Un moteur de recherche d’itinéraires vélo basé sur l’énergie

Et si on avait un moteur de recherche d’itinéraires vélo basé non pas sur le temps de déplacement ou la distance, mais sur l’énergie fournie par le cycliste? Plutôt utile si on veut choisir le parcours qui utilise le moins d’énergie.

En effet, à vélo, ce n’est pas forcément la distance la plus courte ou le parcours le plus rapide qui sont les critères de choix les plus adaptés. Dit autrement, si votre parcours « ultra-court » et « ultra-rapide » passe par une côte à 12%, c’est peut-être plus judicieux de faire un léger détour qui vous évitera d’arriver en sueur à votre destination.

Il existe donc un moteur de recherche d’itinéraires vélo basé sur l’énergie, mais en fait c’est encore un projet en recherche de volontaires. Je vous rassure, on ne parle pas de volontaires pour se taper des côtes à vélo, mais de personnes ayant les compétences informatiques pour développer le site internet qui ferait tourner le moteur de recherche.

Bon, c’est peut-être un peu compliqué mais les initiés comprendront probablement de quoi il s’agit. Pour les autres, la seule lecture du projet en question est assez poétique. On y parle de « modèle de pédaleur », de « cycliste non relativiste » ou de « puissance constante du bipède ».

Au boulot!

http://linuxfr.org/users/jben/journaux/rv-un-moteur-de-recherche-d-itineraire-velo-en-utilisant-les-donnees-d-osm

15 commentaires sur “Un moteur de recherche d’itinéraires vélo basé sur l’énergie

  1. jacques dutheil

    Initiative intéressante pour ménager sa monture ou… dépenser des calories à bon escient : je pense à l’initiative de l’INPES, institut national de prévention par l’éducation à la santé, qui a instauré un fléchage indiquant le temps de parcours à pied pour certaines destinations, plusieurs villes ayant participé.

    http://www.voiriepourtous.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/_2_AVidy_ARS-Bretagne_Marche-ville_2x72dpi__cle014719.pdf
    page15

    Une cartographie interactive permettant un calcul de dépense énergétique fonction de l’allure du cycliste – et du poids si la topographie le justifie – renseignerait le ou la cycliste sur la contribution de l’itinéraire à la mise, ou remise en forme…

  2. Vincent

    L’idée semble intéressante pour les déplacements au quotidien afin de choisir l’itinéraire sans arriver crevé au bout.

    L’appli Strava permet juste avec le smartphone d’enregistrer un parcours, ce qui donné déjà une idée de la longueur + dénivelé.

    http://app.strava.com/features

    Si l’on équipé d’un appareil cardio, il permet aussi d’enregistrer ces infos.

  3. tichit

    Pourquoi dépenser autant d’énergie dans un projet aussi futile? vous feriez mieux de vous entrainer ou d’apprendre à lire des cartes IGN.
    Pffff je ne comprends pas cette dépendance pathétique aux outils numériques. Ca devient n’importe quoi!

  4. Jean-Marc

    Open Street Map, ainsi que ce moteur basé sur OSM, sont créés de façon libre par ses utilisateurs :

    Au contraire des cartes IGN, que chacun doit acheter;
    là, tu peux y avoir accès gratuitement et légalement (contrairement à une photocop d’une carte IGN)

    Par ex, par le net, tu imprimes sur ton imprimante… ou tu recopies à la main les carrefours/villes à suivre

    avantage : si tu constates, lors de ton parcours, qu’il contiens des infos manquantes ou erronées; une fois rentré chez toi, tu peux apporter les modifications pour rendre OSM encore plus précis, encore mieux renseigné, afin que chacun puisse profiter grauitement de tes infos.

    c est la différence entre le libre d’un coté, et l’open source, voir le privatif de l’autre :

    quand tu améliores wikipedia ou OSM, tous les wikipediens / OSMiens en bénéficient;

    quand tu améliores une traduction de google-traduction, c est principalement google, par son service de traduction payant, qui en bénéficie (c est de l’open source);

    et, si tu crées une appli pour iPad ou iTruc (système privatif… fondé sur BSD, du logiciel libre), c est apple, par la redevance sur l apple-store + par le maintien prisonnier dans son système fermé, qui en bénéficie
    [car, en général, tu ne vas pas créer 10 fois la même appli, pour chaque plate-forme existante (android, linux, RIM, windows ou autres); donc si ton appli est géniale, tu forces les personnes l a voulant, à utiliser des iTrucs…

    Mais, par chance, peu d applis (aucune ?) uniquement sur iOS sont géniales :
    avoir 1 000 jeux casual de shoot, ou une fausse guitare pourrie, fausse mitraillette ou faux pistolet à eau ou coussin péteur, ne permet pas de rendre compte d applis iOS si indispensables que celà…

    Pour ma part, j ai des cartes IGN de ma région (avec l’indication, par chevrons, des fortes pentes…. donc des lieux à éviter à vélo… sauf si on les recherche, lors des sorties en mountain bike), mais pas de partout.

    Le logiciel libre bénéficie à la communauté
    (et même, à l emplois… dans le logiciel privateur, on s’occupe surtout des droits des licences, et du recouvrement des droits, pour usage « abusif » (vous n avez pas payé pour l’option « Y », mais que vous l avez utilisée); dans le LL, niveau facturation, on s occupe surtout de services utiles (car facturés pour services) aux clients).

    Le LL, c’est, au niveau informatique, l’équivallent du vélo/TEC par rapport à la voiture :
    ceux qui ne se posent pas de question ont une voiture / windows / iOS;
    ceux qui veulent mettre les mains dans le cambouis, comprendre, savoir comment celà fonctionne et utiliser de façon autonôme; au lieu d’être des cons-sommateurs ne sachant que se plaindre, polluer et payer; préfèrent le libre et le vélo (/TEC).

    p.s.
    je n ai pas retrouvé les 2 articles sur les licenses privatives (trouvé sur http://philippe.scoffoni.net je crois)

    mais voici leurs résumés :
    – windows phone représente rien, dans le domaine des smartphone, MAIS windows intente des procès à chacun des fabricants de smartphone vendus sous android
    => alors qu’android est gratuit; afin de plus perdre de temps + argent en procès, chaque fabricant (quasi tous, maintenant) a accepté un arrangement secret à l’amiable :
    de payer une license de brevets windows (coût inconnus, et surement différent pour chaque fabricant) pour des smartphones et tablettes sous android (alors qu’android, basé sur linux, na pas fait d emprunt à windows : chacun a ré-inventé la roue de son coté, en louchant sur l autre… et, après avoir pompé Xerox, c est plus souvent windows qui a louché sur unix et linux, que l’inverse);
    si bien que windows gagne PLUS d argent par les smartphones+tablettes ne fonctionnant pas sous WP, que par ceux fonctionnant sous WP.

    – les vendeurs de logiciels privatifs sont comme les vendeurs d assurance :
    leur principal métier n est pas d assurer un bon service, au juste prix;
    mais, de faire payer d’un coté (une police d assurance; des droits de license), en s arrangeant pour ne pas rendre de service de l autre coté :
    un travail important, dans les assurances, et de chercher la faille, la chose non remplie, pour ne pas avoir à payer pour les dégâts subis.

    De même, un des principaux marché dans le domaine des licences privatives, en plein développement, est de chercher les usages non prévus, mais pratiqué par ses utilisateurs payant, souvent sans savoir qu’ils n en avaient pas le droit*, afin de se faire payer des indemnités astronomiques.

    * vu que ces options sont directement accessibles, sans aucune alerte, dans le logiciel qu’on leur fournit…

  5. Jean-Marc

    remarque :

    au passage, en informatique, selon le contexte,
    WP signifie soit windows phone,
    soit (plus souvent) Word Press, un logiciel libre…
    utilisé par le site carfree.fr

    autre système libre utilisé par ce site :
    les flux RSS, du regretté Aaron Swartz


    H.S.
    si tu veux avoir le moral dans les chaussettes (ou au contraire, avoir le moral requinqué, en apprenant qu’une telle personne a existé), cherche des infos sur sa vie, l’acharnement du MIT et de la justice américaine, et sa récente mort :
    un vrai génie de l’informatique, contrairement aux commerciaux steeve jobs et bill gates… mais dont les média officiels ont 1 000 fois moins parlé de la mort que de celle de jobs.

  6. Jean-Marc

    L’appli Strava, c est juste l’horreur :
    Tu achète un GPS Garmin (et rien que Garmin).

    Tu rentres les infos pour Stava/Garmin, qui bénéficie de tes infos, mais ne les rends pas directement utilisables par la communauté (on n a pas les infos au format ouvert et libre GPX, afin d’être utilisables par tous les GPS, et par les différents smartphones/ordis) :
    ils gardent les infos collectées par d autres, sans les offrir à la communauté, à OSM.

    -> tu rends service à une société, tu améliores ses services; sans rénumération, ni de toi, ni de ses employés (normalement, les sociétés de GPS ont des employés qui parcourrent la france, où ils renseignent ce qu’ils voient).

    Et, rien n’interdit, plus tard, si strava domines le marché, après, de rendre l accès aux données que tu as contribué à créer, payantes.

  7. tichit

    @jean marc

    Je ne suis pas sûr de partager votre enthousiasme pour la gratuité et le partage que procure le monde du numérique. En tout cas pas tant que l’essentiel des ordinateurs, imprimantes et autres Iphones seront construits à bas cout, en bafouant les réglementations environnementales, le droit du travail, et en favorisant systématiquement l’obsolescence programmée. Si la gratuité et le partage sur internet des OSM repose indirectement sur cette logique hyperconsumériste alors je préfère continuer à acheter des cartes ;).

    De plus je suis persuadé que cette dépendance aux outils numériques dans toutes les activités de la vie quotidienne est aliénante et nous fait perdre des facultés d’ordre intuitif. Entre autre: la perte du sens de l’ orientation, de l’observation, du langage, du dessin…

    Il est bien sur absurde de refuser en bloc la technologie numérique mais je suis m’interroge simplement sur son utilisation systématique, en particulier dans ce cas ou d’autres types d’échanges ou d’outils sont possibles.

    Ps: Bill Gates pas un vrai génie de l’informatique? vous y allez un peu fort!

  8. Struddel

    Bill Gates est considéré par sa pairs comme un informaticien moyen mais génie du business.

    Il a imposé son système d’exploitation en inondant le marché en faisant les bons partenariat avec les bons acteurs au bon moment.

  9. alain

    Bill Gates, c’était vraiment pas un informaticien de génie. Il a juste su être là au bon moment. Pour preuve? Sa société avait développé un logiciel pour l’amiga, çà s’appelait Amiga Basic. C’était le logiciel le plus lent, le plus laid et le plus pourri de tous les logiciels pour l’amiga. Personne ne l’a utilisé. En fait, Bill Gates a su racheté une licence au bon moment pour la revendre à IBM. Sa richesse est partie de là. Le reste, c’était de la copie amiga/mac.

    Un autre grand génie? Steve Jobs. Pas mieux que Billou. Lui aussi a vu sa fortune gonfler sur de bonnes opérations. Le vrai informaticien, c’était son pote, Worzniac. C’est lui, le père des mac. Au début, les 2 compères ont développé le logiciel de casse brique qu’ils ont vendu à Atari. C’est surtout Worzniac qui était le roi de la prog. Ca leur a rapporté du pognon. Mais Steve a menti à son pote et n’a pas réparti le magot de façon correcte. Quelques années plus tard, Worzniac l’a appris et s’est barré. Le reste du mac? Rachat de société, et intégration dans le giron mac. Tout le monde croit qu’Apple invente des concepts, en fait, il ne fait que les racheter.

  10. Jean-Marc

    « Je ne suis pas sûr de partager votre enthousiasme pour la gratuité et le partage que procure le monde du numérique. En tout cas pas tant que l’essentiel des ordinateurs, imprimantes et autres Iphones seront construits à bas cout, en bafouant les réglementations environnementales, le droit du travail, et en favorisant systématiquement l’obsolescence programmée. Si la gratuité et le partage sur internet des OSM repose indirectement sur cette logique hyperconsumériste alors je préfère continuer à acheter des cartes »

    L’obsolescence programmée, c est le monde de windows, apple, intel et amd.
    linux n est pas pour l obsolescence programmée, au contraire :
    un vieil ordi, sous windows, peut subir un coup de jeune en étant reformaté et passé sous linux :
    comme linux demande moins de pré-requis, et ne fragmente pas, il n entraine pas d’obsolescence de son matos par puissance « trop faible ».

    exemple connut :
    les netbook – les eeePC : des petits ordis portables, faible conso/forte autonomie/faible puissance, permettant de surfer et de faire différents travaux bureautiques (mais pas de faire le dernier jeu video necessitant une carte video coûtant plus cher que le netbook, sur lesquels se sont spécialisé intel et AMD)

    windows va sortir vista, son nouveau OS, nécessitant des pré-requis, des configurations matérielles plus grosses, que la config nécessaire à XP.
    Tellement grosse, que vista ne pourra pas tourner sur les netbook.
    pas grave : c est un marché inexistant (une création) : donc qu’importe de perdre ce marché de micro-niche.

    Mais voilà… les netbooks, sortis sous différentes distributions linux, sont un succès inattendu :

    après un temps d attente, windows réagit, et ressort XP en version bridée, allégée, en contenu et en prix de license, exprès pour les netbooks
    => XP se mets à remplacer linux dans tous les modèles.

    3 ans après, alors que les netbook étaient des ordi spécialisés en mobilité, avec des écrans de 8 pouces et plus de 4h (parfois jusqu’à plus de 8h) d autonomie; les netbook actuels sont des 10 à 12 pouces, avec souvent moins de 3 heures d autonomie, et des configs si grosses, que 7 (encore plus gourmand que vista) réussit à tourner dessus (d ailleurs, ils sont quasi tous vendu avec 7 : windows a réussit à détourner les consommateurs, qui avaient commencé à jeter un oeil sur linux en 2009)

    P.S. dans le monde des processeurs x86 (celui des processeurs de PC), on a intel et amd qui recherchent surtout la performance;
    et on a VIA, le petit (en taille), qui recherche surtout l efficacité, en particulier, en Watt consommé par puissance de calcul :
    on le retrouve dans les usines, dans les lieux professionnels, comme les DAB (distributeurs de billets), les P.O.S. (caisses enregistreuses et autres Points de ventes numériques), dans certains homes cinéma.

    Aussi, des 3 fabricants de processeurs x86, Via est le seul à proposer certains de ses processeurs compensés carbone et respecteux des conditions de travail (pas toute la gamme… mais eux, au moins, les proposent : après, à chacun d acheter, ou pas, ces processeurs, quand ils vont changer d ordi).

    p.s.
    Sur l obsolescence programmée :
    j ecris actuellement sur un ordi qui a 6 ans, avec un processeur Via (un produit de lex.com) tournant sous linux.
    Depuis l an 2000, soit depuis 13 ans, c est juste mon 2eme ordi.

    avec un ordi intel sous windows, je suppose que j’en serais à mon 3eme ou 4eme ordi, comme il n aurait pas pû fonctionner correctement sinon.

    [sans parler de ma conso élec : mon ordi (hors écran) tourne sous le transfo 39watts d’une box. Bien sûr, il existe mieux maintenant : des ordi via ou arm plus puissants que le mien, et consommant 11Watts, mais bon : mon ordi fonctionne correctement, je ne vais pas le jeter simplement car il existe mieux]

    OSM n est pas une société commerciale, mais une asso :
    S’ils n affichent pas une politique officiellement décroissantiste; par contre ils n’ont pas une logique ni consumériste, ni hyperconsuméristes.

    [c est vrai, ils ont des serveurs (directement ou indirectement), qui consomment de l’énergie… mais comme carfree.fr ou ta boite mail, ou ton FAI]


    Alain, ce n est pas Worzniac, mais Wozniac

  11. Jean-Marc

    oups, en tapant « lex.com », on ne tombe pas sur eux,
    il faut taper « http://www.lex.com.tw/ »

    à l’époque, ils avaient un revendeur en france, je ne sais pas si c est tjrs le cas (mon revendeur n’existe plus).

    à l’époque, ils n’avaient que des processeurs Via,
    maintenant, les cartes-mères avec des intel sont plus nombreuses… mais on trouve encore du Via (pour l’instant..).

  12. MOA

    Un livre très intéressant : L’emprise numérique : Comment internet et les nouvelles technologies ont colonisé nos vies de Cédric Biaggini

  13. garovelo.org

    Tout à fait d’accord avec Tichit sur notre addiction croissante aux applis, et sur le fait que rien ne vaut une carte, le soleil, ou les gens qu’on croise pour se guider.

    Mais tout à fait d’accord aussi avec Jean-Marc sur le Logiciel Libre, et sur l’utilité d’un calculateur d’itinéraires vélo pour la ville : pour ne pas arriver en sueur à un rendez-vous, mais surtout pour trouver les itinéraires les plus sympas et les moins dangereux. Et cela peut faciliter pour certains le choix de se mettre au vélo.
    Eh bien figurez-vous que cela existe déjà pour Tours, Paris et Nantes : http://www.geovelo.fr

    Je ne sais pas si le dénivelé est pris en compte (faudrait tester vers Montmartre ou les Buttes Chaumont), mais j’aime beaucoup le concept.
    Cerise sur le gâteau : c’est en OSM !!!

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