À bicyclette! Une petite histoire du vélo

Le Conservatoire numérique des Arts et Métiers (Cnum) a mis en ligne sur internet une exposition virtuelle consacrée à l’histoire du vélo. Son titre est « À bicyclette! Une petite histoire du vélo ».

Comme l’automobile, comme l’avion, le vélo actuel est le résultat d’une foule d’inventions qui se sont succédé depuis le XIXe siècle. Son histoire commence avec la draisienne en 1817, simple « machine à courir » que l’on fait avancer en poussant sur le sol avec les pieds. Elle se poursuit avec l’ajout des pédales par la famille Michaux dans les années 1860, l’apparition du « grand-bi » en 1870 et l’invention de la chaîne de transmission. Dans les années 1880, la bicyclette Rover apparaît ainsi comme la première bicyclette moderne. Les coûts de production baissent et le vélo va alors se démocratiser à partir de 1890, connaissant un véritable âge d’or qui s’achèvera avec le développement de l’automobile qu’il aura contribué à inspirer. Objet de loisirs, écologique et économique, le vélo redevient aujourd’hui à la mode, bénéficiant de l’intérêt pour les énergies vertes et les problématiques de santé.

Accéder à l’exposition virtuelle:
http://cnum.cnam.fr/expo_virtuelle/velo/page_accueil_velo.html

3 commentaires sur “À bicyclette! Une petite histoire du vélo

  1. pédibus

    Une bien belle illustration pour cet article, qui télescope les époques, avec l’actualité du Brompton: Marcel peut-il nous en dire davantage sur la source et bien sûr la date de cette photo de vélo pliant…?

    …toutes proportions gardées on a un effet de sidération sur la modernité de l’engin, équivalent à ce que pourraient ressentir  nos contemporains devant le « modèle d’hélicoptère » dessiné par le grand Léonard, à l’époque des humanistes de la Renaissance…

  2. Hdkw

    Grâce à cette nouvelle vitesse, les cyclistes peuvent quotidiennement parcourir des distances plus grandes, notamment pour se rendre sur leur lieu de travail. La bicyclette contribue indirectement à l’étalement urbain.

    Et que dire des esclaves de l’auto qui 100 ans plus tard font plus de 100km par jour pour travailler!

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