Vélos urbains

Voici ce qui pourrait bien devenir le livre de référence du vélo urbain. Intitulé sobrement « Vélos urbains », ce pavé de plus d’un kilogramme de textes et photos (1.235kg et 192 pages!) nous montre que le vélo en ville est tout autant un mode de déplacement qu’un art de vivre!

Depuis quelques années, le vélo s’est imposé dans les grandes villes et capitales du monde entier. Depuis l’apparition du Vélib à Paris, du Velov’ à Lyon etc, et des nombreuses pistes cyclables qui traversent désormais les grandes villes de France, les boutiques de vélo fleurissent et remportent un vif succès. Vélos électriques, vélos hollandais, vélos vintage, vélos de courses, Fixie, et VTT, il y en a pour tous les goûts!

Plus que n’importe quel moyen de transport, il est surtout synonyme de plaisir! Plaisir de se déplacer et plaisir d’avoir aussi le bon accessoire et le beau vélo!

Outre son caractère écologique, le vélo est aussi synonyme de liberté.

Parmi le développement du vélo en ville de ces dernières années, il y a un phénomène qui a connu un grand essor et c’est sans conteste celui du fixie ou vélo à pignon fixe. Avec lui, le vélo retrouve la cote, car on aime son design simple et épuré, son coté vintage et son style urbain.

C’est au fil des 4 chapitres largement illustrés que l’auteur Laurent Belando, souhaite faire partager sa passion pour le vélo urbain et nous présenter ces personnes qui ne pourraient plus se passer de leur vélo aujourd’hui.

En restant dans l’univers du vélo en ville, l’ouvrage s’articule autour de son histoire, de l’esthétique « Lifestyle » véhiculée par le vélo urbain et ses différentes pratiques, afin d’orienter le lecteur dans le choix du type de vélo qui lui conviendra le mieux et lui proposer à la fin de l’ouvrage un chapitre technique pour restaurer lui-même le vélo de son grand-père, pour en faire un authentique fixie de conversion!

Lire aussi :  Comment choisir son lieu d'habitation sans voiture?

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Vélos urbains, de la roue libre au fixe
de Laurent Belando
chez Tana Editions
192 pages
ISBN:979-10-301-0066-2

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17 commentaires sur “Vélos urbains

  1. Vincent

    > Depuis quelques années, le vélo s’est imposé dans les grandes villes et capitales du monde entier

    S’est _ré_imposé, plutôt, après des décennies de bagnolisation des villes.

    > Avec [le fixie ou vélo à pignon fixe], le vélo retrouve la cote, car on aime son design simple et épuré, son coté vintage et son style urbain

    Faut juste pas avoir besoin de rouler quand il pleut, quand ça monte, et/ou qu’on a des courses voire des enfants à transporter. Je serais curieux de connaître la part des fixies aux Pays-bas et au Danemark.

  2. Anne-Lise

    Pour ma part, sans contester le phénomène de mode que constitue le fixie, effectivement vélo urbain du jeune WASP célibataire du genre masculin ou féminin, je me réjouis de la recrudescence dans nos rues du bon vieux vélo à cadre dit « mixte », enfourché sans arrière-pensée par des gens de tous genres et sexes, ce qui met bien en évidence sa véridique mixité. Souvent doté d’un porte-bagage, voire de sacoches, de garde-boues, de quelques vitesses mais pas trop, il est pratique en ville mais supporte aussi les balades plus longues et plus rurales.

    Toutes les autres appellations que mixtes déplaisent à mon féminisme latent :

    cadre homme, cadre femme ? fi…

    cadre diamant ? survalorisation du vélo

    cadre haut versus cadre bas ? n’en jetez plus dans les métaphores déplaisantes.

    non, le cadre mixte, vous dis-je !

  3. Jean-Marc

    Tout à fait, Anne-Lise

    Le texte et les photos semblent être prise par un journaliste qui a regardé ce qui buzz, ce qui fait du bruit, et pas la réalité..

    – Les VLS, VAE et fixies mis en avant dans le texte

    (le choix de l’ordre des énumérations, et la répétition de certains de ces termes)

     

    – une formulation malheureuse, qui pourrait inciter certains à mal interpréter, sur-interpréter :

    « Depuis l’apparition du Vélib à Paris, du Velov’ à Lyon etc, et des nombreuses pistes cyclables qui traversent désormais les grandes villes de France, les boutiques de vélo fleurissent et remportent un vif succès »

     

    On pourrait croire que le Vélib et Velo’v ont favorisé la réapparition du vélo urbain en france..

    Hors il se trouve qu’il l’a juste accompagné.. l’accélérant parfois ici ou là, mais il l a parfois ralentis ailleurs..

    Depuis 15 ans, de très nombreuses villes françaises n ayant pas de VLS ont cependant eu une hausse de la pratique du vélo, parfois supérieure, parfois inférieure, parfois égale, à des villes de tailles équivalentes, ayant un VLS (la remontée du vélo urbain en france a commencé plusieurs années avant 2007, avant le retour du VLS : c est d ailleurs cette remontée antérieure, qui a donnée l idée à Decaux de réintroduire le VLS, et qui a permis aux municipalités de trouver un intérêt à cette nouvelle offre fournie clé en main..)

    – les photos de cet article

    7 photos de fixies (fixies-fixies ou fixies pour bike-polo), 4 de pliants, 2 de bicyclettes

    dans le choix des photos exposées (j espère que ce n est pas représentatif, de ce qu’on retrouve dans le livre..)

    Aucun mot sur les remorques enfants (et les vélos-enfants à fixer sous la selle), les vélos-cargo et surtout, l’explosion récente de vélos couchés (2 et 3 roues).

    Un livre qui semble dater d’avant 2007-2010, quand on parlait du vélo, et que « personne » n en faisait,

    mais qui semble ne pas connaitre les cyclistes urbains actuels.

     

    Contrairement à l article sur « cartoon » de Singer (qui est effectivement excellent), ou « vélogistique »,

    malgré la qualité des photos, cet article ne m a pas donné envie de lire ce livre.

  4. Jean-Marc

    Précision : il est très facile de se tromper quand on parle de vélo (et de tout autre sujet) :

    – si on va chez un vendeur de vélos neufs, il va nous parler des ventes de neufs en hausse et des demandes en hausses (VAE, fixies)

    – si on demande à un non-cycliste, qui n a pas de vélo, il risque de nous parler des VLS, le seul vélo qu’il envisage éventuellement de prendre un jour (pourquoi en acheter un d occase ? je n en fais pas..)

    mais, ce qui compte, dans la réalité, ce n est pas les vélos achetés qui rouillent dans les garages ou qui sont abandonnés avec les encombrants, ni les vélos statiques, visibles aux bornes Decaux..

    Mais les vélos qui ROULENT (même si c est parfois du +/- sur-place : micro-marchés du BMX, dirt, trial).

    Et là, ce n est pas du tout la même chose que les ventes de neuf ou que le nombre de VLS à l arrêt dans des stations (ou qu’une combinaison des 2)

    Et je ne parle même pas des clubs sportifs, qui représentent là-aussi un biais, une façon facile de se tromper, par rapport à l observation de la rue, de la chaussée, et de ce qui roule dessus.

  5. alain

    Ce livre de « référence » sur le vélo urbain est bien loin  de la réalité.

    Rappelons quelques principes de base:

    50% des vélos vendus en France proviennent de supermarché (Decathlon/GoSport/grandes surfaces alimentaires). Ils sont minables et de qualité bas de gamme. Le vélo urbain est donc composé de VTT qui n’en sont pas (mais qui en ont le look) et de « vélos de ville » ne dépassant pas 150 euros en valeur d’achat neuf.
    Une autre grande part du vélo urbain est composé de vélos des années 60/70/80 voire encore plus ancien. La plupart seraient d’ailleurs bons pour la ferraille tellement ils sont négligés dans leur entretien.
    Le quotidien des magasin de vélos n’est pas « vous avez des fixies ou des vélos pliants » mais « vous avez des vélos d’occasion »?
    L’antivol le plus courant en France est le tortillon à moins de 10 euros. La lithanie du cycliste urbain est « j’en ai marre du vol de vélos » mais il sont 1 pour 10 à s’acheter un U car les neuf autres trouvent çà « trop lourd ». Donc, ils se plaignent du vol mais ne veulent pas d’un vrai antivol…

    La seule vérité est bien que l’utilisation du vélo se développe dans les villes françaises mais çà n se fait pas sur un marché sain et de qualité. Cela se fait sur des vélos de qualité très basique, d’importations chinoise le moins cher possible ou du marché de  l’occasion donc certains vélos sont bons à finir recycler dans une ferraillerie.

  6. naturenville

    Oui Alain, il serait bon que le bon vieux colbertisme français revienne, puisqu’une fois de plus le marché n’est pas à la hauteur,  et que le MEDD fasse un appel d’offre pour un appareil utilitaire français solide avec sacoches, éclairage dynamo et antivol en U intégrés à un modèle avec un prix défiant toute concurrence, qui serait distribué en location, vente ou location vente partout, dans les plus grandes agglo françaises par un service public local ad hoc.

    Une construction modulaire, du lean management industriel, de l’éthique, du design – issu d’un concours local  ou international : à décider localement et à réaliser dans les limites de la modularité précédente – voire du circuit court en  répartissant des ateliers industriels dans chaque bassin démographique important permettraient sans doute de fabriquer une offre crédible avec un petit nombre d’options qui répondraient à 80% des besoins urbains : courses alimentaires – boulot/études – ballades à proximité – look branché QQ  lili bobo…

  7. Banana

    @ alain : je réagis simplement sur « Vélo Décathlon = minable » : c’est complètement galvaudé comme vision ! C’est ce type d’assertions à l’emporte-pièce qui donne du vélo une image élitiste et prétentieuse, façon papy-lycra avec son campa tout carbone.

    J’ai acheté un BTWIN Triban 540 récemment chez D4, et j’en suis plus que satisfait ; un vélociste indépendant de ma connaissance, voyant mon nouveau vélo et m’interrogeant sur le prix, a reconnu qu’il s’agissait effectivement d’une très bonne affaire…

    Ici, deux tests indépendants menés sur cette gamme de vélos :

    http://www.portailduvelo.fr/test-btwin-triban-540/
    http://road.cc/content/review/156193-btwin-triban-520

    Je ne veux pas spécialement faire la promo de D4, mais il faut arrêter de penser qu’un bon vélo coûte forcément les yeux de la tête et que les grandes surfaces ne produisent que de la m***…

    Pour le reste, je suis d’accord avec vous : la culture-bagnole prédominante conjuguée au fait que la plupart des gens considèrent d’abord le vélo comme un moyen de se détendre (balade loisir) ou de faire du sport (effet « Tour de France ») plutôt que comme un simple moyen de transport freine effectivement le développement du vélo en ville.

    Cela dit, je suis pour ma part toujours content de voir se développer de nouveaux segments sur le marché du vélo (les vélos à assistance électrique, puis les fixies, puis les vélocargos, puis les ‘gravel’…), ce qui montre la bonne forme de ce secteur – un signe positif pour les gens qui pratiquent la petite reine sous toutes ses formes.

    Quand on voit que de petites sociétés françaises comme Douze-Cycles (vélocargos) arrivent à exister et à développer leurs projets, c’est plutôt positif non ?

    Donc vive le vélo ! … Et peu importe si les rouleurs sont des bobos, des hipsters, des chômeurs, des retraités, des hommes, des femmes, des pauvres, des riches…

     

     

     

     

     

     

     

  8. alain

    Nous n’avons pas besoin  d’un Ministère du développement durable qui collectivise le vélo français à la colbert et détruira ainsi le peu qu’il reste de magasins de vélos indépendants. Nous avons besoin d’une politique d’abandon de la voiture. De routes sans voitures, de rues sans voitures, de stationnement partout et ainsi nous irons vers une société du vélo à la hollandaise et à l’allemande.
    Mais les français sont d’adorables « communistes »‘: ils ne savent pas vivre sans un système central qui dirige tout: Tout doit passer par Paris, tout doit dépendre d’un ministère, même la fabrication d’un vélo colbertisé dont la vente sera sous l’égide d’un service public…

    Les français adorent aussi parler par sigle. Pour ceux qui voudraient comprendre MEDD=Ministère du développement durable. Personnellement, pour comprendre, j’ai eu besoin de chercher sur le net…

  9. alain

    @Banana

    Je parlais de vélos urbain et tu me parles d’un triban 540 qui est un vélo de course à 800 euros, et qui…n’est donc pas un vélo urbain.

    Cela dit, je persiste et signe: les grandes surfaces de sport et alimentaires vendent en grande majorité de la merde et quand il y’a un modèle qui s’avère être un tant soit peu de qualité, c’est juste un heureux hasard. Decathlon, Gosport, Auchan et Leclerc ne sont pas des fabricants de vélos. Ce sont des vendeurs qui achètent et qui vendent avec une marge la plus haute possible.
    On me dira que Decathlon concoit des vélos. Je dirais juste que c’est vrai en un sens mais que ce n’est pas son coeur de métier donc que c’est faux dans l’autre sens. Et pour mieux connaitre les vélos de Decatjlon, donnons un peu d’historique:
    Decathlon a été en bisbille avec Shimano pour des pales copies de dérailleur Nexus parce que Decathlon voulait en faire des moins chers (et surtout des plus pourris).
    Decathlon est le seul fabricant de vélos à mettre sur certains modèles un dérailleur avant plus haut de gamme que le dérailleur arrière, alors qu’un fabricant de vélos sait que lorsque l’on veut privilégier une transmission, on privilégie l’arrière.
    Decathlon a été à l’origine du VAE le plus nul du monde: le moteur était à l’avant et la batterie était dans le panier avant. Le vélo était impossible à manoeuvrer.
    Decathlon fait partie d’un groupe qui passe son temps à détourner l’argent pour aller le planquer dans des pays à basse imposition. Decathlon fait partie du groupe Mulliez, voleur parmi les voleurs. Continuez donc d’aller soutenir les voleurs.

    Et puis, Decathlon n’est certainement pas Carfree, car sans bagnoles, comment aller chez Decathlon sans vouloir mourir? Decathlon, c’est toujours dans les énormes zones commerciales inaccessibles aux vélos, là où règnent la voiture, les rond points, les parkings.

     

    Quand à douze cycle, si déjà leur site parlait un peu plus français, ca sera pas mal: parce que les headquarters, shop, the new bike ride, composant premium…. Ah l’amérique…… c’est bon pour les américains, suffit de regarder « jour de fête » de Jacques Tati.

  10. naturenville

    Mon vieil Alain tu as parfaitement raison : je vais aller me faire dé-soviétiser chez les les Grecques, parce que les Grecs je les crains à cause de mon fondement…

    Sinon qu’on excuse ma maladresse si c’est pas déjà trop tard. Effectivement une offre municipale dirigiste risquerait non seulement de mettre en difficulté le petit commerce vélociste mais aussi les associations qui existent sur le créneau, et elle découragerait aussi celles qui pourraient percer.

    Ma proposition, si je me cherche une excuse, traduit sans doute mon impatience à voir moins de bagnoles sur le réseau viaire et davantage de signes pour la transition des modes de vie, donc des modes de déplacement…

  11. Banana

    @ Alain :

     

    Je parlais de vélos urbain et tu me parles d’un triban 540 qui est un vélo de course à 800 euros, et qui…n’est donc pas un vélo urbain.

    D’une part, tu n’as pas cité le mot « urbain » quand tu affirmes que « 50% des vélos vendus en France proviennent de supermarché (Decathlon/GoSport/grandes surfaces alimentaires). Ils sont minables et de qualité bas de gamme. », ensuite la notion de « vélo urbain » est très vaste (j’ai perso un vélo pliant et un vélo couché que j’ai principalement utilisés… en ville) et, finalement, le Triban que je t’ai cité en exemple est prévu pour recevoir des pneus larges, des garde-boues et un porte-bagages, pouvant ainsi être transformé en randonneuse… ou en « vélo urbain ».

     

    Cela dit, je persiste et signe: les grandes surfaces de sport et alimentaires vendent en grande majorité de la merde et quand il y’a un modèle qui s’avère être un tant soit peu de qualité, c’est juste un heureux hasard. Decathlon, Gosport, Auchan et Leclerc ne sont pas des fabricants de vélos. Ce sont des vendeurs qui achètent et qui vendent avec une marge la plus haute possible.
    On me dira que Decathlon concoit des vélos. Je dirais juste que c’est vrai en un sens mais que ce n’est pas son coeur de métier donc que c’est faux dans l’autre sens.

    As-tu lu les tests que j’ai mis en lien ? Des spécialistes du vélo reconnaissent que ces Triban sont d’excellents vélos très bien conçus pour leur prix… Achète le dernier numéro du magazine de vélo « 200 », ils en parlent également, en termes élogieux. Je ne connais pas la qualité des produits vendus chez GoSport et Auchan, et je pensais comme toi au sujet des vélos D4 avant de me mettre en quête d’un vélo de route.
    Concernant la notion de « cœur de métier », c’est très subjectif : que penser des vélos Peugeot ? Un fabricant de bagnoles qui vend des vélos, quelle hérésie ! Et les vélos Merckx ? Ce mec était coureur, pas cadreur, que je sache…

    Et pour mieux connaitre les vélos de Decatjlon, donnons un peu d’historique:
    Decathlon a été en bisbille avec Shimano pour des pales copies de dérailleur Nexus parce que Decathlon voulait en faire des moins chers (et surtout des plus pourris).

    Decathlon est le seul fabricant de vélos à mettre sur certains modèles un dérailleur avant plus haut de gamme que le dérailleur arrière, alors qu’un fabricant de vélos sait que lorsque l’on veut privilégier une transmission, on privilégie l’arrière.

    Decathlon a été à l’origine du VAE le plus nul du monde: le moteur était à l’avant et la batterie était dans le panier avant. Le vélo était impossible à manoeuvrer.

    Je ne connais pas suffisamment l’histoire des produits D4 pour avoir un avis là-dessus… Et je m’en moque : ce qui compte pour moi, c’est d’avoir trouvé du bon matos bien pensé (et pensé en France) pour un bon prix.

    Decathlon fait partie d’un groupe qui passe son temps à détourner l’argent pour aller le planquer dans des pays à basse imposition. Decathlon fait partie du groupe Mulliez, voleur parmi les voleurs. Continuez donc d’aller soutenir les voleurs.

     

    Oui, oui, comme Apple et consors, comme les grandes enseignes de supermarchés, etc. À ce jeu, la plupart des grandes multinationales ont qqch à se reprocher… Faut arrêter de jouer au chevalier blanc quand on est à court d’argument.

    Et puis, Decathlon n’est certainement pas Carfree, car sans bagnoles, comment aller chez Decathlon sans vouloir mourir? Decathlon, c’est toujours dans les énormes zones commerciales inaccessibles aux vélos, là où règnent la voiture, les rond points, les parkings.

    Faux. J’ai habité Paris pendant 15 ans et j’allais chez Decathlon en vélo ou en métro. Aujourd’hui je vis à Montpellier et j’ai environ 45 minutes de tram pour aller de chez moi au Decathlon d’Odysseum (situé en face… d’Ikea). Vivre sans bagnole, je le fais depuis toujours et ça ne m’a jamais posé de problème insurmontable.

     

    Quand à douze cycle, si déjà leur site parlait un peu plus français, ca sera pas mal: parce que les headquarters, shop, the new bike ride, composant premium…. Ah l’amérique…… c’est bon pour les américains, suffit de regarder « jour de fête » de Jacques Tati.

    Mouais on utilise les arguments qu’on peut… Douze Cycles est simplement pragmatique et recourt à la Lingua Franca de notre époque pour communiquer – je pense qu’ils se contrefichent de l’Amérique… mais je ne serais pas étonné qu’ils apprécient Tati !

     

  12. emmp

    Bonjour,

    Je viens à la rescousse d’Alain, dont je partage l’avis sur plusieurs points :

    1 – très souvent, se rendre dans un magasin de produits de sport  nécessite de prendre une rocade, des ronds-points à deux voies, bref, de se faire un chemin parmi les ouatures. C’est difficile, il ne faut pas le nier, Banana : aller au centre commercial Comme-en-Amérique est un danger (réel ou ressenti) et a un aspect désagréable (indéniable, lui). Or, s’il faut aller dans cette zone, c’est parce qu’on n’a plus le choix, dans trop de villes ou de bourgs ravagés par les zones commerciales. Encore une fois, citer la présence d’un spécialiste au centre de Trifouillis-les-Oies ne voudra pas dire qu’il y a la même chose à Perpète-les-Bains.

    2- Personnellement, je ne fais pas du bike shopping, je ne roule pas sur des roads, je ne vais pas chercher mes kids à la school… Marre de remplacer les mots sans raison valable. C’est une façon de laisser de côté tous les gens, et ils sont nombreux, pour qui l’anglais est un obstacle. Prétendre que tout le monde comprend ces mots-là revient à les humilier (exprès ou non, je ne sais pas). Et je n’ai rien contre le fait de parler ou lire l’anglais, c’est même mon métier.

    3- Le fond du problème que soulève Alain, c’est que trop souvent, les vélos sont mal choisis parce que les conseils des vendeurs ne sont pas toujours pertinents, et d’une qualité médiocre parce que les Français rechignent à y mettre le juste prix. Ils manquent d’expérience car trop souvent, pour eux, le vélo est soit un souvenir de jeunesse, soit une activité ponctuelle. Quand on pratique quotidiennement, on change d’avis. Les Français sont sur cette voie. Mais il leur reste du chemin à faire…

     

  13. alain

    @Banana

    45 mns pour aller dans un Decathlon mondialiste? Et combien de temps pour soutenir un magasin indépendant dans un centre-ville?

    La lingua Franca… En voilà un terme latin pour désigner la maltraitance de notre langue. Marié à une québécoise, je n’ose même pas lui dire ce que tu écris, elle te tomberai dessus à un point inimaginable, elle, qui n’arrête pas de dire que les français se croient les rois du fromage sans comprendre qu’en détruisant leur langue, ils s’américanisent à vitesse grand v.

     

    Tu dis ne pas savoir l’histoire de décathlon et tu dis ne pas vouloir en savoir plus par rapport à ce que je dis, et ensuite tu m’annonces que je suis en court d’arguments…

    Ton vélo D4, c’est un entrée de gamme. Les composants sont tous d’entrée de gamme. Y’a pas de quoi sauter en plafond en disant. OUAH…. Pour 799, on a un Lombardo Monza qui explose ton malheureux D4. Lombardo est un vrai fabricant de vélos, pas un supermarché qui t’inonde de papiers dans ta boite aux lettre pour te faire croire que c’est le roi du vélo. D’ailleurs, les grossistes allemands du vélo le disent: le pb de la France, c’est D4, ces prix raz les paquerettes et sa qualité minable. Voilà pourquoi les français n’ont pas de bons vélos.

  14. Banana

    @ Alain :

    Un « magasin indépendant » en centre-ville ? Dans le principe, oui… Mais je les ai suffisamment pratiqué à Paris, quand je débarquais avec mon Brompton pour demander des conseils de réparation ou acheter des pièces… La plupart des vendeurs me toisaient de haut genre « c’est quoi ce vélo de clown? » – résultat : j’ai appris à trouver mes pièces moi-même sur le Net et à réparer ma bécane tout seul.

    Ton vélo D4, c’est un entrée de gamme. Les composants sont tous d’entrée de gamme. Y’a pas de quoi sauter en plafond en disant. OUAH…. Pour 799, on a un Lombardo Monza qui explose ton malheureux D4.

    Mouahaha ! …Et, bien sur, ce vélo roule tout seul ! Si tu savais comme je m’en moque de me faire « exploser » par tel ou tel vélo… D’une part, je n’ai aucune espèce de fascination ni snobisme pour le matos et, d’autre part, j’en ai vu assez, des gaillards ventripotents sur leurs jolies bécanes en carbone tout campa, dans les cols des Alpes, des Pyrénées ou du Massif Central : beaucoup faisaient la même tête que moi qui montait sur mon Brompton… et ils n’avançaient pas forcément plus vite ! …

    Détail en passant : Shimano 105, c’est pas ce que l’on pourrait appeler de « l’entrée de gamme »…

    Recentrons le débat : tu déclarais à l’emporte-pièce que les grandes surfaces produisent des vélos de merde… Je soutiens le contraire en te citant 3 sources sérieuses qui reconnaissent les qualités de la gamme course entrée de gamme de D4… Après, tu peux trouver tous les arguments que tu veux pour dénigrer mes propos, tu dois bien reconnaître que tu avais partiellement tort.

    Quant à ta femme, elle peut me tomber dessus quand elle veut : je l’accueillerai à bras ouverts car, n’étant pas français, ces bisbilles culturelles autour de la langue, de la culture, des écuries et du palais qui brûle, ça me laissent de marbre…

  15. alain

    Bonjour Banana,

    Tu m’as en effet cité 3 sources. Tu me dis que 105, c’est pas de l’entrée de gamme et ensuite tu parles de « qualités de la gamme course entrée de gamme de D4 ».
    Tu n’as juste qu’à aller faire un tour sur le site de Decathlon pour te rendre compte de la qualités de leur vélos: dans les commentaires sur de nombreux modèles, on trouve des guidons pas serrés, des fourches qui cassent mais qu’on ne peut pas changer parce qu’elles sont trop récentes, des dérailleurs pas réglés.
    Tu peux aussi dire ce que tu veux sur D4 et son accès autrement qu’en voiture. Si tu avais des yeux, tu verrais devant Decathlon, des… parkings, des immenses parkings et combien d’accès vélos?
    Tu peux aussi nous vanter ton vélo ici, sans comprendre qu’un vrai fabricant de vélos fait mieux pour un prix aussi bon, et nous vanter la qualité des grandes surfaces tant dénoncées sur ce site.
    Alors que les grandes surfaces ont créé la fin du petit commerce, le tout voiture, la crise de la vache folle, la malbouffe, l’importation chinoise qui détruit tant d’emplois, elle sera si bonne à faire des vélos. Le groupe Mulliez ne sait pas faire des lasagnes mais s’est fait un vélo de course?

    Pour résumer, tu te fous de la langue, les magasins indépendants sont moins bons que Decathlon, D4 a fait un vélo bas de gamme qui n’est pas bas de gamme, on peut aller chez Decathlon sans voiture, un brompton grimpe les cols des alpes aussi bien qu’un vélo de course. Hum, hum…

  16. Mangegrain

    Juste histoire d’ajouter mon grain de sel…

    Effectivement, les vélos de grande surface sportive me semblent d’une qualité – en général – très moyenne… Même quand ils sont équipés d’un bon groupe (freins+dérailleurs+…).

    C’est facile à vérifier : lisez les conditions de garantie et le manuel. Tous les vélos des grandes surfaces – même dans le cas d’une garantie « à vie » – sont garantis seulement pour des cyclistes jusqu’à +/- 80 kg .

    A titre de comparaison, les vélos de marque Trek, Cannondale… ont souvent un « Max rider weight » à 136 kg (125 kg pour les vélos de route). Les vélos de marque ont donc des cadres plus résistants.

    Sur un vélo, les pneus, les jantes, les dérailleurs, les freins, la chaine… Tout ça c’est du consommable. Après quelques années d’usage, une fois que vous avez changé tout le reste, la seule chose qui reste de l’achat initial c’est le cadre. Et le seul indice de la qualité de ce cadre, c’est le « max rider weight »…

    Et c’est très important sur un vélo urbain, très souvent surchargé.

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