Elle construit (son vélo)

Bek et Jon Chew, deux utilisateurs du vélo, ont réalisé récemment un court métrage, intitulé « elle construit » (« she builds »), dans lequel Bek construit son propre vélo. C’est un très beau court métrage que l’on voulait partager avec vous.

Selon Bek et Jon, il s’agit d’apporter une autre image du vélo, dont les multiples présences sur le web, en particulier dans les vidéos, sont très masculines.

Au passage, cette courte vidéo de 4 minutes et quelques montre comment on peut construire soi-même un vélo.

She Builds from Jon Chew on Vimeo.

15 commentaires sur “Elle construit (son vélo)

  1. pedibus

    pas mâle…

    (boaa)

    que les filles nous remettent à notre juste place!

    bisous!

    et tous mes encouragements…

  2. emmp

    Merci, je me sens moins seule à jouer de la clé Allen…

    On ne voit pas ses mains toutes crasseuses, c’est truqué ?

  3. Vincent

    Vélove > Selon Bek et Jon, il s’agit d’apporter une autre image du vélo, dont les multiples présences sur le web, en particulier dans les vidéos, sont très masculines.

    En même temps, c’est représentatif : ce genre de bricolage poussé intéresse très peu de femmes. Il suffit de fréquenter des atelier-vélos pour se rendre compte que les femmes sont en général juste intéressées par des petites réparations (changement de patins de frein, réglage du dérailleur, etc.)

  4. emmp

    Mouais… On est un peu dans le clicheton, là, Vincent : Vénus et Mars, cuisine et bricolage, et surtout ne sortons pas de cette situation figée. Tu n’es pas allé jusque-là, d’accord, mais c’est un raisonnement piégeux.

    Il existe plein de filles et de femmes qui aimeraient se mettre les mains dans le cambouis pour apprendre à se débrouiller en mécanique mais qui n’osent pas le faire en présence des hommes. Qu’elles aient tort ou raison, ce n’est pas le fond du problème : elles rechignent à adopter une discipline où les mecs prennent plus de place qu’elles. C’est ce qui a incité je ne sais plus quelle association à organiser des séances de réparation réservées aux femmes (je n’ai pas retrouvé ma source, hélas). Et le résultat est plutôt encourageant, même si, par définition, seules des femmes que cela intéressait a priori y ont participé. Il reste du progrès à faire, avec la tête et avec les mains.

  5. Dave

    Le titre est inexact!

    Elle ne construit pas, elle assemble les pièces de son vélo.

    Moi j’ai fais ça avec des pièces de récup sur divers vélos quand j’étais gamin.

  6. alfred

    Moi, je n’aime que les chatons.

    Tout le reste est faux ou déformé comme dans le grand monde des images. Un seul exemple : fait-on de la mécanique pieds nus ?

     

  7. Lomoberet

    Je n’oserais pas rouler avec un vélo pareil : elle n’a pas mis l’expandeur sur la potence avant de la glisser dans la douille de direction.

    Par contre, les chatons : géniaux

     

  8. pedibus

    bon, les jules, ne soyez pas ennemis de l’art… faites pas vos têtes de lard… c’est avant tout esthétique cette petite vidéo… et pour la bonne cause…

  9. just des rigolos

    au vu du matos(pied et outils) cette gentille dame n’est pas la citoyenne lambda du vélo…vidéo un peu trop cool attitude bobo pour y adhérer complètement…tout le monde ne dispose pas de l’espace, de la place et du matos comme elle pour « bricoler »…

  10. Alain

    Ce film, c’est un film de promo à la con. Elle ne construit pas un vélo, elle fait juste un travail de montage. Et puis, elle est forte…. elle fait çà pieds nus et pas un poil de graisse sur les mains. Balèze. Plus forte que tous les réparateurs de vélos…

    Remarquons quand même qu’elle monte les pédales sans un poil de graisse et qu’elle monte la tige de selle sans un poil de graisse non plus. Elle a du faire un stage chez Decathlon ou GoSport pour monter aussi mal un vélo.

  11. Esa

    Pour ceux que ça intéresse (@ Emmp & Co.) , il existe des ateliers réguliers non-mixtes pour encourager les femmes à bricoler leurs vélos, p.ex. à Lyon les « heures félines ».

    Cela se fait depuis de dixaines d’années au Canada, aux Etats-Unis… et à Berlin. Et quand on participe à des ateliers mixtes (vélo ou autres bricolages) avec des mecs non-sensibilisés aux questions de genre, on comprend très vite l’utilité de ces ateliers.

    Allez les meufs, les mains dans la cambouille 😉

  12. jack

    La classe! J’ai récemment assemblé un vélo avec de bons outils a disposition et c’est vraiment une expérience valorisante..

  13. wombie

    jolie video à ne surtout pas reproduire :

    – montage de la potence sans plongeur (!!!) ni graisse

    – forçage du pédalier avec la vis de maintien au lieu de l’enfoncer d’abord en  tapant avec un truc en bois

    – gaines coupées à la pince droite (ça écrase)

    – chaine vierge (pas un poil d’huile)

    – roue arrière montée sur le pied : je vous met au défi de tendre la chaine sans tout mettre par terre

    – bec de selle trop relevé (bon ça peut créer des sensations mais quand même…)

    par contre, la guidoline en cuir cousue sur le cintre, priceless.

  14. Anne-Lise

    Les ateliers d’auto-réparation de vélo non-mixtes ont le vent en poupe, et souvent de jolis noms : Manivelles à la Cyclofficine d’Ivry, Lady’s night à celle de Paris…

    Personnellement, les ambiances non-mixtes m’ennuient pas mal, qu’ils n’y aient que des gars ou qu’ils n’y aient que des femmes quelque part, et je m’emmerde vite.

    Mais j’encourage toutes celles qui ont envie de s’initier à la mécanique vélo à commencer par là, voir toutes ces filles monter et démonter des vélos, ça donne confiance, c’est déjà ça, et c’est sans doute plus réaliste, ce que vous allez voir, que cette vidéo un peu trop esthétique.

     

  15. pedibus

    Anne-lise! Fais donc un reportage photo ou une petite vidéo pour montrer du cambouis sur les mains des dames cyclistes – en demandant leur autorisation explique leur la démarche Carfree si elles ne connaissent pas : ça rééquilibrera le genre sur le site… – et insert donc le doc dans un commentaire ou un nouvel article. C’est la seule façon de déconstruire les représentations du monde. Outre l’exemplification classique ça peut permettre de donner la parole à des cyclistes qui n’auraient peut être jamais penser la prendre : démarche d’empowerment chez les bricoleuses…

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