Espace public, espace à vivre

Rue de l’Avenir organise le 14 mars 2013 à Rennes une rencontre sur le thème « Espace public, espace à vivre ».

La rencontre « Espace public, espace à vivre » est organisée par l’association « Rue de l’Avenir » en partenariat avec la Fédération des Usagers de la Bicyclette (FUB), les associations Espace Piéton, Rayons d’Action, Collectif Handicap 35 et avec le soutien de la Délégation à la sécurité et à la circulation routière, de la Ville de Rennes et de la Communauté d’Agglomération de Rennes, du CETE de l’OUEST et de « Voirie pour tous ».

Cette initiative fait suite à trois journées organisées par Rue de l’Avenir, d’une part, en mai 2010 à MONTREUIL et en Décembre 2010 à ARLES sur le thème « Ville à 30, Ville à vivre » et, d’autre part, en novembre 20911 à Bordeaux sur le thème « De la ville automobile à la ville à vivre ». Elle est destinée à un public local et régional d’élus, de techniciens, de responsables associatifs et d’habitants (100 à 120 personnes).

Dans le prolongement de la politique active menée par la ville de Rennes et de l’agglomération Rennes Métropole dans les domaines des transports publics, de l’espace public et en ce qui concerne la démarche Code de la rue, la rencontre prévue le 14 mars s’organisera autour de 3 séquences: « l’espace public un bien commun »; « la mobilité: osons la ville à 30km/h « ; « la mobilité: transports en commun, marche, et usage du vélo ».

Dans une optique de ville durable, l’espace est en effet une ressource rare et la qualité urbaine un élément du bien-être. Il convient en conséquence, d’une part, de réguler l’usage de l’automobile et d’autre part, de mobiliser, par une politique de reconquête des espaces publics, de modération de la vitesse et de développement des modes actifs de déplacement, le potentiel d’urbanité de l’agglomération rennaise.

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Cette journée permettra de prendre connaissance de différentes réalisations et initiatives, en France et en Europe, d’interroger les acteurs locaux sur les politiques mises en place et d’examiner leur impact sur le plan de la sécurité, de la pratique des modes actifs et de la qualité de vie en ville. La veille le 13 mars 2012 après midi une visite des réalisations sur le territoire de Rennes Métropole sera organisée à l’aide d’un parcours piéton et de deux parcours vélo par Espace piéton, Rayons d’action et Collectif Handicap 35 en lien avec la ville et l’agglomération.

Lieu : Hôtel de l’Agglomération, 4 Avenue de Fréville, Rennes, de 8h 45 à 17h.
Programme téléchargeable sur le site www.ruedelavenir.com

3 commentaires sur “Espace public, espace à vivre

  1. bruno le hérisson

    Un gros travail pédagogique en perspective pour expliquer que les sucettes géantes avec le nombre 30 ne sont pas des oeuvres d’art contemporaines, mais des limitations de vitesse à respecter.

  2. Nicolas

    Je vais faire mon rabat-joie, mais s’il s’agit de multiplier les sections à 30 km/h qui existent un peu partout, c’est peine perdue : il s’agit d’une complexification de la signalisation, et ces sections, des zones où on reste peu susceptibles de se faire verbaliser en cas de non respect de la vitesse. Une ville 30, c’est une ville ou la norme est 30 km/h et l’exception, 50 km/h.
    Une minorité de la population participe à ces réunions. Quelle est, dans ce contexte, la portée du code de la rue rennais ? Il n’a même pas de valeur légale et sa connaissance, à commencer par son nom, est entièrement soumise à la capacité de la ville à communiquer par voie publicitaire.
    A Rennes, la tolérance reste de mise le soir pour le stationnement en centre-ville. Je connais un square (piétonnier par définition) où se garent les véhicules de l’auto-école voisine passés 19h.
    Pour terminer, la politique cycliste n’est pas cohérente :
    1- car elle n’est pas pensée en amont avec le plan de circulation par des personnes formées
    2- car le résultat constaté (les tracés) est souvent absurde et dangereux.

  3. Nicolas

    Pour mettre un peu d’objectivité, mon propos précédent est assez pessimiste au vu des réalisations actuelles.
    Une phrase forte, cependant, dans le programme :
    « La logique routière n’a aucune raison d’être en ville : la rue n’est pas la route ! »

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