Le vélo au quotidien

Je remercie l’excellente revue S!lence, dont je conseille la lecture, qui a consacré une page entière à mon dernier livre intitulé « Vélogistique » dans son édition de mai dernier.

L’exemplaire de S!lence est téléchargeable ici. Vous trouverez ci-dessous une copie de la page en question ainsi que le texte de l’article.

velo-au-quotidien
Le vélo au quotidien

La bicyclette n’est pas seulement un mode de déplacement efficace et pertinent. C’est aussi probablement l’outil le plus adapté au transport de marchandises en ville, que ce soit par les particuliers ou les professionnels.

Un vélo ne coûte pas cher, ne pollue pas, n’émet pas de CO2 dans l’atmosphère, ne fait pas de bruit, ne prend pas beaucoup de place, n’est pas dangereux et va sensiblement à la vitesse moyenne d’un véhicule motorisé en milieu urbain, et parfois même plus vite !

Si la logistique du vélo possède un glorieux passé, elle est désormais tout à fait inscrite dans le présent et elle est assurée d’occuper un bonne place dans le futur. Aujourd’hui, de plus en plus de gens utilisent le vélo pour transporter des marchandises ou créer une activité professionnelle. Depuis quelques années, on constate une explosion du nombre d’entreprises basées sur l’utilisation du vélo, et pas seulement dans le domaine de la livraison.

Partout dans le monde, dans d’innombrables villes et situations et pour d’innombrables raisons, les gens utilisent quotidiennement le vélo pour le transport des enfants, des courses ou des marchandises, parfois lourdes et encombrantes.

Que ce soit avec une remorque ou un vélo-cargo (cargo bike), on peut transporter à peu près tout ce qui est transportable à vélo. Avec près de 400 photographies provenant de plus d’une centaine de villes situées sur les cinq continents, Marcel Robert nous montre comment la vélogistique est non seulement possible, mais aussi plus que jamais nécessaire.

Lire aussi :  Présidentielles 2012 : Un candidat décroissant fait un tour de France à vélo

Vélogistique,
Marcel Robert, Carfree Éditions, 2013, 166 p.,
www.blurb.fr/b/4952538-velogistique

Source: http://www.revuesilence.net

6 commentaires sur “Le vélo au quotidien

  1. Le cyclo vengeur remasqué

    « Un vélo ne coûte pas cher, ne pollue pas, n’émet pas de CO2 dans l’atmosphère, ne fait pas de bruit, ne prend pas beaucoup de place, n’est pas dangereux et va sensiblement à la vitesse moyenne d’un véhicule motorisé en milieu urbain, et parfois même plus vite ! »

     

    Les freins, les pneus, la peinture, le cadre, la conception, les accessoires et cætera…Il faut polluer pour produire et entretenir un vélo, Marcel.

  2. Jean-Marc

    et 0.9999999 n est pas égal à 1…….

     

    c est une question d ordre de grande, le cyclo vengeur remasqué :entre produire 20kg (ou moins) de matières pour un vélo,

    OU 1 600kg pour une voiture,

    Soit80 fois plus,

    en sachant qu’un vélo qui roule, sert facilement 20 ans et plus, contre 7 pour une voiture, vu les primes à la casse qui passent leur temps à fleurir (10 000 la dernière…)

    soit une production 240 fois moindre de matériel final (et -sauf VAE- sans électronique, sans batterie pour le vélo = un kilo de vélo est plus propre qu’un kilo de voiture).

    Puis, niveau usage, le différenciel est encore pire :

    un jeu de pneu par an, un chaine par an (par exemple)

    contre 1 jeu de pneu, un/des bout/s de tôle, des pklaquettes de freins, plein d huile… et autour de 500l de carburant par an,

    On a bien, en 1ere approximation, en les comparant, une non pollution pour le vélo par rapport à la voiture.

    Mais tu as raison de soulever le pb :

    si tu as une voiture, que tu l utilises 99,9%, et que 0,1% des fois, tu utilises un vélo,

    alors, tes 3 trajets en vélo par an, malgré le non usage de ta voiture pour ces 3 trajets, n est sans doute pas compensé par l achat d’un vélo neuf (s’il s agit d’un vieux clou récupéré de ton grand-père, alors SI, même 3 pauvres trajets qui ne sont pas fait en voiture, sont un bénéfice)

    Le vélo n est utile que si on s en sert, au lieu d un autre mode de transport plus polluant.

    s’il rouille dans le garage, ou si on s achete un vélo d appartement ou un VTT ne servant que sur des parcours VTT, et qu’on n enlève aucun de nos trajets motorisés, il ne favorise pas l apaisement de la vitesse, la diminution de la congestion, la baisse des accidents, ni, non plus, par rapport aux autres modes de déplacements, la diminution de pollution.

    Ainsi, c est l usage du vélo qui fait qu’il est polluant (gadget en plus qui ne sert pas, comme par ex. un VAE ou un segway qui rouilleraient dans la cave), ou au contraire non polluant (un vélo urbain quotidien, ou occasionnel)

  3. Jean-Marc

    Reiser avait fait un dessin là-dessus :

    une planche à voile personnelle consomme plus de 10l/100km : une planche à voile sur une galerie rajoute de 5 à 10% de conso en plus. et, donc, pour 2x500km, va rajouter, pour une voiture consommant 5l au 100, 5l de sur-consommation sur l aller-retour maison-plage (sauf pour les normands, bretons,… et Brice de Nice).

    donc il faudrait faire au moins 50km de voile sur le rivage, pour qu’une telle planche ne connsomme QUE 10l/100.

  4. Le cyclo vengeur remasqué

    Ou-ai je parlé de voiture ou autre mode de transport ?

    Un vélo pousse dans les arbres ?
    Dire que le vélo pollue moins que la voiture c’est incontestable et vrai.
    Dire que le vélo ne pollue pas comme Marcel l’écrit, c’est FAUX. Il faut polluer pour produire un vélo et polluer pour fabriquer les pièces qui servent à entretenir ce vélo (pétrole pour les pneus et plastiques, piles pour les lampes, aluminium, peinture. et cætera) Point.

  5. Avatar photoMarcel Robert Auteur

    Coucou, c’est Marcel, celui qui écrit des trucs « FAUX« …

    Je ne comprends pas trop pourquoi tu fais une fixette sur le fait que le « vélo pollue »… En effet, tu fais l’impasse sur tout le reste de ma phrase qui est tout aussi fausse: le vélo émet du CO2 (du fait de la production et des émissions de celui qui pédale), le vélo fait du bruit aussi (en tout cas le mien avec son dring-dring et avec le bruit assez net du frottement des pneus sur le bitume). Le vélo coûte cher aussi, du moins si on compare son prix avec celui d’une baguette de pain. Le vélo prend de la place enfin, en tout cas plus de place qu’une trottinette.

    Donc, oui le vélo, c’est mal. C’est juste ‘beaucoup » moins mal que la voiture ou le camion si on fait une comparaison. Ah pardon, c’est vrai, tu ne « parles pas de voiture ou d’autre mode de transport ». Sauf que moi j’en parle, comme tu as du le voir puisque tu as eu la gentillesse de citer toute ma phrase in extenso, phrase qui se termine par une comparaison du vélo… avec un « véhicule motorisé en milieu urbain »…

  6. Zeed

    Le vélo est le moyen de transport le plus propre, le plus beau et le plus bel outil d’évasion que l’homme ait pu créer, inutile de lui chercher une part de responsabilité polluantogène . Après tout, même pour nos fringues de tous les jours, de la pollution est générée alors…

Les commentaires sont clos.