The car bike port

« The car bike port » est une structure composée de 5 arceaux assemblés sur le profil d’une voiture revue et corrigé par le designer anglais Anthony Lau. Le message est simple et efficace. Une voiture de taille normale prend la place de 10 vélos!

Réalisée pour le festival d’architecture de Londres 2011, l’œuvre a remporté la même année le « best cycling facilitiy price » des London cycling awards. Commercialisé par la société cyclehoop, « The car bike port » a été installé à Londres dans de nombreux endroits ainsi que dans d’autres villes d’Angleterre et d’Europe comme Helsinski ou Malmoë et qui sait peut être bientôt à Strasbourg ???

Photos: http://www.cyclehoop.com/

8 commentaires sur “The car bike port

  1. Jean-Marc

    Super

    Petit défaut, quand même :
    En s’arrêtant, on peut porter son vélo pour passer le plancher de la voiture (celà évite le squattage des places par les 2RM),
    par contre, pour ne pas compliquer la manœuvre, un toit plus haut, pour qu’on n ait pas à se pencher en plus de soulever son vélo, serait un plus.

    (et oui… on vient et on part de la route… pas du trottoir… donc il ne faut pas trop compliquer le passage route/place de parking)

  2. apanivore

    Je n’ai pas compris ta remarque du premier coup Jean-Marc. En fait on dirait que ces arceaux sont faits pour qu’on y accède côté trottoir.

    Le message véhiculé par ces arceaux est louable mais le design et le montage ont été fait sans penser à l’usage.

    Cas typique : il est impossible d’utiliser la plupart des arceaux et de passer certaines chicanes anti-2RM dès qu’on a un vélo qui sort un peu de « la norme », un biporteur par exemple.

  3. Laurent

    D’après la photo, les 2RM peuvent se garer sans pb en passant par le trottoir, (c’est une nécessité de les accrocher à un point fixe avec l’antivol comme pour les vélos ) donc à forciori les vélos qui sont 10 fois moins lourds.

  4. bikeman

    L’accès se fait côté trottoir pour des questions de sécurité je pense.
    Mettre son antivol, chargé ses sacoches etc. bref toutes les manip habituelles demande un peu d’espace, donc côté trottoir c’est safe, côté route, pas vraiment.

    Dans l’idéal, il faudrait prévoir la petite bande ou piste cyclable qui va bien permettant de monter sur le trottoir à vélo afin d’arriver au bike port sans encombre et sans gêner les piétons.

  5. Gwenael De Boodt

    C’est quand même assez moche ce gros contour qui fait penser à celui des symboles de signalisation routière. Les couleurs unies et vives rappellent le mobilier urbain en plastique et la société du pétrole. On voit bien là le travail d’un « designer » sans imagination qui reproduit la norme esthétique de son époque au fil d’un travail en série et doit courir sans état d’âme d’un contrat de ce type à celui d’une décoration d’aéroport par exemple.
    Trop grossier pour vraiment réveiller les consciences, il aurait mieux valu que le symbole soit à la fois porteur d’authenticité et réellement utile.
    Pas besoin de se creuser la cervelle pour imaginer par exemple de vrais abris en dessus de bagnoles récupérés (d’un seul tenant depuis le capot de coffre jusqu’au capot moteur en passant par le toit et les 2 pare-brises) assemblés deux par deux ou trois par trois, le tout fixé sur des poteaux avec des éclairages en phares. Si l’appel d’offre avait été diffusé auprès des usagers cyclistes (vélorutionnaires et autres associations) les projets auraient sûrement intégré cette dimension de transition de société avec les vertus de la récupération, à moins que les dossiers émanant des associations d’usagers ou d’artistes réellement indépendants aient été comme d’habitude mis à la poubelle ou sous la pile, refusés en raison d’un manque de prise en compte des normes de sécurité au lieu d’en étudier les solutions appropriées.
    On ne peut à la fois se réjouir qu’une entreprise transforme des voitures en bicyclettes et qu’une autre en invente de nouvelles (même factices) pour encadrer des vélos, car c’est bien de cela qu’il s’agit : un encadrement des vélos par les bagnoles, voilà le symbole de ce type d’installation dont le sens profond n’a pas un instant engagé ni le maître d’oeuvre ni le commanditaire, trop préoccupés qu’ils sont de carrière et de publicité électorale.
    Chers amis anti-voiture, ne tombez pas dans le panneau !

  6. CarFree

    Moi je trouve ça pas mal, je me mets à la place de l’automobiliste lambda qui cherche désespérément une place de stationnement et qui tombe dessus… Ô rage, ô désespoir…

  7. Jean-Marc

    « L’accès se fait côté trottoir pour des questions de sécurité je pense. »

    =>L’accès se fait côté trottoir pour des FAUSSES questions de sécurité je pense.

    ils ne veulent pas qu’un cycliste puisse sortir d’une place de parking directement sur la chaussée.. celà pourriat surprendre les personnes sur cette chaussée;

    mais que fait le cycliste (ou 2RM) qui est passé par le trottoir ? il fini bien par aller sur la chaussée..
    Et que font les voitures quittant une place de parking ? elles aussi vont sur la chaussée… faut-il leur interdire l accès à la chaussée pour des questions de sécurité???

    Comme dit plus haut, un toit bcp plus haut, un plancher façon ralentisseur (ou pas de plancher), et voilà, on entre/sort du parking vélo/2roues pour quitter/entrer sur la chaussée plus aisément.

    Chaque contraintes supplémentaires permet de moins favoriser le report modal.

    Un parking vélo, c est vraiment très très bien,
    s’il est bien conçus, pour vite déposer, et vite récupérer son vélo (sans avoir voilé sa roue en le laissant), c est encore mieux

  8. pédibus

    De Gwenael: « C’est quand même assez moche ce gros contour qui fait penser à celui des symboles de signalisation routière ».

    Il y a peut être à revoir le design du dispositif technique mais accordons-nous au moins sur les avantages qu’il possède tel quel, implanté « au coup par coup » :

    – modifier l’idéologie de la ville automobile en signifiant les autres usages de l’espace public: toujours le stationnement, mais ici le vélo

    – coller aux besoins au plus près des pôles générateurs de mobilité cycliste, une boulangerie par exemple (implanté « au coup par coup »)

    – ne pas s’engager dans ce qui pourrait cacher la façade des immeubles bordant la rue, ce que fait trop bien une file d’automobiles en stationnement, les véhicules utilitaires particulièrement, ôtant de la lumière aux résidents comme aux piétons

    – étendre le concept à d’autres fonctions urbaines devant elles-même aider à faire passer au second plan ce « besoin » de stationnement automobile : ainsi créer une structure du même acabit pour réserver un espace pour y concentrer les poubelles, tout en veillant par un contrôle/sanction régulier à ce qu’elles soient remisées chez l’habitant après la collecte…

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