A vélo au mondial de l’auto

Une vingtaine d’activistes a tourné en dérision le salon international de l’automobile d’Amérique du Nord, plus connu sous le nom de « Detroit Motor Show » car il se déroule dans la ville sinistrée de l’industrie automobile américaine, Detroit dans le Michigan.

Le salon automobile de Detroit avait lieu du 14 au 27 janvier 2013. Comme d’habitude, il s’agissait de présenter au public les nouveaux modèles de voitures toujours plus chères et inaccessibles au milieu d’hôtesses d’accueil toujours moins chères et accessibles.

19 activistes présentés comme des « étudiants en art » ont réussi à entrer dans le salon munis chacun d’un guidon de vélo et ils ont commencé à faire du vélo imaginaire au milieu des voitures et du public. L’effet est assez saisissant, une sorte de parcelle de poésie dans le supermarché de la bagnole.

Une idée à reproduire au prochain Mondial de l’automobile de Paris?

Source: http://bostonbiker.org/

6 commentaires sur “A vélo au mondial de l’auto

  1. Vincent

    Ceci dit, ça va prendre du temps et beaucoup d’argent de faire revivre les gens en ville après des décennies d’étalement urbain rendu possible par la voiture.

    Pas besoin d’aller aux USA pour faire l’expérience : il suffit d’essayer de vivre sans voiture quand on n’habite pas en centre ville. Les distances sont rédhibitoires.

  2. bédé

    Qui de l’oeuf ou de la poule ? L’étalement urbain a-t-il été rendu possible par la voiture ou a-t-on encouragé la voiture en favorisant l’étalement urbain ? Les deux ensemble… Le grand perdant c’est l’homo pedibus…

  3. Struddel

    Je ne vois pas le problème à ne pas habiter en centre ville sans voiture, il suffit juste de passer outre l’idée que faire du vélo est quelque chose de très difficile et qu’il faut avoir un corps d’athlète pour parcourir plus de 10 km.

    Il existe également des TEC dans la plupart des grands villes.

    Il y a un paquet de gens qui n’ont pas de voitures et qui habitent en périphérie des villes ou dans leur banlieue, ils arrivent à vivre très bien.

  4. bikeman

    Oui, et comme dit plusieurs fois sur ce blog, les français qui habitent vraiment de manière très reculés par rapport à la ville ne représentent que 20% de la population.

    Après, il est vrai que le réseau des TEC mériterait de s’étendre afin de faire profiter à ses usagers d’un minimum de souplesse horaire…
    (Car en pleine campagne, tu as genre 2 bus par jour parfois!)

    Heureusement il nous reste nos vélos, qui permettent de parcourir qd même bcp de km 🙂

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