Le vélo plus rapide qu’une Porsche

Une Porsche peut-elle traverser Pékin, la capitale chinoise, plus rapidement qu’un vélo? C’est ce qu’a tenté un journaliste de la chaîne de télé Bloomberg.

Pékin souffre de problèmes chroniques d’embouteillages et de pollution atmosphérique. On estime qu’environ 2.700 nouvelles voitures viennent encombrer chaque jour un parc automobile déjà saturé.

Ainsi, entre fin 2009 et fin 2010, le parc automobile de la ville de Pékin est passé de 4 à 5 millions de voitures en circulation, soit un million de voitures en plus en une année!

Un journaliste a donc tenté un concours de vitesse entre une Porsche Panamera (348.000 dollars) et un vélo (1.750 dollars) pour traverser Pékin, soit sur une distance d’environ 10 km.

Résultat: le vélo arrive largement devant! Le vélo traverse la ville en 31 minutes et la Porsche accomplit la traversée en 53 minutes, soit 22 minutes plus tard!

4 commentaires sur “Le vélo plus rapide qu’une Porsche

  1. epicurien

    Je me souviens d’un article vieux de 30 ans qui montrait ces « pauvres chinois » réduits à utiliser un vélo parce qu’ils étaient pauvres et surtout communistes…

  2. Le cycliste intraitable

    J’ai récemment passé quelques jours à Pékin, et je peux effectivement affirmer qu’il vaut mieux y circuler à vélo qu’en caisse aux heures de pointe. Cependant, la bagnole et les bus sont cependant bien plus rapides le dimanche matin. Il y a des feux tricolores à l’intersection des dajie (grandes rues), c’est-à-dire à peu près tous les 500 m.

    Le lien n’envoie plus sur la vidéo, et les données manquent : quel jour, quelle heure, quel trajet ?
    Le vélo est imbattable dans les rues étroites et animées des hutong (vieux quartiers), le long des dajie c’est moins sûr et ça dépend fortement du trafic.

  3. Pim

    Si je trouve toujours intéressant ce genre de comparaisons (bien connues chez les cyclistes), il s’agit ici d’un reportage pour une TV américaine. Or, c’est bien aux Chinois que devrait s’annoncer ce message en priorité. Cela prouve que la Chine n’est pas prête à recevoir ce genre de critiques.
    Dois je franchir le pas et oser dire « les US et l’occident ne sont pas prtêts non plus à s’autocritiquer »? : quand on critique c’est toujours chez les autres.

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