à un dysfonctionnement sexuel de la femme, d’après les auteurs de l’étude. Heureusement, des solutions existent pour les adeptes féminines du vélo. Elles peuvent commencer par monter le guidon de leur vélo plus haut que la selle. Ou utiliser une selle orthopédique dite « sans nez », c’est-à-dire sans pointe à l’avant.

Celle-ci élimine en effet toute pression sur le périnée. Une autre possibilité, plus fatigante donc réservée aux meilleures cyclistes, est de tenter le « pédalage en danseuse ». Cette technique qui consiste à se tenir debout sur les pédales en appuyant fortement sur celles-ci avec les pieds et sur le guidon avec les mains. »

La réponse de Bérangère alias Monstrochnèque ne s’est pas faite attendre et avec son accord je la diffuse tellement elle est malicieuse et à la fois assez juste :

« Bon, alors, comment dire que je trouve cet article un peu approximatif… Allez, je me lance. J’ai rien corrigé : c’est les vacances.

« Tout d’abord, la libido, définition : mon formidable dictionnaire étymologique m’indique que ce mot dérive en fait de quolibet (allez, on se cultive), mot latin appartenant à la famille du mot lubet qui signifie « il me plaît de », « j’ai envie ».

Cool. Donc, je vais avoir affaire à un article qui m’explique pourquoi, à cause de la pratique du cyclisme, des femmes auraient « moins envie de ».

Ben non.

Dès le début, on me dit qu’il (le cyclisme) réduirait la sensibilité vaginale des femmes. Ben ouais et sensibilité diminuée = baisse de l’envie ? Je trouve ce lien de cause à effet discutable. ça reviendrait un peu à dire que plus on perd des dents, moins on a envie de manger…

Lire aussi :  86% des entreprises accordent une indemnité vélo

Bon, d’accord, c’est un peu cavalier pour ce point. Mais la suite est plus cocasse.

Cette brave chercheuse commence par une imprécision : « Une nouvelle étude, dirigée par le docteur gnagnagna (…) vient d’annoncer que le vélo serait nuisible pour la libido des femmes. Il réduirait en effet significativement la sensibilité du vagin. » Ah! Et depuis quand le vagin serait-il sensible??

Faut-il lui expliquer à cette dame qu’heureusement pour nous, les dames justement, le vagin était au maximum dépourvu de sensibilité? Et pour cause, s’il s’agissait d’un organe sensible et bourré de nerfs, paye ton agonie à l’accouchement! Déjà qu’il paraitrait que c’est pas loin d’être le club med l’accouchement…

Donc, chère Madame, figurez-vous que l’état de sensibilité ou de non sensibilité du vagin n’y est pour rien dans la montée ou la descente de la libido et que la grosse partie des nerfs responsables de l’excitation est concentrée au niveau du clitoris.

Voilà. Et si je puis me permettre, on est rarement assises DIRECTEMENT dessus (le clitoris) puisqu’il a tendance à être, quand même, il faut le dire, assez caché et plutôt bien protégé. Imaginez sinon la catastrophe… Alors par contre, que les lèvres soient un peu engourdies après une rando de 70 bornes, je veux bien, après, d’utiliser le coup des fourmis dans les grandes lèvres alors qu’on est allée chercher le pain en vélo pour décliner un ébat sexuel est une autre histoire.

Bon voilà, déjà d’une.

Ensuite : « Ces femmes ont été choisies comme « cyclistes régulières » pour avoir déclaré parcourir environ 16 kilomètres à vélo par semaine, peu importe la météo. Elles n’étaient ni enceintes, ni ménopausées. »

Eh ben dites donc, avec des distances pareilles (16 bornes divisées par 7 jours = 2,28 kilomètres par jour, wouhouwww…), on risque pas la tendinite du slip!

Il est en outre dommage d’avoir oublié de demander à ces femmes non enceintes et non ménopausées, si certaines n’étaient juste pas sous médicaments, ou fatiguées par une certaine routine conjugale, ou déprimées, ou stressées, ou plusieurs choses de tout ça à la fois… car c’est quand même le cas d’un nombre important de femmes.

Je poursuis : « La pression exercée par la selle a été mesurée, ainsi que la sensation des femmes. Cette dernière est mesurable à l’aide d’un esthésiomètre, sorte de compas servant à déterminer le degré de sensibilité de la peau. »

Ça nous dit que la peau est moins sensible, c’est bien, mais ça nous indique en rien que ce qu’il y a dessous l’est moins. Et on repassera pour la définition wikipedia de l’esthésiomètre.

Et enfin : (et sans doute le meilleur) « Une autre possibilité, plus fatigante donc réservée aux meilleures cyclistes, est de tenter le « pédalage en danseuse ». Cette technique qui consiste à se tenir debout sur les pédales en appuyant fortement sur celles-ci avec les pieds et sur le guidon avec les mains. »

Hahahahaha, le pompon! je lance à l’auteur-e de ce formidable article le défi de se taper 16 kilomètres (tiens, comme ces dames qui font du vélo régulièrement) en une journée sans jamais poser son cul sur sa selle.

Sinon, comme solution, il y a aussi les selles pas trop pourries, les cuissards, les vélos bien réglés, et la possibilité d’éviter les blagues qui font qu’on se prend la barre transversale dans la chnèque ou même carrément d’envisager que Monsieur ne soit plus/pas au goût de ces dames.

ok, j’arrête.

Signé : Monstrochnèque »

http://latetedansleguidon.blogspot.fr/

21 commentaires sur “Vélo et libido

  1. Ronuick

    Très bonne réponse, je traduirais juste « chnèque » : en Alsacien, on écrit « Schneck » et cela désigne l’escargot, bien baveux. Pas très glamour, mais bien imagé.

  2. Yôm

    Dans le numéro 132 du magazine « Sport & Vie » page 24, on apprend que 40% des femmes sujettes d’une étude sur les relations sport-plaisir sexuel déclarent avoir plusieurs fois ressenti un « plaisir voir un orgasme induit par l’exercice » au cours de leur vie.
    Le cyclisme est l’activité procurant le plus fréquemment le plaisir sexuel.
    L’explication réside dans le fait qu’au cours de l’exercice les muscles profonds soutenant la colonne vertébrale sont stimulés. Ces muscles qui ne sont pas excités volontairement le sont au cours de l’orgasme sexuel.
    Il est présomptueux de penser que les femmes délaissant leur mari souffrent d’une baisse de libido alors que c’est avec leur bicyclette qu’elles prennent leur pied!
    2,28 Km soit 10mn de pure branlette quotidienne est plutôt signe de bonne santé.

  3. bikeman

    Très bonne réponse en effet!
    J’ajouterai que la libido augmente avec la pratique d’une activité physique, car au contraire on se rapproche de son corps, et la sensibilité et les sensations augmentent.
    Il suffit de faire du vélo régulièrement pour le savoir…

    Bref, un article ridicule…mais une excellente réponse en retour 🙂

  4. Bouhier Pascal

    Bonjour, ma femme et moi(médecin) possédons un tandem, nous réfléchissons depuis longtemps au confort du périnée et bien sur aux conséquences du conflit avec la selle sur les relations sexuelles. Nous faisons des trajets en moyenne de 100km par jour plusieurs jours de suite depuis plusieurs années. Moyennant des aménagements : suspension à gaz dans le tube de selle (165€) pour le passager arrière qui anticipe moins les a coups, selle femme en gel, légère inclinaison de la pointe de la selle femme vers le bas, cuissard à faire sécher systématiquement au soleil pendant le pique nique avant de reprendre la route, boire abondamment pour permettre à la peau de rester élastique, utiliser du « Comfeel transparent » pour protéger un petite fissure de peau et bien sur se mettre debout sur les pédale dés qu’une descente se présente, tout cela nous permet de conserver une libido épanouie.

  5. Gwenael

    Bonne réponse !
    N’ignorons pas les précédents séculaires :

    « 10° Dans les cas d’aménorrhée (sauf ceux par obstacle au cours du sang), de dysménorrhée nerveuse, ou légèrement congestive, de déviation des règles, la bicyclette sera recommandée »

    « 15°La bicyclette, soit directement, soit indirectement, peut aider à la guérison de la stérilité »

    « 18°L’exercice vélocipédique ne diminue pas le nombre des naissances, il diminue les ravages de l’alcoolisme »

    (ce que ne semble malheureusement pas faire l’usage de l’automobile -qui n’a rien d’un exercice. On pourrait pourtant modérer cette conclusion en tirant exemple de Jarry qui buvait ses 10 litres de vin blanc avant de partir en randonnée sur sa Clément luxe quoique le produit de ses excès figurasse dans son oeuvre pour notre plus grand plaisir de lecteur-ndlr)

    Ces trois conclusions parmi d’autres sont tirées par le docteur Ludovic O’ Followell à l’issue de sa remarquable étude intitulée « Bicyclette et organes génitaux » publiée à la fin du XIXème siècle et dont on peut se procurer le texte réédité chez Le Pas d’Oiseau auprès de tous les libraires.
    Cette étude répondait déjà à une méprisable cabale de puritains ignares qui voyaient d’un mauvais oeil les femmes se mettre en selle et pédaler au grand air. Ils allaient jusqu’à prétendre que la baisse du taux de natalité en France était la conséquence de cette nouvelle pratique vélocipédique. Voir un(e) maxiscientiste reprendre un si piètre flambeau à l’époque des surcharges auto-pondérales est consternant de bêtise !
    Enfin, nous ferons profiter nos amis de l’Auvergne moto tour de la treizième conclusion de Followell pour les prévenir de ne pas embarquer leur compagnes dans cette honteuse randonnée motorisée:
    « 13° Actuellement, pour les femmes, et d’une façon générale, le cyclisme est utile, l’équitation dangereuse et le motocyclisme néfaste »

  6. Lomoberet

    @ Gwenael

    « l’équitation dangereuse » !

    Je m’élève en faux. L’équitation est un sport très bénéfique à la santé . . . . . . DES CHEVAUX !

  7. Jean-Marc

    48 cyclistes – 22 jogueuses…
    (22 au lieu de 30, chiffre des études statistiques, pour éviter le biais de qq individus hors normes… donc dejà un échantillonnage de jogueuse trop faible**)

    Gros défaut :
    il manque le « type sauvage » (WT), la référence à laquelle comparer son échantillon :
    l’échantillons de 30 femmes pris au hasard, de femmes « normales » (dont une peut très bien etre cyclistes, si on trouve 33.3% ou 1/30ème de cyclistes dans la pop. feminine totale).

    Là, du fait de l absence de référence (si on ne tiens pas compte du sous-échantillonage de 22), les seules conclusions possibles de cette étude, sur tel ou tel comportement;

    c est que les jogueuses sont plus « X » que les cyclistes,
    ou que les cyclistes sont plus « Y » que les jogueuses.

    Toute autre interprétation est de la malhonnêteté intellectuelle, de la malhonnêteté scientifique *.

    YÔM :« L’explication réside dans le fait qu’au cours de l’exercice les muscles profonds soutenant la colonne vertébrale sont stimulés. Ces muscles qui ne sont pas excités volontairement le sont au cours de l’orgasme sexuel. »

    Ce qui expliquerait sans doute le « X » :
    les jogueuses font, à chaque réception de pied, bcp (trop…) travailler leur colonne vertébrale, et transmettent des vibrations issues du sol un peu partout… donc dans ces même muscles.

    * l erreur se comprend : il a sans doute voulu comparer des « sportives » (16km / semaine..), si possible à d’aussi sportives, mais alors, pour ne pas avoir de biais par rapport à la référence, il aurait dû prendre un groupe cyclistes et un groupe de référence MAIS sans un type de sport spécifique;
    mais, en plus du « type sauvage », prendre un 3eme échantillon de « toute femme un peu active physiquement », des cyclistes, jogueuses, nagueuses, danseuses, stepeuses et autres

    un peu : 16km / semaine, même si c est le minimum, c est pas énorme…
    chaque jogueuse qui fait plus de 5 km / semaine est en fait une « grande sportive » par rapport aux « cyclistes » :
    en fait, l’étude montre peut-etre juste que, quand on fait un peu plus de sport que d autres (tant qu’on ne fatigue pas le corps), on augmente sa libido.
    Or c’est une donnée bien connue… qu’à déjà rappelé Bikeman
    (« J’ajouterai que la libido augmente avec la pratique d’une activité physique, car au contraire on se rapproche de son corps, et la sensibilité et les sensations augmentent. »)

    Un site intéressant, sur l activité physique et la libido,
    généraliste sur l activité physique, qui rejoint ce qu’à dit Bikeman, mais développe :
    http://www.plurielles.fr/sante-forme/forme/quand-le-sport-booste-la-libido-5499721-402.html

    La selle a cependant un défaut, très connue… qui explique sans doute cette étude :
    l’écrasement de canaux et nerfs dans la zone du périné
    (d’où le choix d’une mauvaise réf., d’un sport sans écrasement de cette zone… mais alors, il aurait été moins pire de les comparer à des marcheuses, pas des jogueuses; ou mieux, à un mélange de sports sans écrasement (marcheuses, nagueuses, jogueuses,..) ayant une activité physique équivallente)

    Cependant, Bouhier Pascal (et l article) a donné plusieurs solutions pour limiter/éviter ce pb,
    en sachant que c est des solutions à appliquer aux femmes… MAIS AUSSI AUX HOMMES (c.f. l’intro de l article de maxiscience)

    en particulier
    -> pencher la pointe de selle vers le bas
    -> utiliser une selle adaptée, soit une selle fendue au centre, soit une selle Prost (selle courte basculante, c est le coté selle courte qui intervient ici… le coté basculant sert plus pour le confort et l’echauffement/l’irritation en haut des cuisses)


    Remarque HS au passage, sur homme/Homme et libido
    (je ne sais plus si c etait sur des hommes ou des humains, donc si des femmes etaient comprises dans l étude)
    Mais les libido des h/H? ommes faisant de la natation a été trouvé statistiquement plus élevée que celles de pratiquants d autres sports.
    On suppose que c est la vue plus fréquente de chair découverte qui en serait la cause (ou une des cause).

    (comme l’homme serait plus sensible au visuel que la femme niveau libido, cette étude devait être sur l homme et non la femme; d ailleurs, en la recherchant, je suis tombé sur un site qui en parle… et qui ne parle que de libido homme, pas femme :
    http://blog.surf-prevention.com/2009/12/11/surf-sport-natation-libido-sexualite/
    à l’inverse, la libido des hommes et leur « érectibilité » diminuent en cas de manque d activité physique.)

    p.s. je n ai pas retrouvé l’étude, et dans le lien http:[..]surf[..].com, celà donne en réf. un livre non consultable en ligne.

  8. Laurent Laloy

    Et les effets de la voiture, quand est-ce qu’il les mesure, Docteur Jivapahavélo ?

  9. tichit

    Bérengère devrait commencer par écrire correctement, ça lui donnerait de la crédibilité.

  10. revilio

    essayez le vélo couché……nous sommes passés au VC (vélo couché) et cela se passe trés bien ….le vélo et la libido….même que le VC devrait être conseillé …..pour vivre heureux roulons couché…

  11. Harry

    Tout ça alors qu’il suffit de prendre une selle « sans nez » d’une 40ène d’euros.

  12. joshuadu34

    La pollution automobile affecte la fertilité de l’homme : la qualité du sperme diminue lorsque l’homme est exposé longtemps et quotidiennement aux gaz d’échappement des voitures, comme c’est le cas par exemple pour les hommes travaillant aux barrières de péages. (étude Michele De Rosa, université de Naples, publié dans « Journal of endocrinological investigation » 10/2010)

    Elle affecte aussi la fertilité féminine, selon le Dr Richard Legro (Mount Sinai School of Medicine in New York, NY), et cette pollution réduit les chances de procréation, chez la femme, de 24 % (l’échappement des gaz et la fumée, peuvent endommager ou détruire les cellules d’oeufs et couper le flux sanguin vers l’utérus et le placenta), sans parler du lien avéré entre prématurité et pollution…

    Les principales causes de l’augmentation de l’infertilité, selon les recherches scientifiques faites honnêtement (et pas sur 20 cobayes, chiffre et résultats insignifiant en science), les 50 dernières années (+ 25 % dans le monde, 1 couple sur 10 touchés dans les pays riches en 1950, 1 sur 4 aujourd’hui…) sont, dans l’ordre d’impotance :
    – la pollution de l’eau
    – la pollution de l’air
    – le tabac
    – l’alimentation et les médicaments

    L’exercice physique et l’air pur sont, toujours, ce que préconisent les scientifiques pour lutter contre ces réels fléaux. Alors, cette « étude »…

    Si, à la limite, voilà une étude digne de figurer dans la liste des igNobels…

  13. Raghnarok

    Une fois de plus le même type d’article.
    Soit le lecteur est complètement crédule et il est horrifié par ces révélations, ce qui conduira probablement à un arrêt du vélo, soit il est horrifié par la stupidité des tests…
    Si de vrais problèmes étaient soulevés par une pratique phénoménale de 16km par jour à vélo, comment vivraient les vrais cyclo-taffistes? Parce que personnellement, rien que pour le boulo (lorsque j’en avais un) je faisais 20 km par jour, soit 100km par semaine, à mon avis mon pénis est inutilisable (si on étends l’étude à la gente masculine) pour de bon.

    Bref, super réponse de Bérangère.

  14. MOA

    Superbe étude scientifique, docteur Marsha K. Guess ! chapeau bas ! c’est du sérieux, du lourd !… on sent que vous avez l’amour du travail bien fait et que vous êtes neutre… !

    Bon… quand on sait que notre époque, nos sociétés, l’immense majorité de mes contemporains ne croient (Amen) qu’en la science -et le technique- pour trouver des solutions à nos problèmes sociaux, environnementaux, etc et qu’on voit ce que sont capables de produire une très grande proportions de « scientifiques » qui ont accès aux / qui sont sollicités par les media dominants (tu m’étonnes)… eh ben….

    Par contre, docteur Marsha K. Guess ou bien MaxiSciences (ou yeaaah) pourriez-vous me prodiguer un conseil pratique et intelligent -comme celui du pédalage « en danseuse »- pour les positionner ?…. par rapport à la selle?.. voyez-vous?
    1 à droite, l’autre à gauche?… pour éviter l’engourdissement vous comprenez?

  15. Le cycliste intraitable

    Tout est dans l’assise et le réglage du vélo, ainsi que dans le plaisir qu’on éprouve. J’ai moi-même fait l’expérience d’une impuissance temporaire après avoir parcouru 40 km sur la selle bas de gamme de mon VTC alors mal réglée…

    Si la bicyclette est bien réglée et permet de rouler plus de 100 km par jour sans inconfort, l’effet sur la libido doit être très positif, comme tout exercice physique prolongé. Ce phénomène est caractéristique des soldats en campagne (viols, BMC…), ou encore des athlètes en compétition, d’après certains témoignages.

  16. psychelau

    une fille en velo, ca fait plus de bien a ma libido qu une automobiliste qui rale dans les bouchons!

  17. Pépé

    Pour réconcilier cyclistes et libido, si tant est qu’il y ait besoin de le faire, je suggère le vélo couché … en tandem !

  18. Charles12

    La photo était aguichante, donc je parcours l’article…
    Le titre est intéressant, donc j’ingère le contenu…
    La réponse de Bérangère vaut son pesant d’or, quelle authenticité dans l’outrage !
    Et les commentaires, un pur moment de bonheur !

    On peut en faire une pièce de théâtre, du genre qu’on serait obligé d’y venir… à vélo, pour « l’ambiance générale » ?…

    Ah, pas assez de joie sur internet !!! mdr

Les commentaires sont clos.