La métamorphose de l’espace public à Strasbourg

Strasbourg était comme toutes les grandes villes françaises dans les années 1960/1970, le paradis de la voiture. La ville a été progressivement adaptée à ce mode de transport afin qu’il puisse pénétrer jusqu’en son cœur même. La dernière ligne de tram « à l’ancienne » a été démantelée en 1960 pour faire place nette à la voiture.

Le choix de réintroduire le tramway « moderne » en 1988 au lieu d’un métro automatique a modifié en profondeur la ville, sa pratique et la mobilité pour une grande partie de ses habitants.

En complément aux actions spécifiques mises en œuvre dans le cadre des différents schémas directeurs vélo, ce mode de déplacement a également grandement profité des aménagements connexes aux lignes de tramway (piétonisation d’une grande partie du centre ville, suppression du transit en centre ville, nouveaux aménagements cyclables…).

Voici quelques images issues d’une exposition organisée par le Photo Ciné Club d’Alsace il y a quelques semaines qui illustrent parfaitement mon propos:

La place Kleber


Photo : carte postale Estel

Photo: Carlo Ruggeri

La place de l’homme de fer


Photo: Raymond Rapp (PCCA)

Photo: Raymond Rapp (PCCA)

La place de la gare


Photo : Alfred Haefele / Euroflash

Photo: Carlo Ruggeri (PCCA)

Sainte Marguerite/ ENA


Photo : Raymond Rapp (PCCA)

Photo : Raymond Rapp (PCCA)

Le pont Churchill


Photo: Archives municipales de Strasbourg

Photo : Jacques Kochanski (PCCA)

Le parc de l’étoile


Photos : Raymond Rapp (PCCA)

3 commentaires sur “La métamorphose de l’espace public à Strasbourg

  1. tichit

    bravo a strasbourg pour sa politique urbaine. Je ne serai pas aussi enthousiaste pour l architecture malheureusement…

  2. F.S.

    Puisqu’on parle de Strasbourg, on peut aussi parler de Metz : « Berceau de l’écologie urbaine » et Ville qui abrite l’Institut Européen d’Ecologie.
    Je ne pense pas qu’il existe à l’heure actuelle en France « d’espace piéton » d’une telle dimension en plein centre ville ! et la surface des espaces verts par habitant bat tous les records ! De plus, dans un an le nouveau tramway sera mis en service, ce qui ajoutera encore un charme de plus à cette cité exemplaire.

  3. Apanivore

    F.S., sans doute pour le secteur piétonnier Metz bat-elle des records.
    Mais pour les espaces verts par habitant il me semblait que c’était Besançon.

    Enfin dans tous les cas c’est plus souvent les villes du Nord-Est qu’on cite en exemple sur carfree que celles du Sud.

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