Guide de recommandations pour créer une vélostation

Vols de vélo, cas fréquents de vandalisme, succès croissant des vélos électriques, stationnement désordonné sur l’espace public, inconfort lié aux intempéries: le besoin en infrastructures de stationnement vélo n’a jamais été aussi important.

Les vélostations – en tant qu’installations de stationnement surveillées, abritées et situées dans des lieux centraux (gares, entreprises ou lieux à forte fréquentation comme les centres commerciaux ou les campus) – répondent à ce besoin. La Suisse est un pays pionnier en la matière. On recense actuellement déjà 23 vélostations en fonctionnement en Suisse et une douzaine est d’ores et déjà en planification. Une carte des vélostations existantes et planifiées en Suisse est disponible.

Une vélostation a donc principalement pour fonction d’offrir un stationnement vélo sécurisé et de qualité dans des lieux centraux très fréquentés, mais elle a aussi pour objet de proposer toute une batterie de services destinés aux cyclistes, depuis la simple pompe à vélo au conseil d’itinéraire, en passant par le nettoyage des cycles, une vélostation peut abriter ainsi de nombreux services annexes en fonction de la diversité des situations.

Le potentiel de développement des vélostations semble important. L’éventail des possibilités en matière de vélostation est vaste. Du local réaffecté au nouveau bâtiment ad hoc, de l’offre de services basique à la centrale de mobilité multimodale, de la vélostation gérée dans le cadre d’un programme de réinsertion à celle dont l’exploitant est une SA privée : chaque variante présente des spécificités à prendre en compte.

Pour participer à l’élaboration d’un état de l’art en matière de vélostations, les Suisses ont eu la bonne idée de proposer en téléchargement gratuit un guide complet intitulé « Vélostations : recommandations pour leur planification et mise en service ». Ce guide, destiné principalement aux politiques et techniciens des collectivités locales, constitue ainsi une aide de travail précieuse qui facilite la planification et la mise en service pas à pas d’une vélostation.

Lire aussi :  Besançon : Le tram en bonne voie

 

9 commentaires sur “Guide de recommandations pour créer une vélostation

  1. rétropédaleur

    Raisons pour lesquelles j’ai abandonné le vélo :
    – vols, dégradations
    – queues de poisson et noms d’oiseaux de la part des automobilistes
    – marre du cambouis sur le pantalon
    – manque de place (j’habite en immeuble)
    – marre de subir les éléments (pluie, soleil,) dans la gueule
    – marre d’avoir mal aux fesses (selle de vélo = inconfort)
    – marre d’ahaner dans les montées
    – marre des crevaisons
    – marre des chutes
    Le vélo : un mode de transport certes écolo, mais inconfortable voire dangereux et peu pratique (impossible de transporter ses courses par exemple). Mais encore bravo aux cyclistes, il faut avoir le courage et la foi chevillés au corps pour s’adonner au vélo pour la vie!

    en bref :

  2. Hilario

    Bonjour Rétropédaleur,

    Je ne suis pas un pur écolo, je pratique le vélo par pure liberté (aucune contrainte financière et que du bien être quand je suis sur mon vélo).

    Je me fais moins de frayeurs à vélo qu’en voiture, mes sacoches me permettent de faire des courses et je suis vraiment plus heureux sur mon vélo que dans ma voiture aussi belle soit-elle. Je vais au travail aussi à vélo.

    Dommage d’avoir abandonné le vélo pour toutes les causes que tu énonces mais il y a des solutions à certains de tes problèmes:

    – vols, dégradations (investir dans un bon « U » et bien choisir les endroits pour stationner)
    – queues de poisson et noms d’oiseaux de la part des automobilistes (comme en bagnole)
    – marre du cambouis sur le pantalon (investir dans un protège chaine intégrale)
    – manque de place (je comprends si tu vis dans un studio ou une chambre)
    – marre de subir les éléments (pluie, soleil,) dans la gueule (invertir dans de l’équipement de base)
    – marre d’avoir mal aux fesses (selle de vélo = inconfort) (il existe des selles en gel, sinon en général le mal de fesse du début disparait rapidement)
    – marre d’ahaner dans les montées ( Cela s’estompe avec la pratique)
    – marre des crevaisons (investir dans des pneus type marathon et adieu des crevaisons)
    – marre des chutes (Cela s’estompe aussi avec la pratique et de la concentration)

    Voilà j’espère avoir contribuer à te remotiver pour de nouvelles escapades à vélo.

    Amicalement.

  3. rétropédaleur

    merci pour vos réponses.
    Je précise que mon propos n’est pas de comparer le vélo à la voiture.
    Je n’ai pas de voiture non plus, je prends les transports en commun ou le train, je suis aussi adepte du « car pooling »….

  4. Jean-Marc

    le « car pooling » ?
    Tiens, je n’y avais jamais pensé… mais c est une idée…
    (d ailleurs deja faite dans un film avec Louis de Funès)

    Mettre les voitures dans les piscines… pourquoi pas… elles y feront moins de mal que sur les routes…
    et ainsi, on se débarrasse des (entre autre) pollueurs des villes et des gaspilleurs d eau et chloreurs à tout va.

    (car, une fois que tu as vu ton voisin enlever 4-5 voitures de sa piscine, cela ne t incites pas à faire creuser la tienne)

    Sinon, +1 Hilario

    juste une chose :
    les queues de poissons :
    si tu roules dans le caniveau, tu risques de te faire froller par des véhicules te doublant dans ta voie,
    donc, pour ne pas être frollé, et avoir bcp moins de queue de poisson,
    il suffit de « prendre sa place » sur la chaussée.

    c’est-à-dire rouler entre le 1/3 et la 1/2 de la chaussée : impossible de te doubler sans utiliser une autre voie.

    Ceci, si tu vas tout droit ou à droite,
    Mais, si tu tournes à gauche, avant le carrefour, il faut te déporter sur la voie la plus à gauche, entre la 1/2 et les 2/3 de la voie (image miroir à ta position, si tu tournes à droite/va tout droit)

    remarque : essentiel, si tu tournes à droite, de garder cette marge de sécurité avec le trottoir :
    celà évite les dépassements dangereux, les queues de poissons… et les personnes te doublant dans le virage.
    (pour ma part, même i ce n est pas nécessaire, souvent je mets mon pied à l’intérieur du virage :
    trilple avantage :

    je suis plus large = plus visible
    je n ai pas besoin de freiner avant le virage : l’inclinaison de mon vélo suffit (sauf virage ultra serré), donc pas besoin de pédaler pour retrouver l allure
    et, en étant ainsi plus large, pas de risque d être doublé dans le virage

  5. @frenchwayfarer

    Cher Rétropédaleur,
    Je travaille à Paris et habite en province. Au début je prenais le bus + train + RER + métro pour aller bosser. J’ai tenu un mois.
    Puis j’ai investi : un beau/bon vélo à assistance électrique, bien équipé (protège-chaîne intégral évidemment).
    Aujourd’hui je n’utilise plus que le train et le vélo. Et je peux emmener mes enfants le matin (oui, avec 2 sièges enfants). Et je ne suis pas sale ni malodorant, je précise que je viens souvent en costume. Et mon panier me permet de charrier pas mal de choses (bon pas les grosses courses bien-sûr).
    Les jours où je ne peux pas venir à vélo, je suis triste.
    Peut-être un jour trouverez-vous un vélo qui vous convient?
    (pour ce qui est de la sécurité sur la route : je dois dire que le permis moto aide beaucoup !)

  6. bikeman

    Hello Rétropédaleur,

    C’est dommage tu te sois vite découragé!!

    – vols, dégradations : avec un bon antivol et en évitant de laisser son vélo toute la nuit dehors, pas de pb!
    – queues de poisson et noms d’oiseaux de la part des automobilistes : pas tant que ça en fait… Suffit de s’imposer sur la route et se faire respecter.
    – marre du cambouis sur le pantalon : pour qq euros tu utilises un serre pantalon et n’aura jamais de pb!!!!
    – manque de place (j’habite en immeuble) : en général on a tjrs un sous sol, une cave, un garage. Si ce n’est pas le cas, au pire, et si possible, tu mets ton vélo dans ton appart.
    – marre de subir les éléments (pluie, soleil,) dans la gueule : avec de bons vêtements ça passe.
    – marre d’avoir mal aux fesses (selle de vélo = inconfort) : avec l’habitude tu n’as plus mal. Perso, je commence à sentir qq chose au bout de 40 km, pas avant;
    – marre d’ahaner dans les montées : avec l’habitude et un vélo pas trop pourri, ça se fait bien;
    – marre des crevaisons : avec des pneus increvables, franchement les risques de crevaison sont minimes (ex. : Schwalbe Marathon Plus)
    – marre des chutes : avec de la pratique tu acquiers de l’expérience, et il devient très rare de chuter;

    Le vélo : un mode de transport certes écolo, mais inconfortable voire dangereux : moins dangereux que l’automobile, cf stat postées récemment

    Peu pratique (impossible de transporter ses courses par exemple) : bah si avec des sacoches voire remorque…
    Pas de pb de stationnement ni d’embouteillage en +!!!

  7. checkman

    Concernant le manque de place pour garer le vélo, il peut aussi être faisable de choisir un bon vélo pliant qui saura se faire tout petit même dans une chambre de 9m². Et pas besoin d’antivol puisqu’on peut l’amener partout avec soit.

  8. laugier

    Cette été, je suis partie en vacance en Allemagne, et on a beaucoup à apprendre de ce pays, il faut que le pouvoir public créé de plus en plus de pistes cyclables, de zones vélos, pour donner envie au français de faire du vélo en sécurité et aménager des parkings vélos dans n’importe quels établissements.
    Anecdote: dans le nord de l’Allemangne, dans un petit village, j’ai vu dans un cimetière, un parking à vélo

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