Vélo en France : il y a encore du boulot !

Riche actualité pour le vélo ces jours-ci. Au moment même où le gouvernement parle de relancer le vélo en France en créant une prime pour l’utilisation du vélo en tant que mode de déplacement domicile-travail (prime qui existe depuis longtemps en Belgique), on apprend que le moteur de recherche Google propose désormais l’option vélo dans ses calculs d’itinéraire.

Pour accéder à cette fonction, il faut se rendre sur Google Maps et au moment où on choisit son itinéraire, il suffit juste de sélectionner le mode vélo. Nous n’avons pas testé le service encore, donc on ne vous dira pas si c’est bien ou pas, si le dénivelé est pris en compte ou si les itinéraires proposés sont les meilleurs.

L’info qui nous a paru intéressante dans un premier temps tient dans le fait que Google fournit pour chaque ville française, comme pour les autres villes européennes, la carte des aménagements cyclables (pistes, bandes cyclables ou simples itinéraires), ce qui permet de comparer d’un coup d’œil les différences de situation d’une ville à l’autre.

Bien sûr, chaque ville fournit elle-même (quand elle n’a pas trop honte) la carte de ses aménagements cyclables, mais là, on se retrouve avec une vision d’ensemble, selon les mêmes modes de représentation quelle que soit la ville observée. On peut supposer que les aménagements cyclables recensés par Google servent dans le calcul d’itinéraire (pour privilégier les itinéraires dotés d’aménagements cyclables).

Voici quelques villes, françaises ou européennes, où les aménagements cyclables sont ainsi recensés.

Paris : le vélo-confetti

Amsterdam : le vélo partout

Lire aussi :  Respiration fluide sur le périphérique parisien

Copenhague : la ville du vélo

Berlin : le vélo sérieux

Et dans les villes françaises, ça donne quoi? Comme on peut le voir, les situations sont très variées.

Strasbourg : la bonne élève

Nantes : peut mieux faire

Lyon : à l’Ouest, rien de nouveau !

Bordeaux: il y a de l’idée

Lille : cherche itinéraires désespérément

Marseille : c’est quoi le vélo?

Toulon : euh, comment dire?

Et dans votre ville, ça se passe comment?

https://maps.google.fr/

34 commentaires sur “Vélo en France : il y a encore du boulot !

  1. Pim

    C’est vrai que la France a un peu de retard
    il suffit de comparer la Belgique+Allemagne+PaysBas : http://goo.gl/maps/2jAUk
    c’est tout vert
    et la France : http://goo.gl/maps/sXz95
    c’est un peu comme le nuage de Tchernobyl, ca s’arrete à la frontiere!

    A la décharge de la France. Le territoire est moins densément/uniformément peuplé et les distances entre les villes sont plus longues, ce qui explique en partie notre retard. J’ai bien dit en partie!

  2. Philippe

    Dans ma région (Pays de Gex) les informations cyclables de Google sont nettement défaillantes. Même si nous avons très peu de pistes cyclables, Google en représente très peu, et en plus avec de belles erreurs. Attention donc à l’analyse des aménagement sur cette base.
    Le mieux est de faire sa propre carte, à partir de données OpenStreetmap. Voir par exemple notre carte: http://carte.apicy.fr, que je vous laisse comparer à celle de Google.
    Et nous avons même expliqué comment faire: http://www.apicy.fr/carte/realiser-une-carte-similaire

  3. Obgoblin

    A Tours, la ville est couverte de vert sur google (on se croirait à Nantes) mais quand on connaît la réalité du terrain, je ne comprend pas comment ils osent appeler décemment ces tronçons piste cyclables (pistes sur le trottoir, détours avec céder le passage et stop tout les 20m, espace de 40 cm de large, … ). Surtout que depuis l’arrivée du tram construit sur les espaces verts, piétons et cyclistes, je n’emprunte plus une seule piste cyclable, je roule directement au milieux de la route.

  4. jacques dutheil

    Myriades d’excuses mais c’est la mono maniaquerie du géographe qui me reprend : mettez obligatoirement une échelle sur vos cartes, même à cause des contraintes d’affichage il faut raisonner « toutes choses égales par ailleurs ». A ce détail près excellente initiative que cette comparaison morphologique des « réseaux ». A Bordeaux, ville « lauréate » récente d’un obscur empan danois comme beaucoup savent grâce à ce site, le vert est mérité sur la carte… mais à condition d’être équipé d’un tuba les jours de pluie pour traverser les marres, de ne pas être sujet aux hémorroïdes tellement c’est fréquemment tape cul en bordure de chaussée ornièrée peinturlurée avec créneaux entre bagnoles stationnées sur le trottoir, de ne pas perdre la boussole ou de maîtriser le langage GPS pour reconstituer la continuité…

    Bref jamais content… sauf que si comportements automobilistes étaient pacifiés, et les flux sinon taris complètement s’ils étaient réduits à l’état de filets résiduels à cause d’une limitation de l’offre de stationnement et d’espace circulé, nous pourrions imaginer – ce que je déteste à l’état d’archipel – une ville entière gouvernée par le principe d’espace de rencontre…

    Reprenant la même méthode de comparaison morphologique des réseaux, pour montrer leur insuffisance, je m’attelle depuis quelques semaines à fabriquer des cartes de réseaux tram d’agglomérations urbaines françaises avec un carroyage de périmètres IRIS de densité emploi + habitants. Rien à voir avec la fleur pour ceux qui ne sont pas familiers avec l’INSEE, il s’agit du plus petit périmètre où les données statistiques sont désagrégées. Le hic c’est que l’institut ne fournit pas leur surface! Bonjour le parcours du combattant pour dégoter auprès de chaque collectivité sa feuille excel qu’elle aura bien voulu céder, avec des chiffres obtenus avec les instruments cartographiques locaux : l’esprit open data reste bien platonique… Pour ceux qui sont intéressés par la question:

    http://www.data.gouv.fr/Communaute/Boite-a-Idees/IRIS-IGN.
    et
    p.19 « Pouvoir calculer une densité à l’infra communal
    Il a été jugé souhaitable par un membre du groupe d’avoir, comme pour la commune, la superficie de
    l’IRIS, ce qui permet des calculs de densités. » dans:
    http://www.cnis.fr/files/content/sites/Cnis/files/Fichiers/publications/rapports/2011/RAP_2011_123_diffusion_RP.PDF

    Là aussi y a du boulot, même au pays de Descartes (!)…

  5. Theron

    Petit exemple de démocratie locale ce soir à Toulouse. L’asso vélo et la mairie organisait une réunion publique sur le bilan cyclable de la mairie de gauche. Le public n’avait le droit que de poser des questions, pas de faire de critique ou commentaire. Lorsque je suis intervenu, ils ont essayé de me couper la parole, mais dans un amphi je parle plus fort que les micros… Alors ils ont appelé les flics, les responsables de l’association vélo, ceux qui se taisent lorsque les cyclistes se font écraser ou les ateliers de vélo expulsés, finalement les flics ont essayé de nous intimider mais avec la caméra que j’avais apporté et vu que j’étais comme d’habitude, calme et déterminé, ils n’ont rien fait, même quand je suis ré-intervenu à la fin pour dénoncer leur mascarade de débat public, de « partage », de concertation faite entre copains… Il y a une belle collusion locale entre la fubicy et la mairie, ce sont les cyclistes qui en paient le prix au quotidien, dans les aménagements meurtriers réalisés par les élus et la complicité active de l’asso vélo, dans les détournements d’argent public au profit d’associations ou d’entreprises capitalistes. Donc, à Toulouse, la démocratie c’est ferme ta gueule ou t’auras les keufs pour te harceler.

  6. obgoblin

    Après avoir un peu surfé sur google maps avec l’option « A Vélo » cochée, j’ai remarqué bien des choses:

    Il semblerait que les voies cyclables soient tracées selon les données officielles données par les mairies, qui sont en général connues pour oser appeler voie cyclable des traits de peintures badigeonnés à la va vite.

    A contrario, des rues peu fréquentées, ou des contres allées fréquentées essentiellement par les cyclistes (et quelques voitures cherchant un place de parking), … ne sont pas répertoriées comme étant « favorable » lors du calcul d’un itinéraire.

    Hors des villes et villages, il n’y a presque rien. Aucune voie verte n’est répertoriée. La « Loire à vélo » qui fait partie de l’euro vélo 6 est absente. Cela semble être le cas de la quasi totalité des voie verte.

    Même si on ne doit pas perdre de vue que toute les routes devrait être praticables sans mettre sa vie en danger, réussir à se doter d’un outil répertoriant précisément l’ensemble des voies vertes et des pistes cyclables urbaines serait formidable!

    Connaissez vous des sites internet de carto qui fassent une synthèse de ces voies?

    Pourrions nous (divers associations des cyclistes) collaborer avec un site de carto pour enrichir sa base de données en connaissance de cause? Peut on créer un tel site?

  7. obgoblin

    PS: Autre petite précision: certains sens interdits autorisés aux cyclistes sont répertoriés et pris en comptes dans les itinéraires

  8. Anne

    Peut mieux faire! Pour l’itinéraire Sallanches – Chamonix, Google nous propose de passer par la montagne… c’est sûr que c’est plus court à vol d’oiseau! Encore faut-il être un VTtiste sérieux…

  9. Francescu

    Bonjour,
    Se baser sur Google Maps uniquement, pour avoir une idée de l’avancée des aménagements cyclables me semble être une erreur : rien ne vous garantit que Google Maps est à jour !
    En effet, en tant que cycliste, Caennais et contributeur au projet OpenStreetMap, je peux vous assurer qu’au moins sur ma ville, Google Maps n’est pas du tout à jour.
    OpenCycleMap : http://www.opencyclemap.org/

    PS : OpenStreetMap étant un projet libre, gratuit et collaboratif, chacun peut y contribuer et ainsi enrichir les informations connues.

  10. Adrien

    Pour être belge, je dois avouer que je suis très content que l’on puisse bénéficier d’une prime pour nos déplacements en vélo. Si ce n’est pas faisable pour tout le monde, je connais plusieurs personnes qui effectuent tous les jours leurs trajets domicile-travail en vélo depuis que cela a été mis en place !

    Et merci pour la comparaison des cartes : cela démontre bien la différence entre la France et les autres pays !

  11. Philippe

    @Obgoblin
    La carte faite par les cyclistes et pour les cyclistes est « facile » à faire, regarde l’exemple que j’ai mis dans mon post plus haut, et le mode d’emploi qui va avec.
    Tu peux voir que je m’efforce aussi de répertorier les voies en zone 30, les voies vertes, et bien sur les doubles-sens cyclables. Mais aussi les stationnements, les magasins de vélo, les pompes en libre-service, etc…
    Tout ça est basé sur OpenStreetMap dont parle Francescu, et donc tout à fait personnalisable. La carte Opencyclemap qu’il cite utilise les même données, mais je trouve que son rendu manque de finesse pour les zones urbaine, c’est pourquoi j’ai fait le mien, en m’appuyant sur le travail d’autres assos vélo, celle de Lyon notamment.

  12. Philippe

    @Obgoblin: La carte faite par les cyclistes et pour les cyclistes est « facile » à faire, regarde l’exemple que j’ai mis dans mon post plus haut, et le mode d’emploi qui va avec.
    Tu peux voir que je m’efforce aussi de répertorier les voies en zone 30, les voies vertes, et bien sur les doubles-sens cyclables. Mais aussi les stationnements, les magasins de vélo, les pompes en libre-service, etc…
    Tout ça est basé sur OpenStreetMap dont parle Francescu, et donc tout à fait personnalisable. La carte Opencyclemap qu’il cite utilise les même données, mais je trouve que son rendu manque de finesse pour les zones urbaine, c’est pourquoi j’ai fait le mien, en m’appuyant sur le travail d’autres assos vélo, celle de Lyon notamment.

  13. Struddel

    Pour avoir testé la recherche d’itinéraires à vélo, elle est très mauvaise, j’ai testé le plus court chemin à vélo jusqu’à la mer en partant de chez moi, il me fait prendre une départementale avec un traffic régulier important et fréquentée par des poids lourds.

    Je lui préfère Géovélo, disponible dans quelques villes (trop peu malheureusement) comme Nantes, Paris et Tours.

    Quitte à utiliser Google maps, le mieux pour chercher son itinéraire reste de vérifier l’état des routes à l’aide de la fonction streetview, je m’en sers pour éviter les routes très fréquentées qui semblent dangereuses.

    Quant à la représentation des pistes cyclables, je pense qu’elle n’est justement pas très représentative du côté cyclable d’une ville car certaines rues sans pistes cyclables sont bien plus agréables à vélo que certaines routes équipées d’un aménagement cyclable.

  14. Thibaud

    Bonjour et merci pour cet article. Je pense qu’il y dans ces cartes un indicateur de la politique vélo en France par rapport à nos voisins européens. Cela dit, l’état des pistes cyclables ne doit pas nous empêcher le droit au vélo quotidien ! En tant que cycliste, je m’impose sur ma voie. Les automobilistes qui manquent de patience se sentent toujours un peu « interpellés » quand on se retrouve au feu rouge après un dépassement. Une astuce en l’absence de piste cyclable, ce sont les zones 30 km/h et les lotissements souvent assez calmes. Il faut de toute façon réfléchir son parcours avec un esprit différent de celui de l’automobiliste. Les cyclistes ont plus de possibilité de chemins. Pratiquons le vélo, les politiques finiront par suivre!

  15. jacques dutheil

    D’accord avec cette recherche de l’accroissement de la pratique du vélo pour nous installer ailleurs qu’en bas du pavé, mais avec une réserve toutefois: il me semble que les politiques de limitation de la place de l’automobile en ville s’essoufflent, surtout après le gel des projets de TCSP, sauf ceux ayant bénéficié du 1er coup de pioche des bétépistes.
    Pour le reste bernique: qui veut entendre aujourd’hui parler du péage cordon urbain, surtout à quelques mois des élections municipales? Où en est-on sur la question de la dépénalisation des infractions au stationnement: quelle volonté du côté du législateur? Donc on peut raisonnablement craindre que chaussées et trottoirs resteront encore longtemps encombrés de véhicules à 4 roues. Et la symbolique automobile risque de recevoir une énième couche de vernis avec le patriotisme économique né des difficultés économiques des constructeurs tricolores…

  16. alain

    GoogleMaps, c’est une société géante US qui est un monstre de la surveillance et un as du marketing. Mais données pas toujours à jour, datant de plusieurs années parfois.
    OpenCycleMap est un projet collaboratif dont VOUS êtes le garant (en ouvrant un compte). On peut donc y positionner nos magasins de vélos, nos pistes cyclables, nos restaurants, nos pharmacies de quartiers, nos bureau de postes, nos boites de dépose de courriers, nos coiffeurs. Nous sommes donc le pouvoir et nous ne dépendons plus de l’ogre.

  17. Vincent

    Je n’ai pas encore trouvé de carte basée sur OpenStreetMap qui soit lisible.

    Par exemple, comment supprimer l’affichage des immeubles dans un pâté de maison, information complètement inutile à moins de bosser dans l’immobilier?

  18. velorutiontours

    Tours – pour rappel « Guidon d’Or » de la Fubicy en 2013 a une carte vert clair sur gogol, et encore, beaucoup de « pistes « sont des dessins de vélo, sur des trottoirs, des tronçons tronqués et la Loire à vélo n’est même pas indiquée. Le parcours Tours/Notre Dame des Landes à vélo est inexistant. Bon, maintenant que Tours est primée et que des élections se pointent à l’horizon, on va avoir des promesses, c’est bon pour les pneus !

  19. Jean

    Google Map est participatif. Vous connaissez des itinéraires non informés, n’hésitez pas a les proposer via Google maker (en bas a droite)!

  20. apanivore

    @Jean
    Certes mais c’est moins satisfaisant moralement de donner son savoir à google qui va en tirer de l’argent (indirectement) et qui reste seul propriétaire des données. Alors que le donner à OSM revient à le donner à tout le monde.
    En plus la relative liberté qu’offrent les « tags » d’OSM pour décrire un itinéraire est autrement plus vaste que ce que laisse faire google maps. La représentation des itinéraires cyclables y est très pauvre (2 teintes de verts et pas de distinction entre un itinéraire – des panneaux indicateurs – et un aménagement cyclable)

  21. Francescu

    @Vincent : le rendu « osm-fr », proposé sur http://tile.openstreetmap.fr fait (entre autres) ce que tu demandes : dessiner uniquement les contours du bâti. Ce rendu « à la française » en profite aussi pour remplacer certaines icônes/certains logos par des versions plus compréhensibles en France (cf. la présentation ici : http://umap.openstreetmap.fr/en/map/visite-guidee-du-rendu-osm-fr_4#17/48.84421/2.37451)

    @Jean : Google Map Maker est apparu du fait de la montée en puissance et en notoriété d’OpenStreetMap ! Et, contrairement à ce dernier, les contributions qui y sont faites deviennent la propriété intégrale de Google. Impossible ensuite de récupérer les données : Google ne propose que des services (ceux qu’ils veulent, quand ils veulent).
    C’est là la grande différence avec OSM : vu qu’il s’agit d’un projet libre, gratuit et collaboratif de base de données cartographiques (ce n’est donc pas juste une carte), tu peux accéder aux données, et en faire ce que tu veux (une carte avec le rendu que tu veux, un plan de ville, des tracés de lignes de transports en commun, des cartes isochrones, des cartes à intégrer dans un GPS ou un smartphone, …)

  22. CarFree

    On est preneur de toute proposition d’article au sujet d’OCM, ce serait effectivement bien d’en parler, d’autant plus qu’il s’agit d’un projet libre.

  23. Bibitransports

    Intéressant mais la comparaison entre les villes aurait mérité un peu de nuance en prenant en compte les différences de contexte : l’ouest lyonnais est « montagneux », en dehors des anciens bras de la Loire et du cours des 50 otages, les rues de Nantes sont très étroites, a l’inverse Strasbourg est taillée à l’allemande avec de larges avenues,….

  24. jacques dutheil

    oui Struddel : symptomatique de la « politique du chiffre » qui tient lieu trop souvent de politique de développement durable, « sectorialisée » mobilité; on est toujours au stade de l’impensable dès qu’il s’agit de réfléchir à évincer tout trafic et stationnement automobile, là où un « regard raisonnable » et prospectif devrait voir incongruité…

  25. Machinchouette

    @Struddel : suis allé voir sur Gmaps, et un peu plus loin, au début de la Rue de la Baugerie, la petite flèche verte est carrément en plein milieu de la chaussée !! Au début de cette même rue, il y a un panneau donnant des indications cyclistes mais il est complètement effacé, c’est un projet ancien ce plan de déplacement ?

  26. Machinchouette

    « Et dans votre ville, cela se passe comment ? »

    Pour moi c’est Rennes, et le moins qu’on puisse dire c’est que les infos de Gogol sont extrêmement parcellaires ! Il manque énormément de pistes et de passages protégés. Exemple : le long du canal d’Ille et Rance, vers le centre ville, c’était deux voies pour les voitures et maintenant c’est 50% de la chaussée pour les vélos, mais ce n’est pas indiqué… D’une façon générale la ville fait beaucoup pour les vélos depuis de nombreuses années (avec récemment l’installation de parcs à vélos protégés accessible avec les passes Korrigo – mais encore peu utilisés).

    Concernant OSM : j’ai encore jamais compris comment participer…

  27. alain

    A Tours, je ne sais pas si Google l’a vu, mais ne devrions-nous pas saluer quelques réalisations du plus bel atour?
    Je dis saluer parce qu’à Tours, désormais ville Guidon d’or 2013, il n’est pas bien vu de critiquer les réalisations cyclistes même quand elles sont nulles. Certains y veillent. Donc saluons:
    Place Velpeau: Une matérialisation « pot de peinture » d’une piste cyclable en contresens devant bien faire 5 m de long devant une banque. Quel superbe piste cyclable en contre-sens. Le crédit Agricole vous permet donc de rouler à vélo en contre-sens. La banque Populaire qui la mixte, elle non. Cette piste cyclable rentrerait-elle dans le cadre d’une certaine ségrégation bancaire ou action anti-capitaliste que je n’aurais pas perçu?
    Rue Trousseau: une matérialisation « pot de peinture » d’une piste cyclable en contresens devant bien faire 20m de long. Cette piste cyclable ne fait pas plus long malgré la longueur de la rue. Pourquoi? Parce que c’est la seule zone de la rue où il n’y a pas de stationnements auto. Donc, on fait ce qu’on peut pour contenter les marchands de peintures.
    Espérons que les personnes qui sont à l’origine de ces zones « rikiki » n’ont pas acheté un pot de peinture de 50L, auquel cas la peinture se perdrait. A moins que ne poussent d’autres zones aussi rikiki afin de contenter…. qui d’ailleurs?

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