Un dimanche parfait…

C’est un beau dimanche du mois d’Août. Monsieur Jean se lève et constate que le temps est fort agréable aujourd’hui. Il fait relativement frais (22°C), le vent est faible et le ciel légèrement nuageux: c’est une météo idéale pour… Diantre! Mr Jean réalise – tout de bloc – deux choses: c’est en effet une météo idéale pour une balade à vélo et (fichtre!) cela fait bien dix ans qu’il n’est pas monté en selle…

Il y a bien ce jour où il s’est juché sur la bicyclette de son fiston, qu’il devait réparer (Mr Jean est bricoleur), pour en vérifier l’alignement du guidon et de la roue, mais bon… On ne peut guère appeler ça faire du vélo. Dix ans, tout de même! Que le temps passe vite. C’est qu’il y a eu les enfants (le fiston a une sœur), la nouvelle maison dont il fallait suivre la construction dans ce nouveau petit lotissement des quartiers nord, le bailleur qui avait promis 150m2 et qui, en vrai, ont tout l’air d’avoir été divisés par deux, les courses à faire le week-end, ce parking d’hypermarché qui est toujours plein et dans lequel on passe toujours une heure à trouver une place…

Brouhloulou! Mr Jean s’ébroue et chasse ces mauvaises pensées: aujourd’hui, il n’y a que lui (Madame Jean et les enfants dorment encore), le beau temps et… Foutredieu! Pas de vélo! Ou, peut-être? Avant même de dire “escalier”, Mr Jean est déjà à la cave et déclenche une tornade de cartons pour retrouver… Oh…! Sa bonne vieille bicyclette Peugeot. Elle est là, elle est encore belle, elle l’attendait. Ses pneus bicolores, sa grosse sonnette, ses petites pédales, son porte-bagages… Ah, ce porte-bagages… Mr Jean s’accorde une pensée grivoise et repense à toutes les filles – ses amours de jeunesse – qui ont ici accepté de poser leurs fesses délicates, en pliant soigneusement leur jupe sur leurs cuisses, “parce que sinon, ça fait des marques”. Il y avait aussi Mar… Martine? Ou était-ce Margueritte? Peu importe, celle-là qui, un jour d’autonome, avait laissé s’échapper un adorable “oh!” lorsque ses cuisses avait rencontré le métal froid. Depuis, Mr Jean (qu’on appelait alors “Victor”, tout simplement), attachait toujours un petit coussin à son porte-bagages, au cas où une paire de fesse souhaiterait venir s’y poser… Le coussin avait laissé des plumes; il en retrouve une, coincée dans la ferraille, et Mr Jean est ému.

Toutefois, passée l’émotion, Mr Jean n’a pas oublié son projet premier: la balade. La vieille bicyclette, bien qu’élégante, est malheureusement dans un piteux état; l’abandon lui sied mal, les pneus sont disloqués et la chaîne rouillée. Peu importe, Mr Jean saute dans sa voiture et file aussitôt au Décathlon de la zone commerciale périphérique. Madame Jean, comme nous l’avons fait remarquer, dort encore, et personne ne pourra donc lui reprocher un achat compulsif.

Tout s’enchaîne très vite, ce matin, pour Mr Jean: la météo, la bicyclette, les souvenirs, Décathlon, le petit vendeur qui lui conseille un VTT d’entrée de gamme sans prétention (notre heureux acheteur se dit qu’il prendra peut-être mieux plus tard, si ça lui plaît), le choix d’un itinéraire cyclable, l’imaginaire touristique qui tourne à plein régime: montagnes, paysages, forêts, sensations, pleine nature, dépassement de soi, patrimoine, découverte… PAF ! Mr Jean a trouvé un super circuit à seulement une vingtaine de kilomètres de chez lui. Il fourre aussitôt le vélo dans le coffre (de la voiture), enfile son vieux lycra et démarre bruyamment pour sa balade. En chemin, il se souvient qu’il a oublié de laisser un petit mot sur la table pour prévenir de son départ, mais bon, “pas grave”: il a son portable avec encore une moité de batterie.

Déclarons le tout de suite: la balade de Mr Jean n’a pas été à la hauteur de ses espérances. Il faut dire qu’il n’avait pas roulé depuis longtemps et qu’il “n’est plus tout jeune”… Les côtes ont été plus dures que ce qu’il pensait (dans sa jeunesse, pourtant, il pouvait les gravir sans problème et avec une minette sur son porte-bagages) et – le ciel s’étant brusquement dégagé – il s’est brûlé les épaules au soleil. En chemin, il a aussi eu le malheur de faire un détour et de sortir de l’itinéraire balisé pour passer voir “cette petite chapelle” qu’il avait aperçue sur les dépliants de l’Office de Tourisme local… Il s’est alors retrouvé sur une départementale où tout le monde le doublait à 90 en klaxonnant, ce qui malmenait son pauvre cœur déjà fragilisé par les côtes à 5%… La chapelle, en plus, n’est plus si belle depuis qu’on lui a collé des places de parking et une station essence; il a eu beau essayer de faire une photo avec son portable (pour la montrer à sa femme) et de trouver un angle “dégagé” de voitures, mais rien n’y fait. Il s’est résolu à acheter, au café-presse du coin, une carte postale de l’église dans les années 50 (on n’y voit que deux-trois voitures, plutôt belles au demeurant).

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Revenu à la maison, il s’est fait enguirlander par sa femme “qui essaye de le joindre depuis deux heures”; il s’est défendu, s’est excusé, lui a montré sa carte postale mais rien n’y fait: elle l’accuse d’avoir une maîtresse. C’est le comble pour Mr Jean, lui qui se présente comme un rempart des “vraies valeurs” et de la fidélité, mais – en même temps – il repense à sa bicyclette (celle qui est dans le garage) et ne peut cacher un rougissement quant à son moment de nostalgie grivoise. Cela n’échappe pas à Mme Jean qui, au sommet de son humeur, laisse glisser un regard atterré sur son mari et remarque les bas en lycra, couverts de boue (il avait plu la veille). L’horrible vérité éclate alors qu’elle découvre – dans le coffre de la voiture, lui aussi couvert de boue – le VTT flambant neuf, bien que sali. Mme Jean est bouche bée, Mr Jean se confond en explications pour justifier cette modeste dépense (“seulement 199€, ma chérie…”), Mme Jean rentre et se laisse tomber dans le canapé, Mr Jean – par ailleurs épuisé par sa balade – prend alors le vélo et l’envoie rejoindre son ancêtre au garage. C’en est fini du vélo pour Mr Jean. Le soir même, il poste une annonce sur le Bon Coin, que nous restituons ici par soucis de véracité: l’annonce de Mr Jean sur le Bon coin

Note de fin

Des témoignages anonymes nous signalent que Mr Jean aurait donné une seconde chance à son VTT, avant qu’il soit vendu: en ville, cette fois. Car – après tout – il a toujours remarqué ces pistes cyclables au bord des rues, sans trop comprendre leur utilité mis à part celle de limiter les places de stationnement… Mr Jean aurait ainsi été aperçu dans le centre-ville de B****-**-******, sur son VTT, et aurait à nouveau rencontré de nombreuses déconvenues: de son propre aveu, il aurait avoué être surpris par la densité du trafic automobile et par le manque de “civisme” de ses compatriotes. N’est-il pas, après tout, un usager de la route comme les autres? De quel endroit cet autre Monsieur lui avait-il refusé la priorité? Et celui-ci, comment osait-il se stationner sur “sa” piste cyclable?? D’ailleurs, celui-là, que fait-il seulement à passer par le centre-ville, alors qu’il pourrait emprunter le périphérique??? Mr Jean, promeneur du dimanche, cycliste d’un jour, serait ainsi devenu militant (l’espace d’un instant). Probablement effrayé par ses propres idées et ce renversement complet de perspective idéologique, on l’aurait ainsi vu rentrer chez lui, dans son quartier pavillonnaire, à vélo toujours, et l’air pensif. Nous ne savons pas s’il a finalement vendu son vélo. Nous avons cependant ouï dire que Mr Jean, à la suite de ce dimanche bouleversant, aurait quitté sa femme et sa banlieue résidentielle, aurait déménagé en centre-ville et aurait lancé une ferme urbaine, ainsi qu’un service de livraison à vélo. Nous ne pouvons garantir la véracité de ses informations, ayant nous-même quitté la ville de B****-**-******, mais d’anciens amis de source sûre nous ont enfin affirmé avoir aperçu une bicyclette Peugeot à l’air fraîchement retapée en train d’arpenter les rues du centre-ville…

Image: http://carfree.fr/index.php/2011/03/08/propagande-verte/

17 commentaires sur “Un dimanche parfait…

  1. emmp

    Pauvre Monsieur Jean ! C’est ballot d’avoir mis si longtemps à comprendre. J’aurais bien lu son annonce, mais elle n’est plus disponible. Aurait-il trouvé un péquin pour lui racheter son engin avant de le revendre à son tour ?

    Allez, bonne balade (en écoutant une ballade) ? 🙂

  2. pim

    Un moment poétique.

    (Moins poétique) Décat, ca fait parti des magasins qui ouvrent le dimanche? Une anticipation de la loi Macron?

     

     

  3. Hub Lot Auteur

    woops ! Cette malheureuse faute d’orthographe m’avait échappée (pour ma défense, l’article fut écrit un dimanche – pluvieux – et par esprit embrumé du matin). Merci pour votre vigilance !

    Quant à l’annonce, qui sait ! Après son expérience en ville, peut-être Mr Jean a-t-il trouvé lâché sa camelote Décathlon, au profit de sa bonne vieille bicyclette retapée ? On lui souhaite, en tout cas.

  4. Hub Lot Auteur

    woops ! Cette malheureuse faute d’orthographe m’avait échappée (pour ma défense, l’article fut écrit un dimanche – pluvieux – et par un esprit embrumé du matin). Merci pour votre vigilance !
    Quant à l’annonce, qui sait ! Après son expérience en ville, peut-être Mr Jean a-t-il lâché sa camelote Décathlon, au profit de sa bonne vieille bicyclette retapée ? On lui souhaite, en tout cas.

    Pfiouh… décidément, mieux vaut éviter d’écrire avant le déjeuner 😀

  5. Alain

    Voici donc pile poil le résumé de pourquoi les magasins de vélo meurent les uns derrière les autres:

    Mr Jean a été acheter son vélo à Decathlon et reconnait que c’est une merde. Et passe à un vélo Peugeot des années 70/80. Et pendant ce temps là, que font les magasins de vélos? Ils attendent cruellement le client qui désirera rentrer dans le vélo du 21ième siècle: celui qui soutient le petit commerce.

    Vous me direz que M. Jean joue la carte écologique en faisant de l’économie circulaire… Mais mon petit doigt me dit que M. Jean a sans doute un écran plat pour regarder nagui et un téléphone intelligent qui est en à sa version 6+, ce qui est le summum du monde moderne.

    Ce ressenti provient directement d’un magasin de vélos où passent les clients avec des vieux vélos irréparables pour certains, qui vous disent que c’est de l’écologie parce que c’est idiot de jeter une chose qui marche , mais ne répondent pas quand on leur demande si ils ont conservé une vieille voiture, si leur télé est toujours noir et blanc, et si leur portable n’a pas d’écran intelligent, alors que tous ces objets sont jetés même quand ils marchent.
    D’ailleurs, ils font tout un cinema quand on leur dit que certaines pièces ne se fabriquent plus. Rendez-vous compte… Une pièce détachée des années 50 ne se trouve plus. A l’heure où un téléphone portable a une durée de vie de 18 mois, et un ordinateur 4 ans, et que certains clients ont 2 téléphones dans la main… Une autre fois, un client a refusé d’acheter une paire de patins de freins à 2,5 euros parce qu’elle était emballée dans un plastique et que ce n’est pas écologique.

  6. Millan-Brun Anne-Lise

    Merci pour cette jolie fiction optimiste, qui nous enseigne entre autre qu’il n’existe pas d’automobilistes ou de motards indécrottables, finalement, seulement des gens qui ne se permettent pas assez de rêver.

     

  7. Hub Lot Auteur

    Merci pour cette jolie fiction optimiste, qui nous enseigne entre autre qu’il n’existe pas d’automobilistes ou de motards indécrottables, finalement, seulement des gens qui ne se permettent pas assez de rêver.

    Merci Anne-Lise pour ce beau commentaire plein de poésie, sûrement le plus beau qu’on m’ait fait !

    Alain : Il y a des goujats, même chez les cyclistes… Cependant, mon petit doigt me dit (nos petits doigts sont très bavards, décidément), que les gens qui vous importunent à la boutique sont plutôt [des cyclistes] du dimanche que de la semaine… Pour ma part, en tant que jeune cycliste fauché, j’avoue m’être rabattu sur un VTC Btwin d’entrée de gamme, après avoir été refroidi par les prix des petits magasins de vélo… Je n’exclue pas, plus tard, une fois « installé » de mettre le prix dans une vraie bécane, moderne et conseillée par un vendeur local, mais je n’y suis pas encore… Vous voyez, je suis donc un piètre apôtre de la « vieille bicyclette qui traînait dans le garage » ! Celle-ci est un mirage, une métaphore si vous préférez : dans ma petite histoire, elle symbolise bien sûr la nostalgie de la jeunesse de Mr Jean. Dans la réalité, celui-ci aurait bien sûr acheté un vélo cargo à assistance électrique 😉

  8. emmp

    Si M. Jean éprouve tant de mal à mettre au ban sa vieille bécane, alors qu’il se débarrasse de nombreux objets sans états d’âme, c’est peut-être parce qu’il y voit autre chose qu’un simple objet : un lot de souvenirs, un symbole de celui qu’il a été, un résumé de sa jeunesse et de sa force physique. On objectera que son téléviseur, où il a vu tant d’événements, est lui aussi chargé de messages. Toutefois, son évolution a été plus spectaculaire : un gros poste tévé en noir et blanc ne ressemble pas à un écran plat tout en couleur. Alors qu’un Peugeot huit vitesses a la même allure, grosso modo, qu’un engin actuel. Mais le vélo a peut-être une autre face : il rappelle à M. Jean qu’il est capable de se déplacer avec ses petites forces, tout seul comme un grand.

    Il a peut-être tort de ne pas acheter un bon vélo neuf, au demeurant. Les vitesses passeraient mieux et le cadre serait plus léger…

  9. Mangegrain

    @Alain :

    « Mr Jean a été acheter son vélo à Decathlon et reconnait que c’est une merde. Et passe à un vélo Peugeot des années 70/80. Et pendant ce temps là, que font les magasins de vélos? Ils attendent cruellement le client qui désirera rentrer dans le vélo du 21ième siècle: celui qui soutient le petit commerce. »

    « […] les clients […] vous disent que c’est de l’écologie parce que c’est idiot de jeter une chose qui marche , mais ne répondent pas quand on leur demande si ils ont conservé une vieille voiture, si leur télé est toujours noir et blanc, et si leur portable n’a pas d’écran intelligent, alors que tous ces objets sont jetés même quand ils marchent. »

    Je comprends l’argument. C’est vrai que les petits vélocistes indépendants ferment les uns après les autres, en France. Et c’est dommage.

    Mais ce qui est encore plus dommage, c’est leur expression révélatrice quand je leur présente un de mes vélos qui datent tous des années 70/80, voire début 90. Et heureusement qu’il s’agit de vélos de marques, Peugeot, MBK… Si je leur ramenais des vélos de supermarché, j’imagine qu’ils me jetteraient dehors…

    Le vélo du 21ième siècle n’a pas forcément un cadre en carbone, des pneus tubeless, le dernier groupe haut de gamme, une batterie et un moteur, et un prix à 4 chiffres. Sauf pour une utilisation véritablement cyclosportive.

    Le vélo à cadre acier des années 70/80, après un minimum de rénovation, reste tout à fait utilisable en ville. Son apparence désuète, sa valeur marchande quasi-nulle, le mettent relativement à l’abri de l’attention des voleurs et à la portée de toutes les bourses.

    Pour le vélotaf, c’est un choix tout à fait pertinent au contraire des autres exemples cités (voiture, TV N&B, vieux mobile à clavier).

    Bref, le vélo échappe partiellement à l’obsolescence. Tant mieux. Je ne comprends pas pourquoi les vélocistes ne pourraient pas en tirer parti, en proposant des services adaptés à des vélos vieillissants mais encore utiles, et à des utilisateurs plus attachés à la fiabilité qu’à la performance.

    Leur air réprobateur et leur mauvaise volonté évidente m’indiquent clairement qu’ils préféreraient encaisser une marge confortable en me vendant du neuf, plutôt que de l’entretien, de la pièce détachée ou de l’accessoire pour mes vieux « clous » Peugeot/MBK… Et les quelques révisions que je leur ai confiées ont été visiblement baclées.

    Je me suis donc tourné vers les ateliers d’autoréparation solidaires pour l’entretien courant. Et n’ayant vraiment aucune raison d’être fidèle à un vélociste de prédilection, j’achète mes accessoires un peu partout.

    En Allemagne, où je pousse sporadiquement la porte de vélocistes, je n’ai pas du tout le même ressenti. Mes vieux clous sont aussi bien accueillis que n’importe quel vélo. Les rayons et les catalogues regorgent d’accessoires quasi introuvables en France.

    Pourquoi une telle différence ?

  10. alain

    Hub Lot, presse toi car les magasins meurent. Tu n’auras bientôt plus le choix: ce sera Btwin obligatoire.

     

    emmp;

    Et oui, le paraitre vaut plus que la raison. Au diable la survie des petits commerces, mieux vaut ma télé extraplate achetée le moins cher possible de Carrefour ou Darty pour regarder ma merde quotidienne entre 2 spots de pubs. Le vélo passera après, si un jour je ne décide pas de changer de voiture avant… Quel siècle!!!

  11. Alain

    Mangegrain:

    Puisque tu nous parles de l’Allemagne, tu auras sans doute remarqué qu’en Allemagne on a une industrie du vélo (Winora/ Staiger/ Velo de ville….). En Italie aussi. Leurs usines fournissent des vélos de randonnée très réputés, des VTC de très bonne qualité avec des moyeux dynamo quand la France en est resté à ses lumières à piles ou sa dynamo au rendement nul.
    Les Allemands, les italiens et les Hollandais ne se complaisent pas à posséder des VTT bas de gamme issus de grandes surfaces alimentaires ou de magasins multisport ou le vendeur de vélo vend le lendemain des toiles de tentes ou des chaussures…
    Le ressenti des magasins vélos allemands est facile à comprendre: les allemands ne titillent pas les prix. Les français ne jugent le prix que par Decathlon et GoSport.
    En Allemagene, on a plein d’accessoires, parce qu’on les vend. En France, on n’en a peu parce que c’est Decathlon qui vent tout et qui casse les prix.
    Encore hier, une dame me demandait si on avait des porte bébé, parce que… elle a avait vu chez Decathlon. Et aujourd’hui, une personne est venu acheter une tringle de garde boue parce que Decathlon n’en vend pas. Decathlon, decathlon, decathlon, encore et tjs, decathlon….Tous les jours, c’est la même rengaien: « C’est combien la même chose chez Decathlon? Vous croyez que c’est moins cher chez Decathlon? »

    Le vieux vélo est à l’abri du vol? Ben voyons, les voleurs volent ce que les gens achètent… c’est à dire…. des vieux vélos pourris qu’ils fourguent à 30 euros (voire 10). Et vous savez ce que préfèrent les voleurs? Les vélos Btwin parce qu’ils croient que c’est de la super qualité.

  12. pedibus

    Bon Anne-Lise c’est bien, mais les autres filles ouskéçon? Paulette par exemple?…

    y en a marre de tant de jules sur les ondes de Carfree, aboulez mes belles!…

    …en tout cas elles devraient être émoustillées par cet érotisme de la selle… ma foi bien trempé…

    boaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa

    Sinon article très pédago pour faire remonter en selle celles- à bas les répétitions… –  et ceux qui auraient abandonné la petite reine utilitaire, genre VTC ou VTP* à saccoches, pour la ballade, les courses ou un mode de vie moins impactant.

    *Vélo Tout Pourri

  13. PMeBC

    Mes filles n’osent pas laisser leurs vélos, des vieux Peugeot que j’ai renové pour elles, de peur de se faire voler des vélos considérés comme des reliques de valeur. Et vu la situation ici en Espagne, elles ont probablement raison, ce sont des beaux vélos!

  14. emmp

    Eh les gars, ça se voit pas avec mon pseudo, mais j’en suis une ! D’habitude, je n’insiste pas sur ce point pour que la discussion reste neutre mais là, puisque Pédibus-le-Boa voulait des meufs, je m’affiche ! Qu’est-ce que je gagne ?

  15. pedibus

    emmp!!!

    smak

    smak

    smak

    smak

    smak

    smak

    smak

    de grâce…! en peux plus…!

    Plus sérieux, il serait quand même intéressant de comprendre la rareté des articles et commentaires féminins sur le site Carfree: je pensais que le care, l’écologie urbaine ou « l’anti-mécanique » concernaient davantage les filles que les garçons. Mais par contre pourrait-on genrer la pratique de déplacement automobile? On ne devrait pas être loin du cinquante-cinquante. Quant à la conduite « sportive », ou irrespectueuse des modes actifs ou encore de la courtoisie de base, même entre automobilistes, il me reste une opinion d’indécrottable en faveur des filles…

    En tout cas peut être nous éclairerait davantage un article sur la question du point de vue d’une contributrice… Emmp ça te dirait, ou à des connaissances assez versées Carfree pour s’exprimer là-dessus?

    Autrement dit faut-il absolument les plus gros mollets de cyclistes urbains pour décrocher la légitimité pour s’exprimer sur Carfree? Ou encore faut-il prétendre être possesseur de la plus mâle agressivité et les plus gros biceps pour parler avec conviction du stationnement illicite sur trottoirs, parce qu’à deux ou quatre paires de bras on peut en déloger une et la mettre sur le capot…?

    Allez! Les trop rares  filles carfristes, au clavier pour essayer d’analyser cette situation…!

  16. Fred02840

    Et tant qu’on est dans les fautes, l’expression n’est pas « tout de bloc » (paragraphe 1), mais « tout de go ».

    Merci

Les commentaires sont clos.