Je ne savais pas… L’air me manque pour m’en indigner…

La nouvelle édition du bilan de la qualité de l’air témoigne à nouveau de la dégradation de la situation pour les citadins européens.

Je ne savais pas que vivre en ville pouvait être aussi pénible et risqué…

Je ne savais pas qu’il y avait intérêt, pour sa santé, à vivre à Nantes, Bordeaux ou Toulouse, plutôt qu’à Paris, Lyon ou Marseille…

Je n’aurais pas imaginé l’enfer dantesque des villes du Piémont italien avec une qualité de l’air exécrable, mais pire encore dans les anciens pays de l’est ou la région des Balkans, ce qui est une faible consolation pour le Milanais captif de la situation…

Je ne savais pas que l’Europe et ses institutions – si fréquemment vantées quand il s’agit de déplorer les défaillances de la gouvernance globale – nous protégeaient aussi mal des dégradations environnementales : des normes jusqu’à plus de 6 fois moins exigeantes en termes de seuils de polluants atmosphériques en comparaison de celles de l’OMS…

Je ne savais pas… Mais je ne doute pas un instant de la responsabilité de la société et de ses meneurs, du système automobile en place incapable de ré internaliser ses effets néfastes…

Voir l’étude:
http://www.actu-environnement.com/ae/news/qualite-air-europe-aee-2013-19711.php4

30 commentaires sur “Je ne savais pas… L’air me manque pour m’en indigner…

  1. tjpsi

    « ré-internaliser les effets néfastes »
    Cela me donne une idée : si on plaçait les pots d’échappement à l’intérieur de l’habitacle des voitures, plutôt qu’à l’extérieur, tout à l’arrière, hors de la vue de l’automobiliste … Cela favoriserait la prise de conscience de certains effets néfastes. Qu’en pensez-vous ? 🙂

  2. struddel

    TJPSI : excellent 🙂

    Merci pour le lien vers l’étude très intéressante, à partager !

  3. tjpsi

    @NIC
    Tout à fait. Et même un cycliste inséré dans le traffic respire un air moins pollué que les automobilistes.
    D’ailleurs le taux de pollution diminue très sensiblement dès qu’on s’éloigne des pots d’échappement, d’où la nécessité de demander des pistes cyclables en site propre, au lieu de bandes cyclables sur la chaussée.

    Mais plus sérieusement sur l’histoire du pot dans l’habitacle :
    si les pots d’échappement et ce qui en sort étaient simplement visibles par les conducteurs, ce serait une belle avancée, permettant de voir quand la voiture crache salement (grosse accélération, vidange/révision à prévoir, …) et de « visualiser » un peu plus cette pollution permanente.

  4. Nic

    Peut être que ça pourrait inciter certains à moins prendre la voiture. Des gens qui, pour d’autres raisons aussi, tendent à vouloir moins prendre la voiture. Par contre pas sur que ça « dégoute » réellement la plupart des gens, étant donné que beaucoup de gens ne peuvent pas vivre sans voiture, déjà à la base (savoir s’ils ont raison ou pas de penser qu’ils ne peuvent pas vivre sans voiture est un autre débat).

    La cigarette est très nocive, et même si c’est une drogue, certes, les gens continuent de fumer et les jeunes continuent de commencer à fumer (je n’ai pas de chiffres, mais peut etre qu’il y en a moins qui commencent malgré tout ?). Je ne critique pas les fumeurs, je constate juste.
    Bref, comme la voiture est pratique, je pense qu’il va falloir y aller avant de faire peur aux gens avec des particules.
    Désolé pour ce défaitisme.

  5. pédibus

    « l […]e taux de pollution diminue très sensiblement dès qu’on s’éloigne des pots d’échappement, d’où la nécessité de demander des pistes cyclables en site propre, au lieu de bandes cyclables sur la chaussée. »

    En effet, les pistes elles-même sont trop souvent a proximité immédiate des axes de grande circulation, et même quand la place existe…

    A la pollution s’ajoute le bruit et une esthétique de carrosseries stockées ou circulantes…
    L’une des plus belles illustrations peut être trouvée sur google street view pour Bordeaux, sur les quais le long de la Garonne…

  6. apanivore

    Je conseille la lecture du dernier post d’Isabelle. Je cite : « Tous les orateurs sont aussi tombés d’accord sur le fait que si on ferme une route, il n’y a report de trafic ni sur les transports en commun ni sur les rues avoisinantes. 25% du trafic disparaît, c’est tout. On en vient même à se demander à quoi servait l’infrastructure qu’on a démolie, a remarqué un de ces messieurs. »

    Voila une bonne solution pour réduire la circulation (et donc la pollution) : fermer des routes et le trafic se volatilise. C’est juste magique.

  7. Pédibus

    Oui Apanivore le système automobile s’auto entretient : l’infrastructure nouvelle appelle un trafic supplémentaire qui appelle une fringale de projets nouveaux d’infrastructures… Et inversement un commencement de réduction du réseau routier appelle une baisse de trafic ; il me semble que l’économiste Frédéric Héran décrit bien le phénomène.

    Tout militerait donc pour une requalification viaire en défaveur de la motorisation individuelle pour in fine attraper un optimum du déplacement avec une tendance à annuler les externalités négatives de ce type de mobilité : moins de trafic automobile > moins de nuisances en ville > freinage de l’exode urbain > diminution du besoin d’infrastructures périurbaines > diminution du trafic supplémentaire… et une boucle possible est fermée…

  8. Jean-Marc

    L air est de plus en plus cancérigène en europe et dans le monde…
    (c.f. http://www.metronews.fr/info/la-pollution-de-l-air-exterieur-classee-cancerigene-par-l-oms/mmjq!MJfuyrajy5hE/ )

    mais on devrait s estimer heureux :

    au moins, il n est pas de plus en plus opaque, comme dans les mégalopoles chinoises :

    Pic exceptionnel de non-visibilité à Harbin en chine (ces situations sont de plus en plus fréquentes dans de très nombreuses villes.. mais d habitude, c est pour une visibilité réduite autour de… 50m…)

    http://www.metronews.fr/info/photos-chine-la-ville-de-harbin-plongee-dans-un-epais-brouillard-de-pollution/mmju!V23NQKpRCOtp/

    La différence… c est qu’à Harbin, la visibilité est tombée… à 10m

    Une des mesure prise par la municipalité, face à cette situation exceptionnelle :

    Comme il est particulièrement difficile de voir les feux, dans de telles conditions, les conducteurs ne seront pas sanctionnés s’ils passent au rouge.

    Normal, car il est bien connut que, dans le nuage de poussière, un piéton est bcp plus visible qu’un feu allumé…

    c.f. La circulation automobile est devenue extrêmement difficile. D’ailleurs, les automobilistes ayant brûlé des feux rouges parce qu’ils ne pouvaient pas distinguer clairement la couleur du feu « ne seront pas sanctionnés »

    Les conditions ne permettent pas de rouler dans de bonnes conditions de sécurité,
    donc, plutôt que d’interdire la circulation, [ce qui a quand même été fait pour les cars et…. les autoroutes (où on ne croise pas de piétons… donc où on pouvait logiquement autoriser les voitures à 10 ou 20km/h sans problème)],
    on permet aux conducteurs de ne plus respecter les règles et de rouler à l aveugle…

    25% !
    comme quoi, c est magique :
    supprimez un pont routier, ou rendez une rue piétonne, et la circulation et pollution diminueront au-delà de vos espérances…
    (Pédibus l a deja dit… mais je suis impressionné par ce chiffre).

  9. struddel

    Affligeant, et en cas de décès, la personne est disculpée ?

    Je ne pense pas non plus que montrer aux gens qu’ils polluent les inciterait à moins utiliser d’engin motorisé : j’ai alerté un collègue sur le fait que sa moto sentait vraiment mauvais quand il la garait le matin (juste à côté des vélos), ce sur quoi il m’a répondu « oui je sais bien ». Je lui ai demandais s’il comptait faire quelque chose et il m’a répondu « bah j’ai pas le choix ».

    L’idée de venir en train (train direct qui plus est) ne lui a pas traversé l »esprit. Et quand je lui ai proposé, il a souri.

    En revanche, une autre moto siège depuis vendredi à côté du parking vélo : la chaîne est déraillée, et visiblement, son propriétaire l’a laissée en plan pour l’instant : une idée pour moins de trafic motorisé ?

  10. pédibus

    Les Chinois : le socialisme de marché ménage bien le système automobile, même dans la pire des crises environnementales ; seule consolation pour les nostalgiques de l’ancien système, où un capitalisme centralisé prétendait rivaliser avec l’occident, l’influence soviétique est toujours là… puisqu’on s’amuse à la roulette russe avec les feux tricolores…

  11. tichit

    A quand un sitting dans les rues de Paris? Y a-t-il des volontaires?
    Comment interpeller la population autrement? des suggestions?

  12. Jean-Marc

    à Paris ?
    non merci…
    (enfin…le 6 novembre, au soir, je serai en IdF, mais à part à cette date, je n’y suis pas)

    Faut-il mieux interpeler des gens qui ne sont -à priori- pas plus intéressé par le sujet que celà
    OU
    faut-il aider ceux qui souhaitent (pour des raisons qui peuvent n’avoir aucun rapport avec la pollution) participer à la solution, à réussir leur conversion, leur passage au vélo ?

    Les 2 mon capitaines…

    Mais, la 1ere a tjrs un coté fusée de détresse :
    rien ne garantie jamais qu’une personne la voit, et vienne ou envoie des secours (elle peut très bien s’éclamer « Oh la belle rouge« , comme certains qui ont vu la voiture à jambes (http://carfree.fr/index.php/2013/10/15/la-voiture-a-jambes/)

    la 2eme… par l’exemple, par la pratique (chaque cycliste montre aux automobilistes qu’il est possible de se déplacer en vélo en ville… et même, lorsqu’on les double, qu’on peut se déplacer plus vite qu’eux), et par l’aide et les conseils apportés aux autres cyclistes, au moins, on voit qu’on a fait qq chose.

    Malheureusement, je n’ai pas trop de conseils, pour la 1ere méthode…

    Un T-shit, sur un cycliste, ou une jupette sur le garde-boue arrière (on la trouve dans les ressources de carfree), ou une étiquette sur sa selle « 0Gr de CO2″ y participe…
    Mais il y a 1 000 autres choses à faire, qui ont toutes des retombées incertaines.

  13. rmenard

    Même s’ils ne sont pas représentatifs, je constate que les commentaires sous les sites d’actu traitant du vélo ont souvent une réaction épidermique face aux cyclistes, et autres « khmers verts ».

    Peut être parce qu’au fond d’eux les gens sont conscients des problèmes posés par la voiture – mais eux « n’ont pas le choix », ou pas le courage, ou la peur d’enfourcher un vélo dans la circulation… – ils doivent donc se défendre plus ou moins violemment et accuser les cyclistes de tous les maux, pour protéger l’image qu’ils ont d’eux mêmes.

    C’est pourquoi il est possible qu’un t-shirt « 0gr de CO2 » ou autre message/action de ce type soit contre productif chez un pourcentage non négligeable d’automobilistes: et oui eux sont actuellement dans leurs voitures, ils sont en train de polluer, se sentent donc agressés et vont peut être plus détester le messager que comprendre le message.

    Les messages positifs, incitatifs, sont sûrement mieux acceptés.

    Cf http://www.rue89.com/2013/09/30/les-gens-detestent-les-ecolos-les-feministes-rien-change-246200

    Ceci étant dit, à un moment pour faire bouger les choses il faut concrètement accorder plus de place aux modes doux, et moins à la bagnole, et donc froisser une partie non négligeable de citoyens-électeurs.
    De même peut être qu’il faut à un moment des messages radicaux, mettant les gens devant leurs responsabilités.
    Gagner la bataille des idées car sinon rien ne changera. Et pour la gagner il faut l’engager, car en restant sur le vocabulaire et les concepts dominants le message ne peut pas passer.

    Je n’ai donc pas de réponse toute faite, simplement des interrogations sur les méthodes efficaces.

  14. tichit

    Je trouverais intéressant de bloquer une artère symbolisant le tout voiture. Je ne sais pas s’il y a déjà eu des actions similaires, je vais me renseigner…

  15. struddel

    Bloquer c’est se positionner en entraveur de libertés, ça ne passe pas, porter un message plein de bonnes intentions c’est passer pour un utopiste qui ne comprend rien aux réalités des choses, ça ne passe pas, dénoncer les problèmes qui se posent à tous c’est passer pour un alarmiste et un condescendant qui aurait mieux compris que tout le monde, ça ne passe pas.

    En démontrant que c’est faisable, que la vie continue et qu’il y a même de nombreux avantages autres que l’assouvissement des convictions dogmatiques, en prenant de la place et se multipliant, les automobilistes peuvent effectivement se retrouver de plus en plus gênés dans leur condition et en venir à se remettre en question malgré un discours très critique pour sauver les apparences.

  16. Nic

    J’aurai pas dit mieux struddel ! C’est tout à fait ça, il y a plein de méthodes qui ne marchent pas dans la plupart des cas. Et bloquer une artère ne va pas du tout faire réfléchir les automobilistes bloqués, ça va les énerver, voir même les braquer contre les cyclistes/piétons qui manifestent. Enfin moi je pense que ça m’énerverait en tout cas, et ce même si je suis d’accord.

    Malheureusement la méthode la plus efficace peut être, est de laisser le temps faire et les gens réfléchir par eux même. Ou bien, une mettre une grosse taxe bien dégueulasse sur le pétrole par exemple. Enfin, les 2 combinés plutôt. La taxe faisant office d’élément déclencheur à la réflexion (comment je vais faire pour payer moins cher ?). Après oui, je sais, il y a des gens qui sont dépendants de leur voiture et taxer fortement le pétrole serait dégueulasse en quelque part… mais je vois pas d’autre solution pour faire bouger efficacement et rapidement les choses en fait. J’ai bien dit efficacement et rapidement. Si vous avez des idées allez y c’est juste que je vois pas quoi faire d’autre (enfin de toutes façons vu que c’est pas moi qui décide de ce genre de choses…)

  17. Nic

    Enfin bon le pétrole deviendra de toutes façons très cher d’ici relativement peu longtemps (j’ose des chiffres très précis voyez) :p

  18. tichit

    A ma connaissance il n’y a pas de journée sans voiture à Paris, il faudrait la créer non? J’ai vécu cette expérience extraordinaire à Bruxelles, ça m’a fait un choc de réentendre des sons oubliés, m’approprier des espaces habituellement monopolisés par la circulation auto. Je ne crois pas que ce genre de journée soit vécue comme une entrave aux libertés, et cela ferait réfléchir pas mal de monde…

  19. tichit

    On peut toujours attendre que les automobilistes changent de comportement mais j’en doute fortement. Ce que je deteste le plus c’est l’argument qui consiste à dire que le vélo c’est bon pour les bobos des centres villes. Perso Je fais des trajets quotidiens entre paris et la banlieue en vélo. La seule véritable difficulté reste la cohabitation avec l’automobile et l’air irrespirable qui en dépend. Sans cela, mes trajets n’auraient que des avantages (economique, rapide, sain pour le corps, propice aux relations sociales..)
    Ces trajets me font prendre conscience de l’immense gachis que nous faisons du territoire, et de l’absence relative de vrai débat public.
    C’est pourquoi j’ai pensé à un sitting, mais peut etre avez vous raison; peut etre serait-ce contre productif…continuons a etre des marginaux.

  20. Jean-Marc

    Nous sommes, d années en années, en occident, et en particulier en france, de moins en moins des marginaux…

    Favoriser l arrivée de nouveaux pratiquants reste le meilleur moyen d être, au fur et à mesure, mieux pris en compte.

    Comme c est bon pour la santé, bon pour l économie, et bon pour la sécurité routière, on a -égoïstement- tout intérêt, qu’on soit cycliste OU NON, à favoriser le nombre de cyclistes chez soi.

  21. Jean-Marc

    On peut toujours attendre que les automobilistes changent de comportement mais j’en doute fortement.

    Tous les automobilistes, c est sûr que non,
    mais, si certains changent, ou si leurs enfants changent et ne deviennent pas des automobilistes, alors, sur le moyen terme, on a gagné.

    Hors, justement, en occident, malgré la conduite accompagnée, l’âge moyen d acquisition du permis, est en recul.
    Et le %age de jeunes sans permis en augmentation
    (ils ne font pas que le passer plus tard : certains, de plus en plus, ne le passent plus, contrairement à leurs parents)

  22. Pédibus

    Oui Jean-Marc, on peut oser l’optimisme pour le comportement attendu des nouvelles générations, sans toutefois être sûr de la cause de la désaffection de la pratique automobile : http://carfree.fr/index.php/2013/05/29/bruit-statistique-ou-indice-dune-modification-profonde-des-representations-et-des-modes-de-vie/

    Pour la note de lecture personnelle : http://www.fichier-pdf.fr/2013/05/27/note-lecture-anglais-enregistre-automatiquement/

    Pour le document de l’OCDE en anglais : http://www.internationaltransportforum.org/jtrc/DiscussionPapers/DP201309.pdf

    Enfin ce que j’ai pu retenir pour le détail qui nous intéresse:
    « […] Au cours des 10 à 15 dernières années le volume des déplacements automobile a vu sa croissance s’infléchir dans la zone OCDE, voire stopper ou baisser pour certains Etats. Les hypothèses explicatives, les implications politiques et les interrogations que suscite ce phénomène font l’objet de cet article.[…] Certains groupes ont des pratiques moins orientées vers l’automobile et plus en faveur d’alternatives. […] Des conditions économiques défavorables peuvent également faire obstacle à l’acquisition du permis de conduire ou d’une assurance, pour les jeunes en particulier. […] Baisse également chez les jeunes adultes (sans qu’on sache faire la part entre des habitudes différées dans le temps et un changement installé), sauf en France et au Japon. […] quelle responsabilité attribuer à l’évolution des représentations chez les jeunes adultes, comment la différencier de la question des revenus dans la baisse de leur pratique automobile? »

  23. Pédibus

    La « grosse taxe bien dégueulasse sur le pétrole » de NIC je la verrais bien remplacée par un bon vieux péage cordon urbain qui servirait à financer des transports publics urbains enfin efficaces (c’est-à-dire qui ne soient pas saturés et avec un vrai réseau en zone dense), ce qui clouerait le bec aux bagnolistes pervers évoquant le pauvre banlieusard captif de sa bousine…!

  24. Pédibus

    La difficulté à changer les comportements évoquée par R Ménard me renforce dans mon désir de lire  » Pourquoi tardons-nous tant à devenir écologistes ? (Société écologique et post-modernité) », ouvrage collectif sous la direction de Denis Duclos, paru à L’Harmattan, Paris, Avril 2007. Mais peut être quelqu’un en a-t-il déjà parlé ici ?…

    Avec le lien suivant pour en extraire quelques pages :
    http://www.didactibook.com/extract/show/75170‎

  25. tjpsi

    Très bien résumé STRUDDEL ! Pour avoir testé diverses voies de « communication » avec les automobilistes, aucune n’a l’air de trop marcher. Quand on est en voiture, on est dans sa bulle, et éventuellement dans un sentiment de culpabilité, qui bloquent la réception du message.

    Peut-être, comme tu dis RMENARD, trouver un message positif et non culpabilisant. Par exemple un t-shirt avec simplement marqué « LIBRE », ça peut faire plus réfléchir… A tester 🙂

    Ou alors, il faudrait imaginer une façon « d’accompagner le changement », en utilisant les mêmes ficelles que les petits génies du marketing, pour faire passer les automobilistes de la pensée « je ne me sens pas concerné par un autre moyen de locomotion » à celle « comment ai-je pu rester assujetti tant de temps à la voiture ? ».
    Dans cette idée, ceux qui ont switché de la voiture vers d’autres modes de transport peuvent essayer de retrouver les éléments déclencheurs qui les ont conduits à ce changement, et essayer de les reproduire pour les autres.

    ———-

    Sinon pour les autres solutions, je serais assez d’accord pour une vraie taxe pétrole (mais quid des voitures électriques ?). Pour cela il faudrait qu’elle soit progressive dans le temps, avec un prix de l’essence clairement annoncé à l’avance (ex : 2€/litre en 2015, 3€ en 2020, …) pour laisser à chacun le temps de s’organiser ; et subventionner les personnes à mobilité réduite pour qu’elles puissent continuer à se déplacer en voiture. Par contre, si ce genre de décision n’est pas prise à une échelle large (ex : européenne), les frontaliers iront faire le plein à l’étranger, d’où des km parcourus en plus et de l’inégalité … Pas simple !

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