De l’art d’enterrer un parking

Je me permets de vous signaler la naissance d’une nouvelle revue, à Liège en Belgique, Dérivations, dont certains articles sont en ligne depuis quelques jours.

Dérivations se donne pour objectif de constituer un espace de débat dans la sphère liégeoise, non seulement sur les questions urbaines, mais aussi sur le devenir de Liège, de ses habitants, et de sa région en général.

La revue souhaite également documenter les grandes questions urbaines liégeoises, pour donner aux lecteurs des clés de lecture sur des enjeux qui touchent au devenir commun et qui sont parfois bien peu lisibles. Ce rôle, la revue veut le jouer non seulement par l’analyse — sociologique, urbanistique, économique, historique,… — ou par la prospective, mais aussi en multipliant les regards sur la ville. A ce titre, des formes d’écriture littéraires, le dessin, la photographie, etc trouveront place dans ses pages, ainsi que des angles de vue ou des choix de sujets originaux et non traités dans les médias traditionnels.

Bien à vous,

François Schreuer

Un commentaire sur “De l’art d’enterrer un parking

  1. Jean-Marc

    Merci

    certains articles sont libres d accès, d autres non.

    l article « Et si les voitures ne traversaient plus le centre-ville »

    [non accessible sans acheter la revue ou l article (en ligne ou en kiosque)]

    a un titre qui me plait bien 🙂

    je me laisserai peut-être tenté..

    Dans la partie librairie,

    la fiche sur « çà roule ma poule » sur le genre et le déplacement (http://derivations.be/archives/n01/ca_roule_ma_poule.html)

     

    et celui sur les luttes ouvrières à Détroit « Détroit : Pas d’accord pour crever » (http://derivations.be/archives/n01/detroit.html)

    sont intéressantes (et les livres dont ils parlent semblent l’être)

    Par ex, pour Détroit/les ouvriers, une remise en perspective de la différence entre « les temps modernes » (où il n y a pas de morts d ouvriers) et Rambo et autres films sur la guerre ;

    « .. le gouvernement américain injectait des sommes d’argent colossales dans la guerre du Vietnam plutôt que d’investir dans le secteur industriel en grande difficulté. Le nombre d’ouvriers qui mouraient chaque année au travail était plus important que celui des soldats morts au Vietnam.« 

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