Bienvenue dans l’univers impitoyable de la montagne!

A l’Alpe d’Huez, on continue à bétonner la montagne. Le tracé du prochain Tour de France prévoit le goudronnage d’une route qui, comme c’est bien fait, répond parfaitement aux besoins des investisseurs qui veulent étendre le domaine skiable dans ce secteur en construisant une nouvelle station de ski. Sport, business, bétonnage, bienvenue dans l’univers impitoyable de la montagne!

La commune de Clavans et l’Alpe d’Huez sont séparés de seize kilomètres par une route pastorale franchissant le Col de Sarenne. Une petite route oubliée, menacée par des éboulements, qui devient progressivement un chemin pour randonneurs et cyclistes. Le GR54, le Tour des Ecrins, se confond même avec la route sur de nombreux kms.

2005, Clavans : un projet de station de ski qui manque de transparence

En 2005, l’ adjoint au maire de Clavans tombe de haut en découvrant par hasard « un document établi par le maire dont il ne [lui] avait jamais parlé ! » Il s’agissait ni plus ni moins d’un projet de téléphérique reliant Clavans au Col de Sarenne. Projet qui fut exposé, par la suite, au conseil municipal du village: vaste programme immobilier (3000 lits) assorti de l’aménagement en domaine skiable des pentes de Sarenne.

Quelques temps plus tard, l’association Isère Nature s’était procuré un document « confidentiel » circulant entre les mains des investisseurs: on y apprenait que derrière l’implantation immobilière à Clavans, beaucoup avaient des idées derrière la tête. En effet, Clavans est un point stratégique qui permettrait à l’Alpe d’Huez d’étendre de façon considérable son domaine skiable pour le relier à une station de la vallée de l’Arves, située à l’autre extrémité du massif des Grandes Rousses: Saint Sorlin. De la sorte, l’Alpe d’Huez ne serait plus une simple station, mais une station-massif.

Beaucoup de clavanchots ont exprimé leur désaccord, et l’affaire s’est calmée. Mais des investisseurs ont « acheté des terrains au-dessus le Clavans-le-Haut » en espérant obtenir un jour la majorité au conseil municipal de la petite commune.

2013 : une route pastorale refaite pour le Tour de France

Lors de la présentation de la 100ème édition du Tour de France qui doit avoir lieu en juillet 2013, C. Prudhomme frappe fort, il veut déplacer les montagnes: en 2013, l’Alpe d’Huez ne sera pas grimpée une fois, mais deux! Pour permettre aux coureurs de grimper l’Alpe d’Huez deux fois, la solution est assez simple: utiliser la route de Sarenne.

Est-il raisonnable de faire passer le Tour de France par cette route sinueuse et étroite, menacée par de nombreux éboulements? Aucun souci pour le maire de l’Alpe d’Huez, il suffit simplement de lancer « une petite tranche de travaux pour fignoler un peu ». En outre, il explique à la presse que des travaux sont nécessaires, car « les passages de ruisseaux ne permettaient pas de passer en voiture et encore moins à vélo. » Ce qui est notoirement faux.

Pour n’effrayer personne sur l’ampleur des travaux, les trois conférenciers font preuve d’une éloquence minimaliste, mais certaines expressions ont de la résonance: ainsi, pour faire en sorte que « les cailloux qui sont instables tombent, (…) [ils] purger[ont] un peu le secteur ». Et toujours concernant la « petite tranche de travaux », le maire de l’Alpe d’Huez a aussi fait référence à la « mise en sécurité de la route, qui sera importante » et à des « virages [qui] nécessitent que l’on mette des protections ». En somme, une route pastorale va être « goudronnée », significativement refaite et aménagée pour une demi-journée de télévision.


Le 18 juillet 2013, il y aurait foule sur les derniers kms du Col de Sarenne. En ces lieux, la route pastorale se confond avec le GR54.

Sarenne : Nature contre Business

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Dans ce vaste et magnifique espace sauvage, au-delà des chamois, marmottes et autres niverolles, précisons des espèces rares et fragiles, « menacées d’extinction » vivent sur les pentes de Sarenne: des lagopèdes et des tétras lyre. Manifestement, la protection environnementale n’est pas le souci du directeur de l’Office du Tourisme de l’Alpe d’Huez qui, en utilisant Sarenne, veut faire de l’Alpe d’Huez, la « capitale mondiale du vélo », et souhaite insister sur les retombées économiques de l’événement: « Si on calcule que chaque personne consomme 10 euros… 10 euros, c’est quoi ? (…) [Si] on a un million de personnes, ça fait 10 millions de retombées économiques. » Ensuite, cet adroit comptable explique qu’ils essaieront de faire le maximum pour caser tous les spectateurs; même si ce sera difficile « parce que, à un moment, on n’arrive plus à les mettre… sur trois, quatre, cinq rangs. » Bien heureusement, la capacité d’accueil de l’Alpe est accrue, puisque ces spectateurs en excès, ils « pourr[ont] les mettre sur la montée » de Sarenne au milieu des tétras lyre, des lagopèdes, des chamois et des marmottes.

Sarenne : menace sur le dernier bastion de l’Oisans sauvage

En aparté, C. Prudhomme déclare que cette double ascension de l’Alpe d’Huez est « rendue possible par les travaux qui ont été et qui seront encore faits sur la route qui va du Col de Sarenne au Lac du Chambon. » Notez que la route dont il parle inclue la portion de route à laquelle fait allusion le dossier présenté au Conseil Municipal de Clavans en 2006. A cette époque, des investisseurs immobiliers voulaient refaire la partie basse de la route en question pour mettre au bout une soi-disant petite station de ski qui, en réalité, était destinée à relier l’Alpe d’Huez, extrémité Sud des Grandes Rousses, à Saint Sorlin, extrémité Nord des Grandes Rousses, pour en faire une station-massif. Après la tentative infructueuse de ces investisseurs qui, aux alentours de 2006, « ont acheté des terrains au-dessus le Clavans-le-Haut », le Col de Sarenne ne serait-il pas aujourd’hui assailli par son autre versant?

En somme, il y a deux options :

1) Soit la route de Sarenne est refaite pour une demi-journée de télévision.
2) Soit la route de Sarenne est refaite pour aller dans le sens des investisseurs.

N’oublions pas qu’en 2006, la Frapna (Fédération Rhône-Alpes de Protection de la NAture) dénonçait un manque de transparence. Est-il si irrationnel de penser que certains ont des idées derrière la tête en lançant des travaux dans un « au milieu de nulle part » aussi stratégique, soi-disant pour une journée de vélo? Le maire de l’Alpe d’Huez n’est-il pas assez clair, lorsqu’il déclare que ce premier passage du Tour de France à Sarenne, qui est rendu possible par des travaux qui vont dans le sens des investisseurs immobiliers, « offre beaucoup de possibilités pour le futur »?

Une pétition

Les prochains travaux (goudronnage, purge, mise en sécurité) ne pourront avoir lieu avant la fonte des neiges, et vous pouvez dire « Non au passage du prochain Tour de France sur la route pastorale de Sarenne » en signant cette pétition :

http://www.avaaz.org/fr/petition/Non_au_passage_du_Tour_de_France_2013_au_Col_de_Sarenne/

Soulignons que pour ce passage du Tour de France, une alternative est possible.

Matthieu Stelvio

12 commentaires sur “Bienvenue dans l’univers impitoyable de la montagne!

  1. Lynx

    A propos du tour de France, chez nous dans les Vosges, on a eu ça:
    http://www.vigilance-vosges.fr/category/planche-des-belles-filles/

    http://www.vigilance-vosges.fr/2012/04/nouveau-massacre-a-la-planche-des-belles-filles-2/

    Je cite: « …Mais il y a peu de chance qu’un commentateur se risque à parler des travaux qui auront été fait en catimini et sans le moindre respect pour le site.600 000 euros dépensés pour rallonger l’étape de quelques centaines de mètres et emmener la caravane publicitaire faire demi tour à plus de 1100 m. d’altitude. »

    Nous avons également eu le plaisir d’accueillir le rallye d’Alsace avec sa gloire locale S.Loeb:
    http://crep.strasbourg.free.fr/spip.php?article188

    http://actus.alsacenature.org/rallye-le-tribunal-donne-raison-a-alsace-nature/
    extrait: « … Outre les dégâts sur les milieux naturels provoqués par une fréquentation extrêmement importante de milieux sensibles comme les prairies riediennes par exemple, la gabegie énergétique pour des fins de loisirs est contradictoire avec la volonté de transition affichée par l’État et les collectivités locales».

    D’une manière plus générale on ne compte plus les projets pour bétonner, accueillir plus de touristes, « pour faire parler de la région » dans les parcs naturels régionaux comme nationaux, lesquels sont véritablement en grand danger. En France, l’alternative à la désindustrialisation c’est le tourisme de masse. On va bientôt transformer le pays en un gigantesque parc d’attraction avec des activités toutes plus débiles les unes que les autres!

  2. Corinne

    Je suis d’accord,c’est de la récupération.
    Et c’est ce que je dénonçais ,par rapport aux nombreuses pistes cyclables crées hors les villes .
    Cela précède ou accompagne souvent l’urbanisation en étalement urbain, mais écologique puisqu’il y a des pistes cyclables!
    C’est ce qui se passe sur de nombreuses berges de fleuves.
    (je précise que cela n’est pas une accusation envers les cyclistes,c’est juste dire ,qu’on manipule l’engouement pour le vélo !)

  3. CarFree

    Euh… c’est quoi ton problème Corinne? Tu cherches à prouver que les pistes cyclables sont responsables de l’étalement urbain? Si c’est le cas, tu te ridiculises…
    En outre, je ne comprends pas bien le rapport avec l’article qui ne parle pas de pistes cyclables, mais de construction de route pour le tour de France et pour le bétonnage de la montagne.

  4. Corinne

    bonjour
    à une plus faible échelle c’est la même démarche, peut être que vous trouvez cela ridicule ,mais je vois passer assez de dossier pour me rendre compte que les petites gouttes d’eau font de grandes rivières.
    C ‘est vrai c’est un peu hors sujet.

  5. CarFree

    …?
    Non, ce n’est pas la même démarche, tu auras beau essayer de tordre le cou à la réalité, il est faux de dire que construire des pistes cyclables, c’est comme construire des routes ou des autoroutes. Les routes au sens large ont infiniment plus d’impacts de toutes sortes que les pistes cyclables. Alors c’est quoi ton problème, dire que le vélo « a des impacts »? C’est un peu comme si tu dis que le vélo c’est mal parce que les pneus de vélo consomment du pétrole qui pue et qui pollue… Cette manière de faire revient à vouloir tout mettre dans le même bain, une piste cyclable et une autoroute, c’est pareil? Quelques milliers de km de pistes cyclables en France et plusieurs millions de kms de routes, c’est pareil?
    Alors tes petites gouttes qui font les grandes rivières, elles me font bien rire. J’espère que tu mets la même ardeur à alerter les fanas de la bagnole et leurs millions de km de routes et d’autoroutes?
    Sinon, tu pourrais préciser ce que tu entends par « on manipule l’engouement pour le vélo ». Qui manipule quoi?

  6. Lomoberet

    Les jeux du cirque n’ont jamais été aussi fastueux que pendant la décadence de l’Empire Romain
    Ne vivrions-nous pas une nouvelle forme de jeux du cirque avec le FOUTEBALLE, les compétitions de BROUMBROUM et le Tour de France ?
    En tout cas, le décadence n’a jamais été si proche.

  7. kerloen

    Je comprends malgré tout le sentiment de Corinne, même si je ne le partage pas vraiment. Le vélo en france a besoin d’amenagements de securité pour revivre, car les gens ont peur, c’est comme ça, ils ont peur. C’est pour cela que je passe une grande partie de mon temps à promouvoir code de la rue, généralisation des zones 30, de rencontre, pistes et bandes cyclables.
    Je travaille en urba et effectivement, les eco-quartier de 60ha avec piste cyclables qui vont bien fleurissent, les voies touristiques à grand renforts de pub également, mais toute promotion du vélo est bonne à prendre et prépare l’avenir… Un jour, on entendra aussi en france qu’on n’a pas été assez loin, assez vite, que les cyclistes nous envahissent, au secours !!
    C’est un peu le même raisonnement que de dire que l’électricité éolienne, bien que plus propre, n’est qu’un nez vert servant à justifier et à continuer d’augmenter les moyens de production et la consommation. De même, faciliter l’usage du vélo en continuant à promouvoir la bagnole est une façon de promouvoir la multimodale augmentation de bougeotte aigue justifiée par un développement nécessaire. Je renvoie au groupe de « réflexion, travail, investissement ?… », mis en place en bretagne et visant je site, à diminuer et rentabiliser les déplacements par la happy technologie, et nommé « Bretagne mobilité augmenté »…
    Mais permettre aux gens de remonter sur un vélo, c’est simplement de la salubrité publique, liberté egalite fraternite. « Au dela d’un certain quanta d’energie, l’inégalité commence », disait l’autre.

  8. tichit

    Tour de france et station de ski ont quelque chose en commun: Au début c’était sympa, et aujourd’hui ces deux institutions monnétarisées détruisent le paysage et des aménagements humains centenaires…
    @carfree
    Je pense que corinne voulait simplement souligner que des promoteurs immobiliers peuvent se servir des pistes cyclables comme alibi pour la construction de nouveaux lotissements périurbains. Il n’y a rien de ridicule là dedans, l’argument vert se vend très bien même s’il est vidé de sa substance.

  9. CarFree

    A ce niveau-là, c’est de l’interprétation de la « pensée corinienne »… Plus sérieusement, des promoteurs immobiliers qui utilisent les pistes cyclables comme argument commercial? Laisse-moi rire, si tu me trouves 10 exemples en France, on aura fait le tour de la question (à mettre au regard des milliers de projets de lotissements par an…). Déjà, ce ne sont pas les promoteurs qui mettent en place les pistes cyclables (sauf sur voirie privée). Ce sont, normalement, les communes, mais l’expérience montre que beaucoup d’entre elles ne respectent même pas la loi, qui est de créer un aménagement cyclable (quel qu’il soit) lors de toute création ou rénovation de voirie…

  10. Corinne

    @ car free
    Bienvenu dans le petit monde du green washing.
    10 exemples en France ,trop facile.
    comment ça fonctionne?
    D’abord les urbanistes choisissent une zone ou le foncier n’est pas trop cher ,le plus souvent hors la ville au détriment de zones agricoles ou naturelles ou boisées (d’où étalement urbain) ce à quoi les associations environnementales locales disent ,mais c’est du gros n’importe quoi,comment feront les gens pour se déplacer,ce sera loin de tout dans une circulation déjà saturée. Ce à quoi les urbanistes répondent : » il est prévu des pistes cyclables,les gens se déplaceront en vélo et en bus hybride,d’ailleurs c’est bon pour la planète c’est du développement durable. »(d’ ou manipulation ou récupération)
    Puis rapidement la machine s’emballe car les urbanistes oublient de dire que les circulations douces c’est juste pour faire passer le projet et derrière il y aura aussi une nouvelle rocade et une nouvelle sortie d’autoroute.
    En résumé je dénonce le green washing.
    J’aimerais qu’on arrête de prendre comme prétexte le développement durable (dont les déplacements à vélo au quotidien sont une solution) pour justifier des opérations d’urbanisme de masse en étalement urbain et qui génèrent un usage croissant de la voiture et des aménagements routiers qui vont avec(les mauvaises habitudes sont tenaces)
    Comme tu le notes (respect de la loi création aménagement cyclable) mon Maire à 2 discours,il est en faveur des pistes cyclables ,mais ailleurs, pour accompagner des projets urbain neufs.
    Quant à faciliter les déplacements à vélo dans l’urbain existant (qu’on réclame pourtant) il s’en moque.
    Et pour répondre à ton interrogation,oui je dénonce avec ardeur les fanas de la bagnole et leurs millions de km d’autoroutes.Mais sans les clouer au pilori,sont ils victimes ou coupables?
    Est ce que je suis ridicule ,je ne sais pas.
    Est ce que je suis hors sujet ,je ne sais pas.
    Est ce que comparer des promoteurs qui utilisent une manifestation sportive comme levier pour accompagner un projet de nouvelle station de ski , ça n’a rien à voir avec ,des promoteurs qui accompagnent un projet d’urbanisation par la promotion du déplacement à vélo ?
    merci à Tichit qui lui aussi constate l’alibi des pistes cyclables comme argument vert des promoteurs.
    Cdt Corinne

  11. CarFree

    10 exemples: trop facile?
    Sauf que tu n’en donnes aucun… Tu te contentes de répéter ton leitmotiv non étayé. Si des promoteurs se servent des pistes cyclables comme argument commercial pour leurs lotissements, on doit bien trouver des exemples comme des sites internet par exemple…
    C’est bizarre, mais j’ai été associé à l’élaboration de plusieurs « eco-quartiers » qui se veulent tous le « nec plus ultra » de l’écologie (logements BBC, panneaux solaires, noues, etc.) et à chaque fois il a fallu dire aux concepteurs: ils sont où les aménagements pour les vélos? Ce qui veut dire que sans même parler d’ecologie ou autre greenwashing, ils ne respectaient même pas la loi! Alors ils étaient plutôt loin d’en faire un argument commercial… Tout simplement car avec le velo, « on tape dans le dur »: autant les villes et les promoteurs vont proposer tout un tas de solutions technologiques pour verdir leurs projets, autant la question de la voiture reste particulièrement sensible, surtout quand les promoteurs veulent faire venir des ménages dans des lotissements périurbains loin de tout…

  12. kerloen

    Je trouve trop simpliste de parler d’alibi. Les agglo sont vraiment confrontées au problème de saturation des véhicules, et si aujourd’hui les cyclistes sont un peu écouté, c’est à cause de ça. Beaucoup d’élus voudraient bien que les gens fassent plus de vélos, mais sans les contraintes induites, investissements et grogne des motorisés perdant de l’espace vital. Allons même plus loin, certains élus mettent en place des politiques cyclables, bandes, pistes, reduction des vitesses, et la part modale du velo plafonne… c’est souvent le cas des villes moyennes ou la saturation auto n’est pas encore assez importante…
    Les villes n’ont pas le choix à terme que de rendre le velo attractif, les élus intelligents l’ont compris. Il n’y a pas vraiment de clivage droite gauche sur le sujet. En revanche, peu d’élus envisagent une réelle diminution du nombre de bagnioles en dehors du centre ville… Là est le noyau dur.
    Les eco-quartier prevoient quand même aujourd’hui plus ou moins par défaut des trames pour les deplacements doux, mais nul besoin de promouvoir le velo ou la marche pour vendre de l’extension urbaine, « eco-quartier » ou « Approche Environnementale de l’Urbanisme » suffisent.
    Aujourd’hui, on laisse s’étendre les megapoles, et on tape sur les petites extensions des communes rurales au nom de la sécurité alimentaire future… L’inverse d’un système résilient au manque d’energie à venir…

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