Comment construire un lave-linge à pédales

Le vélo n’est pas seulement le mode de déplacement idéal. Il permet aussi, moyennant un peu de bricolage, de laver son linge… Ce lave-linge a effectué plusieurs centaines de cycles sans aucun problème.

Le lave-linge est le point noir des petites installations autonomes. En effet, alors qu’une petite production électrique permet de couvrir les besoins de base d’une habitation, la gourmandise en électricité d’un lave-linge (même sans la résistance) le disqualifie immédiatement. A moins d’augmenter considérablement sa capacité de production, aucune solution électrique n’est envisageable.

L’option groupe électrogène, vu le cortège de nuisances qui l’accompagne : bruit, pollution, carburant non renouvelable, coût d’acquisition, ne peut être qu’une solution de dépannage, en utilisant si possible un groupe Diesel qui carbure à l’huile.

Le recours au lavomatic est aussi très contraignant: déplacements, prix.

Le lave-linge à pédales est un outil simple, efficace, quasi gratuit.

Sa fabrication, son utilisation et sa maintenance sont accessible à tous et à toutes. En utilisant l’énergie musculaire, il permet de faire un grand pas vers l’autonomie énergétique.

Pour construire son lave-linge à pédales, c’est ici:
https://www.outils-autonomie.fr/outils/lave-linge-à-pédales/

3 commentaires sur “Comment construire un lave-linge à pédales

  1. Lomoberet

    REMARQUE :

    Tu fais la lessive à la main avec une lessiveuse dans la cour de la ferme comme ma mémé, ou dans le lavabo comme ma petite-fille qui est étudiante, et tu n’as pas besoin de fabriquer ce gros truc encombrant et qui demande certainement plus d’énergie musculaire que le même travail fait traditionnellement.

  2. Jean-Marc

    Oui, Lomoberet,

    mais c est sans doute plus rapide avec une machine à pédale :

    Si tu as 1 ou 2kg, autant le faire à la main.

    Mais pas sûr que bcp de gens aient le temps (ou l envie) de passer plus de 20 minutes à taper à la main, pour faire leurs 5 ou 10kg de linge.

  3. pédibus

    et je dirais même plus : mieux vaut mettre le grand braquet pour essorer quelques kilos de linge mouillé, horriblement lourd, que d’abîmer les paluches et les biscoteaux de la petite fille à l’homme au béret…

    sinon, plus sérieux, il serait sans doute intéressant que les sociétés de récup* et de réinsertion se diversifient et tâchent de fabriquer et de commercialiser lave-linge à pédales ou véloculteurs, avec une bonne combine en direction des BTS/IUT de génie mécanique…

     

    *http://www.envie.org/index.php?option=com_content&view=article&id=157&Itemid=273

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