La collusion historique entre la grande distribution et l’industrie automobile

Le client idéal d’un boutiquier de la grande distribution c’est, bien sûr, le conducteur d’une voiture avec un gros coffre.

Aussi, il n’est pas surprenant de voir les patrons des grandes enseignes accourir s’apitoyer sur le triste sort des automobilistes dont on ne cesse de nous présenter à longueur de colonnes les nombreuses contrariétés qu’ils endurent périodiquement: radars fixes, radars volants, radars tronçon, amendes, encombrements, péages, ozone, parc-mètres, tendance à s’endormir, fatigue, stress, micro-particules, sédentarité, augmentation du prix des carburants, effet de serre…

Historiquement, la grande distribution est une alliée de l’industrie automobile qui est venu lui donner un second souffle dans son essor des années soixante.

Ces dernières années, le modèle des hyper-marchés tend à s’essouffler tout comme son vecteur géographique et social: l’automobile particulière.

L’actuel psychodrame du prix de l’essence est l’occasion pour Messieurs Leclerc et Papin (Président des magasins U) de montrer leur générosité sans évoquer leur intérêt dans cette pièce de théâtre éculée et en oubliant leur collusion historique avec l’industrie automobile génocidaire et climaticide.

GC (www.LécoLomobiLe.fr et CrypText.fr)

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