Rue de l’Avenir soutient la démarche Ville 30

Le gouvernement s’apprête à autoriser les Maires à abaisser la vitesse sur de grandes parties ou même la totalité de leur agglomération ce qui va faciliter la mise en œuvre de limitations de vitesse en-dessous de 50 km/h.

MESURE 10 : « Permettre aux maires d’abaisser la vitesse sur de grandes parties, voire sur la totalité de l’agglomération (et non plus uniquement dans quelques rues), pour réduire le nombre et la gravité des collisions. » Source: les 26 mesures du Plan du Ministre de l’intérieur

Vous êtes tenté de proposer ou mettre en œuvre une telle mesure dans votre territoire. L’association Rue de l’Avenir vous donne des éléments pour convaincre, des exemples de démarches, de campagnes de communication, de moyens techniques, de moyens de contrôle, etc. De nombreux exemples se situent en Ile de France  pour prendre facilement des contacts ou aller voir sur place.

Une rubrique Démarche Ville 30 est en effet désormais en place sur le site de Rue de l’avenir.

Dans cette page un paragraphe « la démarche ville 30 se développe en France » contient un premier inventaire des villes

Le lien : Répertoire partiel des villes françaises ayant engagé une démarche ville 30

Cette rubrique Démarche ville 30 est une première approche.

http://www.ruedelavenir.com/

9 commentaires sur “Rue de l’Avenir soutient la démarche Ville 30

  1. Vincent

    Mettre des rues à 30, c’est bien.

    Faire effectivement respecter ces limitations de vitesse, c’est mieux.

    Quels dispositifs pour empêcher les conducteurs de dépasser ces limites?

  2. Jean-Claude FRAIOLI

    Vincent a raison, à Paris des rues et des avenues sont limitées à 30km/h, voir 15km/h dans les quartiers piétons. Je n’y ai jamais vu de contrôle de vitesse. Décider un loi c’est bien, la faire appliquer c’est mieux. Il en est de même pour le stationnement anarchique des grandes villes.

  3. SEUZARET

    « Le gouvernement s’apprête à autoriser les Maires à abaisser la vitesse sur de grandes parties ou même la totalité de leur agglomération ce qui va faciliter la mise en œuvre de limitations de vitesse en-dessous de 50 km/h. »

    Cette mesure est bizarre car jusqu’à preuve du contraire les maires avaient parfaitement cette possibilité. Exemple Lorient.

    Ne s’agit-il pas plutôt d’un effet de manche pour faire croire que l’on agit?

    Alors que dans les faits et les cerveaux de nos édiles: à partir de dorénavant nous continueront à faire comme d’habitude c’est à dire rien!

  4. Jean-Marc

    Seuzaret, je suppose que c est la démarche administrative qui serait simplifiée, rendue plus directe :

    le maire / le conseil municipal deviendrai décisionnaires, et n auraient plus besoin d exposer leurs demandes de modifications au préfet.

    Au pire, le préfet serait juste informé, servirait juste à enregistrer les décisions, au lieu de les valider/rejeter.

  5. Jean-Marc

    En sachant qu’une telle municipalisation des vitesses n est pas obligatoirement une bonne idée :

    un maire doit plaire à ses électeurs… et donc souvent cherche  à plaire aux automobilistes.

    malheureusement, un préfet cherche souvent à plaire à l emplois, aux industriels et autres bétonneurs/bitumeurs…

    si bien que je ne sais pas laquelle des 2 mesures est la mieux/la moins pire…

     

    niveau démocratie directe, cette évolution serait positive; niveau évolution+/- rapide des vitesses légales des rues, je ne sais pas.

    Cependant, j ai mon idée :

    Le passage au 60km/h puis au 50 en ville, ont été des lois nationales

    => SEULES les lois nationales accélèrent vraiment les choses au niveau du pays, par ex :

    – passage du 50 au 45;

    – passage du 50 par défaut et l’exception à justifier au 30, au 30 par défaut, et l exception à justifier au (50) 45km/h

    – obligation d avoir au moins X % de m de voirie piéton (5% par ex) et/ou au moins Y m par 1 000 habitants sous peine d amendes

    – autres lois protegeant les citoyens, les citadins, et favorisant la vie dans la cité.

  6. Jean-Marc

    On le voit bien avec le tournez-à-droite cycliste, qui a déjà 4 ans, mais qui n est pas une mesure nationale obligatoire par défaut

    mais un choix des municipalités => cela se traine, il n avance quasi pas :

    chez moi, qq 10aines de carrefours sur plusieurs 10aines (100aines?) de milliers sont en « expérimentation »…

    et, au vu du rythme de modification actuelle, dans plusieurs 10aines d années, seule une minorité des carrefours de ma ville l autoriseront…

    +/- 25-30 ans qui sont ainsi en train d’être perdus sur l’incitation à faire du vélo par les citadins + des cyclistes/des groupements-asso de cyclistes qui s’épuisent/se désespèrent en réu infructueuses et longues avec les municipalités, pour obtenir tel ou tel carrefour supplémentaire « expérimentant » le tournez-à-droite.

    Rajouter en plus les vitesses dans ces réu où on nous apprend qu’on est bien d accord avec nous, et qu’on fait un travail formidable, mais que celà prend du temps, qu’il faut prendre les différents avis, pour mieux ne jamais rien faire, ce n est pas ce qui me semble important ni intéressant…

  7. Jean-Marc

    sinon, dans le lien des propositions de la sécu routière , du plan d’action pour la sécurité routière

    http://mobile.interieur.gouv.fr/Actualites/Communiques/Securite-routiere-26-mesures-pour-une-nouvelle-mobilisation

     

    la mesure UNE est :

    « Modernisation accrue de l’enseignement de la conduite, en lien avec les formateurs agréés. La réforme du permis de conduire ouvre la conduite accompagnée dès 15 ans avec possibilité de passer l’examen de conduite à 17 ans et demi : des jeunes conducteurs mieux formés, c’est une accidentalité réduite. »

    il faut savoir, que la conduite accompagnée, entrainant un apprentissage plus long, permet de réduire les accidents, et accidents mortels par la suite. Et que plus l apprentissage est long, plus la sécurité future est assurée

    MAIS qu’à âge égal, plus on obtiens tôt son permis, plus on meurt/on a d accidents graves :

    passer de 17 à 15 ans va donc aggraver très fortement la situation…

     

    (c est entre 15 et 25 qu’il y a le plus d accidents mortels, surtout par des jeunes hommes : ils réussissent déjà à se tuer avec un scooter peu puissant… une voiture, bien plus puissante et permettant de transporter plus de monde avec eux, leur permettra de mieux rendre mortels leurs accidents, et d écourter la vie de plus de passagers)

    et, comme c est la 1ere mesure, celle mise en avant, dans la longue liste, elle risque d être une des très rare à être adoptée…

     

    N.B. si cette loi, mortelle et idiote, complètement sordide, du passage à 15ans est votée, elle sera une loi nationale applicable du jour au lendemain à toutes les auto-école, partout sur le territoire.

    Elle ne sera pas une loi municipalisée, mettant 30 ans à ne toujours pas être appliquée…

    On avait plus de 40 000 morts par an dans les années 70 => RIEN n oblige à avoir moins de 3 500 morts par an, comme actuellement : chaque mesure stupide peut permettre de retrouver des niveaux bien pire qu’actuellement…

    (ou empêcher que ce chiffre réduise)

    précision : les auto-école manifestent actuellement CONTRE la diminution possible à moins de 20 heures de cours de conduite; manifestations soit-disant pour éviter les accidents, pour garder un enseignement de qualité.

    Possible… mais cela ressemble étrangement à une protection de leur business, de leur revenus : chaque leçon en plus/en moins leur rapporte plus/moins d argent…

    Par contre, on ne les entend pas du tout se mobiliser contre le passage mortel à 15 ans, qui pourrait leur apporter plus de clients pendant qq années… étrange…

    Si bien que leur motivation de « protection des conducteurs » ne parait pas si évidente que cela…

  8. SEUZARET

    deux remarques rapides:

    1) notre association cycliste peut constater que les maires et leur services techniques font beaucoup de bêtises voire d’illégalité dans les aménagements et la pose des signalisations.

    2) les moniteurs d’auto-école auraient besoin d’une sérieuse formation sur le partage de la voirie et la bonne cohabitation auto-vélo en milieu urbain. ils ont le sentiment que la rue est un espace réservé aux véhicules motorisés.

    trois exemples issus d’un vécu personnel:

    a) dans une rue en pente, dans le sens montant la ville de Dijon a aménagé sur le trottoir assez étroit une bande cyclable avec le panneau carré (donc caractère non obligatoire). La cohabitation piéton-vélo étant délicate, je reste généralement sur la chaussée. une voiture école me dépasse et la monitrice me signale avec virulence qu’il y a une piste; traduction, pour elle je n’étais pas à ma place.

    b) Une voiture école me dépasse à vive allure sans respecter le 1 mètre réglementaire. une seule personne dans l’habitacle. il ne s’agissait donc pas d’une faute d’élève en apprentissage mais bien d’un moniteur.

    c) quand mon fils a passé le permis en conduite accompagnée, j’ai assisté à un cours en tant qu’accompagnateur à l’arrière. A un feu rouge avec sas de sécurité pour vélo, le moniteur dit à mon fils en apprentissage qui s’était arrêté correctement: « avance toi sinon tu gènes les voitures derrière qui  veulent tourner à droite » (sic).

     

     

     

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